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Henrico
169 abonnés
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1,5
Publiée le 17 juillet 2018
Le sérieux, la rigueur et la minutie déployés dans les combats, les poursuites en bagnole, les filatures, l’usage du matos d’espion professionnel, tout cela fait forte impression. Hélas tous ces efforts contrastent avec la vacuité du scénario, et la pauvreté des dialogues, et le manque de vraisemblance de certaines situations. Et pour cause, l’explication finale de l’intrigue se fait par des bribes rapides de conversations en flashback qui n’éclairent en rien le spectateur. Celui-ci n’en menait déjà pas large après une heure trente de répliques archi énigmatiques échangées entre les personnages. Plusieurs d’entre eux semblant d’ailleurs jouer un double, voire un triple jeu. Alors on s’interroge sans parvenir à savoir vraiment quelles étaient les véritables motivations des uns et des autres. De plus, on peut déplorer que la traduction française « piégée » soit aussi inexacte que stupide. Un : Haywire ne veut pas dire « piégé ». Deux : ce titre dévoile d’entrée, l’un des deux principaux éléments de suspense de l’intrigue. Et le pompon, il occulte sa portée ambivalente. La personne qui est « haywire » (= parti en vrille) n’est pas celle que l’on croit. Une telle médiocrité surprend d’autant plus chez Soderbergh, car, à maintes reprises, il nous avait habitué à l’excellence (Sexe, mensonges et vidéo, Kafka, Traffic, Bubble…entre autres petits bijoux)
J'adore Gina Carano. Non seulement, elle est balèze, redoutable au corps à corps mais en plus flotte sur son visage toujours un demi-sourire qui la rend cool et très attachante. Sous la houlette d'un réalisateur expérimenté et accompagné d'un joli petit monde chez qui elle a dû recevoir plein de conseils pour gagner de l'expérience (Michael Douglas, Antonio Banderas, Mathieu Kassovitz, Channing Tatum, Ewan McGregor, Michael Fassbender), j'étais curieux de voir ce que ça allait donner. Une sorte de Jason Bourne au féminin avec plein de lieux exotiques à visiter. Las. Le rythme n'est pas du tout le même. Pourtant avec une telle puissance de frappe, il y avait matière à aligner plein de scènes d'action. Mais non. Les bastons, même si elles valent le coup, sont trop rares et soulignées, comme pour la course-poursuite à Barcelone, d'une espèce de musique d'ascenseur assez horripilante. Comme si en fait Soderbergh n'en avait cure. Comme si c'était un passage obligé dans ce genre de film alors que c'était plutôt le récit d'espionnage qui l'intéressait. En dehors de ces bagarres traitées par-dessus la jambe, c'est une histoire touffue qui nous est proposée à base d'agents secrets, de trahisons, d'amitiés pour le meilleur et pour le pire. Pour mon premier Soderbergh, je suis moyennement emballé. Mais comme il aime bien alterner les genres cinématographiques, c'était sans doute bien pour lui qu'il essaie.
Moyennement convaincu par ce film d'espionnage/action de Steven Soderbergh. La faute première à une intrigue confuse et peu palpitante. La faiblesse du scénario est tout juste compensé par la mise en scène du cinéaste, esthétisée avec des scènes d'action sortant de l'ordinaire. De plus, "Haywire" est dôté d'un casting impressionnant pour un film à budget réduit (23 millions de dollars). Encore une fois, c'est bien l'intrigue qui vient plomber les autres qualités de ce film.
A voir et surtout à revoir. Le scénario est compliqué si bien que la première fois, j'ai apprécié le film pour le jeu des acteurs et plus particulièrement pour celui de l'actrice Gina Carano, une présence et un charme peu ordinaire bien loin de l'image de bimbo prétexte que l'on voit d'habitude dans ces films d'action. La deuxième fois, l'intrigue révèle ses méandres et la troisième permet de savourer l'ensemble.
Bon ça fait 20 min et j'arrête. Un casting 5 étoiles ne fait pas tout. La preuve en image. On nous jette dans une intrigue qu'on ne comprend pas, mais qu'on n'a pas non plus envie de comprendre. La photographie est naze, on dirait un téléphone film. Steven, WTF ?
