Un tout petit peu moins bien que le premier. Superbe réalisation, Downey/Law toujours aussi bon, de beaux ralentis. Dans cette suite on a moins de réflexion et plus d'action. Un final superbe bien meilleur que dans le premier. L'humour est toujours présente. À voir
Si on retrouve avec plus de présence les bullet time dans le coeur de l'action, il y a moins de folie acrobatiques façons James Bond comme dans le premier volet. Cependant, je suis de ce fait partagé entre la satisfaction (Sherlock n'est pas James) et la déception (c'était quand même génial de voir Sherlock façon James). Du coup, je ne sais pas trop sur quel pied danser. Tourjoure est-il qu'on retrouve les relations plutôt drôles entre Watson et Holmes, que Robert Downey Jr est encore et toujours excellent en Sherlock et on attend donc le troisième volet avec grande impatience, qui, s'il se situe entre le premier et ce deuxième sera tout bonnement contenter tout le monde et sera par conséquent parfait!
Suite à un 1er opus surprenant et efficace (mais auquel d'aucuns reprochait un méchant trop fade, juste parce que son nom n'était pas Moriarty soyons honnêtes), G. Ritchie remet le couvert pour un 2ème opus qui a perdu en fraîcheur (forcément) mais rien gagné en retour, ce qui pose problème : surenchère de cabotinage, d'explosions, de ralentis à 1000 images/secondes, de blagues douteuses et surtout, cette sur-exploitation de la relation crypto-gay entre Holmes et Watson, ce qui devient fatigant à la longue. A croire que 2 hommes ne peuvent pas être simplement amis sans sous-entendre des relations homos !! Le scénario est sans plus, construisant une intrigue digne de James Bond... sauf que c'est un Sherlock Holmes. Comme quoi, tous les scénarios sont interchangeables ainsi que les héros, seul compte le résultat au BO pour les costards-cravates de l’exécutif. On suit le tout sans ennui ou presque, N. Rapace passe son grand oral hollywoodien avec succès, J. Law régale et R. Downey Jr n'innove pas mais se fait plaisir et à nous aussi. Spectaculaire jusqu'au ridicule, avec un méchant sans plus pour moi et un affrontement final bien malin. Un bon moment à voir puis qu'on oublie presque aussitôt. D'autres critiques sur
Le blockbuster Victorien revient. Même équipe pour une nouvelle aventure qui permet d'introduire (Enfin ?), le véritable adversaire de Sherlock à savoir le Pr James Moriarty. Et c'est parti pour deux heures passées d'une partie d'échecs cérébrale et mouvementée où deux génies se confrontent alors que le spectre de la première guerre mondiale enfle peu à peu. Beaucoup d'idées dans cette suite et aussi beaucoup d'inachevé. L'excès de décontraction et le côté "décomplexé - léger" ne joue pas en faveur du propos et des thèmes abordés qui veut que cette suite soit plus sombre et plus investie émotionnellement parlant. Des incohérences somme toutes logiques lorsque l'on veut convoquer à la fois les calembours classiques des grosses productions, des actions narratives toutes plus épiques les unes que les autres et aborder l'Histoire d'une façon détournée spoiler: (Les attentats - La tension galopante entre la France et l'Allemagne - Les groupuscules anarchistes ...) . Malgré tout, l'ensemble demeure sympathique si l'on est un inconditionnel de Guy Ritchie et RD Jr ; semblable à Depp et son Jack Sparrow, RD Jr exploite de plus en plus son capital sympathie que lui manifeste le public (Iron Man et Sherlock, qui au final sont similaires sur de nombreux points) au risque de manquer d'intelligence dans ses choix artistiques. Un épisode meilleur que le premier donc, mais tout le potentiel est encore à démontrer.
Bon film mais un peu décevant... Scénario très maigre... un peu confus... Et trop de "déduction" tue la déduction... ça finit par saouler d'autant que c'est souvent tiré par les cheveux! Techniquement c'est superbe! Mise en scène on ne peut plus efficace... Esthétique magnifique... Et quel plaisir de retrouver nos deux héros oh combien charismatique... Un film à voir (surtout si vous avez aimé le premier!) mais la dynamique semble déjà s'épuiser! Attention à ne pas tuer la licence avec un numéro 3 "moyen" voir moins...
Même si on peut lui reprocher le fait d'être l'exact copie de son aîné, il n'est pas déplaisant en soi de suivre cette aventure déjanté du célèbre détective! On peut se lasser, certes, mais le rythme toujours bien tenu du long métrage nous en mets plein les mirettes deux heures durant. Assurant leurs show le couple Downey Jr./Law fonctionne à plein tubes, pas sûr par contre que Jared Harris fut le meilleur pour interprété Moriarty... (peut être la peur de mettre un grand nom face à ce duo d'acteurs?) Bref toujours est il que la mise en scène de Guy Ritchie stylisée à souhaits atteint son paroxysme lors de la dernière course poursuite et du combat Holmes/Moriarty!
Accrochez vous, le scénario va à 200 km/h c'est du Guy Ritchie. L'ensemble est un peu confus mais ça reste divertissant. On est quand même nettement en dessous du premier épisode.
