Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Cinéphiles 44
1 355 abonnés
4 167 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 14 novembre 2024
Réalisé par Steven Soderbergh "Piégée" est un thriller d'espionnage qui reste en surface malgré son potentiel. Le film suit Mallory Kane, une agente secrète interprétée avec une froide efficacité par Gina Carano, dans une série de missions et de trahisons. Soderbergh maîtrise l'esthétique, avec une réalisation stylisée et des scènes d'action bien chorégraphiées qui bénéficient d'un casting talentueux, incluant Michael Fassbender et Ewan McGregor. Cependant, malgré l'énergie de Carano et le style visuel, l'intrigue manque de profondeur, et les personnages semblent sous-développés. Le film reste divertissant, mais ne parvient pas à marquer les esprits.
Le début parfait !!! La meuf faisait trop bad ass whatttt!! Et au fur et à mesure ça traîne en longueur on a compris c’est elle la plus forte et en une nuit elle se venge de tout le monde 😅🤣 Non trop dommage
Curieuse incursion de Soderbergh dans l'actioner d'espionnage, "Haywire" est mené par Gina Carano, ancienne combattante MMA et propose des combats à mains nues soignés, probablement son meilleur atout. L'intrigue est à la fois complexe, confuse, ennuyante et manque cruellement d'originalité. Il y a comme un sentiment de nonchalance, peut-être dû à la rapidité du tournage, comme si Soderbergh l'avait envisagé en dilettante. L'ensemble manque de conviction et d'ambition mais s'avère plutôt élégant. Le casting achèvera de faire passer la pilule avec aisance mais c'est bien l'oubli qui l'emportera au final.
Étrangement mal aimé par le public, " piégée " ( 2011).est pourtant une réussite de S Soderbergh , un des meilleurs réalisateurs americains de sa génération.
La filmographie du cineaste se caractérise par le changement de ton qui oscille entre le cinéma grand public et le cinéma d'auteur avec une vitesse d'exécution qui lui fait parfois perdre en route une partie de son public.
S'inscrivant dans la tradition du film de vengeance, agrémenté de poursuites enlevées et de bagarres savamment orchestrées, " piégée " offre comme aspect nouveau, un héros féminin qui concurrence le masculin sur son propre terrain.
L'interprétation est confiée à la très jolie et photogénique première championne du monde féminine de MMA dont la carrière s'etiolera quelques années plus tard en raison de déclarations complotistes que le milieu du cinéma et de la télévision ne lui pardonneront pas.
Tirant par son aspect formel du côté de " la mémoire dans la peau" voire à certains passages de " kill bill" de Tarantino, c'est une sacrée réussite rondement menée.
La première scène est d'anthologie et " piégée tient la route presque jusqu'au bout. On pourra lui reprocher son dernier quart d'heure, un peu trop embrouillé pour ne pas désarçonner le grand public auquel le film s'adresse.
Le public hexagonal reconnaîtra la présence de Mathieu Kassovitz dans un petit rôle ou il n'excelle pas.
Y-a-t-il un scenario dans ce film ? On ne trouve aucune thématique, aucun fil conducteur, aucune logique... Que des dialogues longs vides de sens qu'on pourrait presque réduire à des onomatopées pour clarifier le déroulement du film. La scène de bagarre de début vous donnera le ton: du grand n'importe quoi irréaliste. Next....
C'est le genre de film que je ne comprends pas: pourquoi un si beau casting, pour un film aussi cheap avec un resultat aussi mauvais ?! Y a de très longues minutes sans le moindre scénario, et quand y en a un, c'est sans saveur. Les scènes "d'action" sont plates, à l'ancienne. La musique aussi est catastrophique, digne d'un Julie Lescaut de '99. C'est incompréhensible tellement c'est mauvais, et tellement ça n'aurait pas dû l'être.