Franchement je n'ai pas trouvé ce film vraiment mauvais comme la plupart des gens,c'est un bon film de série B,et malgré le scénario nanardesque vu et revu,Gina Carano joue bien son role et le film n'est pas désagréable à regarder.
film raté de À à Z y a rien à sauver. une actrice bulldozer cadrée par des stars paumees sans scénario. il faut voir le film pour rigoler un coup. série B....nul
Steven Soderbergh continue à tourner plus vite que de raison et se fourvoie une fois de plus en nous livrant un film d’action bas du front qu’il tente de complexifier à l’aide d’un montage très cut qui se voudrait novateur et qui ne sert qu’à paumer le spectateur. On ne sait jamais vraiment qui parle, et surtout de quoi. Le casting est alléchant mais le réalisateur est incapable de mettre en valeur ses acteurs qui ne sont que des ombres à la merci de cadrages foireux, d’angles soi-disant tarabiscotés. Bref, le cinéaste se livre une fois de plus à des expérimentations d’un goût douteux. Il est évident qu’il se fait plaisir, mais a-t-il pensé un seul instant à celui du spectateur ? Pas sûr du tout.
Un mélange de james bond et de Jason bourne au féminin,de l'action en veut tu en voilà, mais comme souvent des invraisemblances énormes, mais le film passe très facilement sans prise de tête.
Si je comprends l’envie de Soderbergh de se frotter à tous les registres sans exception, il fait ici une grosse sortie de route avec ce prétendu thriller d'action. Je dis bien "prétendu", car Soderbergh accumule tous les clichés du genre, ne renouvelle presque rien et commet maladresse sur maladresse: les scènes de combat sont assez grossièrement filmées, le montage du film en fait une tartine d'allers-retours plutôt indigeste pendant une bonne heure, les personnages sont fades et mal servis en dialogues (avec la brochette d'acteurs qui défile ici, c'est quand même étonnant que ce point n'ait pas été plus travaillé), et plusieurs énormités scénaristiques donnent envie de bondir de son siège. C'est un plantage sur quasiment toute la ligne, ce qui fait que la fin n'intéresse même pas, on aura décramponné avant. Reste le charme de Gina Carano mais c'est hélas bien maigre.
Une mercenaire dont l’agence privée est embauchée par le gouvernement a pour mission d’exfiltrer un journaliste Chinois en Espagne. Malgré ce succès elle réalise que ledit otage a été vendu à une autre agence pour mieux l’abattre, dans un scenario où elle représente la coupable idéale. Elle n’a plus d’autre choix que de retrouver les responsables au travers d’une épopée qui jongle entre les bastons, les trahisons, les complots, les meurtres et qui impliquent plusieurs organisations. Dans ce thème, vu et revu, de l’héroïne seule contre le monde, on passe un très bon moment, à peine décérébré, où il faut surtout apprécier l’action et les combats menés par une authentique free-fighter, Gina Carano, pour ne rien gâcher belle comme un orage, et secondée par un casting de choix, Fassbender, Mac Gregor, Tatum, Douglas, Banderas, qu’on a toujours plaisir à voir.
Les exploits d'une espèce de superwoman bondissante et invincible aux prises avec des faux gentils et des vrais méchants. Non seulement on n'y comprend rien du tout, mais tout cela ne suscite pas le moindre intérêt.
On est loin de la trilogie des Jason Bourne en terme de réalisme (aussi bien pour l’histoire que pour les combats et cascades). Ici, on est dans la série B avec certaines chorégraphies très (trop) décomposées pour être crédibles, des fausses vitres en « rubber glass » tout sauf réalistes, etc. Côté espionne, pro du combat, je préférais et de loin le « Au Revoir, à Jamais » (The Long Kiss Goodnight, 1996) de Renny Harlin avec Geena Davis et Samuel L. Jackson beaucoup mieux réalisé, scénarisé et interprété. Je suis d’autant plus déçu par ce film que j’en attendais vraiment que du bon vue la composition de l’équipe du film et ce à tous les postes : côté réalisation (avec Steven Soderbergh qu’on ne présente plus mais qui est en perte de vitesse après sa période de gloire dans les années 1989-2001) et scénario (Lem Dobbs à qui l’on doit quand même « L’Anglais » (The Limey, 1999) et « Dark City » (1998) d’un tout autre niveau) mais aussi avec un casting grandiose (Michael Fassbender, Ewan McGregor, Mathieu Kassovitz, Antonio Banderas, Michael Douglas…). Comme quoi l’addition de talents individuels, comme dans le football, n’est pas gage de réussite collective !