Guy Ritchie aime bien le cinéma chic et choc voire toc selon certains. En cela il est bien un cinéaste de son temps . Avec la réappropriation entreprise en 2010 du mythe du célèbre détective sorti de l'imagination de Conan Doyle, il occupe enfin la place à laquelle il aspirait au sein de la Mecque du cinéma. Le succès du premier opus jouant sur le retour en force de Robert Downey Jr associé au très en vogue Jude Law a bien sûr entraîné Guy Ritchie dans une suite comme il est de rigueur de nos jours. Ici le scénario un peu plus lisible, met en scène le professeur Moriarty ennemi juré de Sherlock Holmes qui entraîna celui-ci dans un combat fatal en Suisse au bord des chutes de sinistre mémoire du Reichenbach qui permirent une première fois à Conan Doyle de se débarrasser de son héros devenu envahissant avant de le ressusciter à la demande insistante de son public. S’il tente de mieux coller aux personnages, Ritchie n’en oublie pas pour autant de recourir aux effets qu’il aime tant comme ces combats décomposés à l’extrême, destinés à montrer la préscience de Holmes qui voit et imagine tout avant les autres. La tentation est grande pour Ritchie d’abuser de ces artefacts mais il parvient à rester à la frontière de l’abus pour nous servir une aventure plutôt plaisante du célèbre héros dont l’auteur n’imaginait sans doute pas que son détective finirait en bad guy maniant aussi bien les arts martiaux qu’il goûtait sans modération aux délices des vapeurs d’opium. Si Downey a une fâcheuse tendance à sur jouer pour masquer son manque de crédibilité sur les cascades, Jude Law dans cette deuxième aventure est parfaitement entré dans le rôle du docteur Watson. L’univers visuel de Ritchie fait à certains moments penser à celui de Laurent Boutonnat le metteur en scène des clips de Mylène Farmer. Ritchie semble avoir trouvé le support idéal pour son cinéma survitaminé grâce à Sherlock Homes qui lui permet de toucher un plus vaste public.
Deux ans après avoir réalisé le premier Sherlock Holmes, Guy Ritchie fait donc du détective de génie, qu'il a d'ailleurs transformé en un détective de génie déjanté et rock 'n' roll, une franchise. Et après tout pourquoi pas, puisque ce second volet est tout aussi sympathique que ne l'était le premier. Sherlock Holmes a toujours été réputé pour être l'homme à l'esprit le plus affûté de son époque. Jusqu'au jour où le redoutable professeur James Moriarty, criminel d'une puissance intellectuelle comparable à celle du célèbre détective, fait son entrée en scène. Il a même un net avantage sur Holmes car il met non seulement son intelligence au service de noirs desseins, mais il est totalement dépourvu de sens moral. Partout dans le monde, la presse s'enflamme : On apprend ainsi qu'en Inde un magnat du coton est ruiné par un scandale, ou qu'en Chine un trafiquant d'opium est décédé, en apparence, d'une overdose, ou encore que des attentats se sont produits à Strasbourg et à Vienne, et qu'aux Etats-Unis, un baron de l'acier vient de mourir. Personne ne voit le lien entre ces évènements qui semblent sans rapport, hormis le grand Sherlock Holmes qui y discerne la même volonté maléfique de semer la mort et la destruction. Et ces crimes portent tous la marque du sinistre Moriarty. Mais ce dernier semble avoir systématiquement un coup d'avance et semble tout près d'atteindre son objectif. S'il y parvient, non seulement sa fortune et son pouvoir seront sans limite, mais le cours de l'Histoire pourrait bien en être changé à jamais. Dès les premiers instants, on remarque que l'expression, "On prend les mêmes et on recommence", n'aura jamais été aussi bien adaptée à la situation. En effet, tout ce qui faisait la réussite du premier volet est ici présent ; Le scénario est habile, les pointes d'humour onctueuses, les costumes et les décors sublimes, Robert Downey Jr. et Jude Law à tomber... De plus, ce qu'a fait Guy Ritchie des personnages de Holmes et de Watson, ce dépoussièrement d'un mythe, est toujours aussi jouissif. Il y a cependant une différence notoire entre Sherlock Holmes et Sherlock Holmes : Jeu d'ombres. En effet, ce second volet est beaucoup plus orienté sur l'action que ne l'était son aîné. Ainsi, si les séquences d'action sont encore plus impressionnantes, l'aspect enquête est un peu moins prononcé, ce qui est dommage. De plus, la fin du film, bien que sympathique, reste cependant assez facile dans sa manière d'annoncer une possible suite. Mais ne boudons pas notre plaisir. Malgré un second volet très légèrement inférieur au premier, celui-ci reste un divertissement tout à fait convenable.
Malgré ses qualités visuelles et son charme indéniable, Sherlock Holmes version Ritchie s'était avérée être un blockbuster assez déroutant, aux personnages très éloignés de l'esprit de ceux d'Arthur Conan Doyle. Sa suite lui ressemble en tout point - et c'est donc un film agréable - si ce n'est que je l'ai trouvé légèrement moins inspirée et aboutie que le premier opus, sorti deux ans plus tôt. Le long-métrage reste sympathique mais constitue à nouveau une déception si l'on espère de lui un film policier sombre, à l'ambiance travaillée (ce que possédait au moins le premier) et aussi intelligent que le héros qu'il expose. 2 heures d'aventure parsemées d'une touche d'humour, et un couple Law/Downey Jr. qui fonctionne toujours aussi bien, voilà ce que je préfère retenir de cette production Warner qui n'aura tout de même pas totalement satisfait les attentes qu'elle suscitait.