4 521 abonnés
18 103 critiques
Suivre son activité
0,5
Publiée le 18 juin 2021
Je dois commencer par dire que j'ai ri tout au long du film bien que ce n'était pas son but. Le seul problème est que ce n'était pas du tout une comédie. Les dialogues pénibles et l'intrigue inexistante m'ont presque fait arrêter ce film au milieu. Mais je suis resté stoïque en attendant que l'intrigue prenne forme et que l'action s'accélère mais cela n'a jamais été le cas. Pas un seul personnage n'est développé et la plupart du temps ce n'est qu'une série de discussions fades et sans intérêt jusqu'à la fin de cette histoire sans queue ni tête. Il ne s'agit pas non plus d'une fin à la Fight Club ou à Usual Suspects mais simplement d'une récapitulation de ce qui s'est passé. Si l'intrigue est mauvaise ce n'est pas la pire partie du film. Certaines scènes d'action sont tout simplement incroyablement ennuyeuses. Je ne m'attendais pas à une intrigue bien développée mais je m'attendais au moins à de bonnes séquences d'action. Que ce soit la poursuite en voiture où elle roule à reculons à environ 8 kilomètres a l'heure ou le sprint stupide sur la plage tous était incroyablement ennuyeux et stupide...
Edwan McGregor, Antonio Banderas, Mickaël Douglas, Mathieu Kassovitz, et Gina Carano dans le rôle principal... belle brochette d'acteurs, mais le spectacle reste limite passable, avec un scénario tiré par les cheveux et une mise en scène de piètre qualité. On n'y croit pas une seconde, notamment dans les scènes de combat où l'héroïne met facilement à terre des mastodontes.
( après avoir lu quelques-unes des différentes critiques concernant ce film, je suis consterné et me sens comme "obligé" d'apporter la mienne )
Qu'on se le dise : "Haywire" est un excellent film !
Casting au top, scénario simple et efficace, histoire réaliste et parfaitement rythmée, bastons de dingues, bande originale qui laisse toute sa place à l'image, tout colle ! * Après, si vous souhaitez vous divertir devant un énième navet réchauffé des années 90 passez clairement votre chemin avec Haywire ! il n'y a ici aucun effet pyrotechnique irréaliste, aucune caricature de terroriste qui menace le mode de vie occidental, aucune baston qui ne tienne plus de la danse classique que du gros MMA, aucune chute du personnage principal du 25ème étage sans la moindre égratignure, aucune propagande à deux balles genre loi du talion bien 'ricaine du héro qui sauve le monde à la fin... etc
Tout est ici à sa place : Carano est magnifique, emporte tout sur son passage, Soderberg bien que Soderberg nous surprend une nouvelle fois par ses choix audacieux !
"Haywire" est définitivement un excellent film d'action, et bien plus encore ;)
Dans "piégée" Soderbergh m'a totalement perdu en route. Ca démarre en cours d'histoire puis se perd dans des flashbacks incompréhensibles pour mon petit cerveau. On a beau faire un film d'espionnage "originalité" ne veut pas forcément dire "complexité" et à force de faux semblants pour un pseudo twist Soderbergh brouille trop les cartes. Pour ce qui est du déroulement j'ai eu droit à une sorte de sous Jason Bourne. Reste la beauté de Gina Carano, star du MMA, mais c'est peu pour faire un bon film. 2.5 / 5 pour la dame et ses combats sympas
Le sérieux, la rigueur et la minutie déployés dans les combats, les poursuites en bagnole, les filatures, l’usage du matos d’espion professionnel, tout cela fait forte impression. Hélas tous ces efforts contrastent avec la vacuité du scénario, et la pauvreté des dialogues, et le manque de vraisemblance de certaines situations. Et pour cause, l’explication finale de l’intrigue se fait par des bribes rapides de conversations en flashback qui n’éclairent en rien le spectateur. Celui-ci n’en menait déjà pas large après une heure trente de répliques archi énigmatiques échangées entre les personnages. Plusieurs d’entre eux semblant d’ailleurs jouer un double, voire un triple jeu. Alors on s’interroge sans parvenir à savoir vraiment quelles étaient les véritables motivations des uns et des autres. De plus, on peut déplorer que la traduction française « piégée » soit aussi inexacte que stupide. Un : Haywire ne veut pas dire « piégé ». Deux : ce titre dévoile d’entrée, l’un des deux principaux éléments de suspense de l’intrigue. Et le pompon, il occulte sa portée ambivalente. La personne qui est « haywire » (= parti en vrille) n’est pas celle que l’on croit. Une telle médiocrité surprend d’autant plus chez Soderbergh, car, à maintes reprises, il nous avait habitué à l’excellence (Sexe, mensonges et vidéo, Kafka, Traffic, Bubble…entre autres petits bijoux)