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chrischambers86
13 706 abonnés
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5,0
Publiée le 30 avril 2011
"Midnight Cowboy" est un point culminant dans la carrière de John Schlesinger, puisqu'il obtient l'Oscar du meilleur film (le premier film classè X à remporter l'Oscar), et confirme le talent de Jon Voight et Dustin Hoffman - tous les deux extraordinaires, au-delà de tout èloge - , acteurs dont il va accèlèrer la reconnaissance par le grand public! Ce film admirable, èvoquant les tribulations tragi-comiques de deux amis à la dèrive, qui tentent de survivre dans la jungle de New York, est une des premières transpositions commerciales de l'univers et des sujets (prostitution masculine, par exemple) du cinèma underground, et plus particulièrement des rèalisations d'Andy Warhol! A ce titre, Schlesinger est associè au renouvellement de la production hollywoodienne de la fin des annèes 60! Prenant pour cadre le quartier de New York dègradè des paumès et des dèviants (de Greenwich Village à Park Avenue, en passant par la partie sud de Central Park et de Times Square), "Midnight Cowboy" dècrit avec beaucoup de compassion le destin inoubliable de Joe Buck et de Ratso Rizzo que le hasard rèunit, la naissance d'une amitiè rarement atteinte au cinèma! Le cinèaste rythme remarquablement cette descente aux enfers longue, froide et pènible, de flash-back douloureux sur le passè texan de l'ètalon benêt et de fantasmes dèlirants du petit rital infirme, en s'intèressant aux rapports humains plutôt qu'aux styles, ce qui explique que son "Midnight Cowboy" soit toujours èmouvant! On notera la chanson mythique du gènèrique de dèbut, "Everybody's Talkin'" de Fred Neil pour ce pur chef d'oeuvre d'èmotions, ou le duo de paumès lègendaire Jon Voight-Dustin Hoffman allie parfaitement la fascination et le dèsespoir! Une perle du 7ème art...
Un drame puissant et poignant dans lequel John Schlesinger dépeint l’envers de l’Amérique durant l'époque charnière des années 1960-1970, à travers l’histoire d’une amitié : celle de Joe Buck et de Rico Rizzo, deux personnages livrés à la dure réalité de la jungle new-yorkaise. Tout au long du film, Jon Voight et Dustin Hoffman sont extraordinaires de sobriété, de simplicité et de justesse. Une réalisation qui met à mal le rêve américain !
film culte,Jon Voight avec sa gueule de jeune premier , taillé pour ce role, à l'époque ça devait faire jaser la prostitution masculine , le monde la nuit psyché les pd, les lesbos ,les transs,ma solitude, la misere humaine et sociale , hoffman était déjà una cteur surdoué mais là il transcende le role de petit loser arnaqueur , j'ai bien aimé la photo de Maryline monroe seins nus quand Voight se met devant le miroir , ce film est accompagné par une B.O de folie composé par John Barry , un vrai film quand Hollywood savait faire des films
film culte,Jon Voight avec sa gueule de jeune premier , taillé pour ce role, à l'époque ça devait faire jaser la prostitution masculine , le monde la nuit psyché les pd, les lesbos ,les transs,ma solitude, la misere humaine et sociale , hoffman était déjà una cteur surdoué mais là il transcende le role de petit loser arnaqueur , j'ai bien aimé la photo de Maryline monroe seins nus quand Voight se met devant le miroir , ce film est accompagné par une B.O de folie composé par John Barry , un vrai film quand Hollywood savait faire des films
Macadam Cowboy nous fait suivre les aventures de Joe Buck, un jeune texan au look cowboy qui n'a qu'une seule idée en tête rejoindre New York à fin de vivre le rêve Américain, il est sur qu'avec sa bouille d'ange et son look d'homme sur de lui il pourra devenir le chouchou de ses dames et qu'elles le paieront pour être avec lui, en gros il compte se prostituer mais au niveau des femmes riches bien évidement. Pour rendre l'histoire moins guillerette et plus réaliste Joe Buck va tomber de haut quand il comprendra que le rêve Américain n'est pas à la porté de tous.
John Schlesinger dont je n'avais vu que "Marathon Man" dépeint ici une Amérique inaccessible et réaliste où devenir grand relève du fantasme, le tout jeune Jon Voight incarne ici un de ses premiers grands rôle, c'est d'ailleurs grâce à ce film et un peu plus tard avec "Délivrance" qu'il se fera vraiment connaitre, il est en tout cas génial dans ce film, m'étonne pas qu'il est vite était connu après ça, il est accompagné et je le cache pas j'ai voulu voir ce film pour lui du grand voir même du géant Dustin Hoffman, qui lui à l'époque venait de se faire connaitre avec "Le Lauréat", son rôle est ici radicalement différent et il explose dedans. Il est même renversant, il perd sa voix grave (en VO) pour laisser la place à un accent italien, son bronzage est également réussi, il arbore à merveille le style italien et sa jambe, bon sang sa jambe, c'est impossible de boiter volontairement comme ça, rien que pour ça ce mec est géant, il sait s'adapter à tous les rôles. Et pour preuve qu'il sait s'adapter: la scène où lui et Voight traverse la rue, un taxi pile devant eux, ce n'était pas prévu et Hoffman a su improviser à merveille en tapant sur le capot et en criant en VO une réplique culte à mon sens (I'm Walkin Here !/Je marche ici !). Bref j'arrête de cirer les pompes ou plutôt d'admirer ce mec, ce n'est tout de même pas le sujet.
Cette aventure malgré tout assez sombre est plaisante à suivre, les personnages sont très bien écrits, le tout est livré par une mise en scène réussie, ainsi qu'une bande son attrayante.
Un film puissant et absolument poignant. Macadam Cowboy conte l'histoire d'une amitié : celle de Joe Buck et de Rico Rizzo, deux marginaux livrés à la dure réalité de la jungle new-yorkaise. Alors que Joe s'exerce sans succès à la prostitution et qu'il se nourrit d'une multitude d'images inhérentes à l'American Dream ( argent, confort, matérialisme, idéalisation des grandes stars hollywoodiennes...), Rico se résigne à vivre de misère et de débrouille... La solitude les réunira afin qu'ils puissent réaliser ensemble un projet salvateur : partir en Floride, l'Etat du soleil et de la noix de coco... John Schlesinger adopte un style volontairement underground pour mieux nous imprégner de cette culture à laquelle appartiennent nos deux héros ( mais aussi de grands artistes tels que William Burroughs et, plus récemment, Gus Van Sant...). Macadam Cowboy est également connu pour sa musique ( la chanson Everybody's Talkin' mais aussi le thème bouleversant de John Barry ) et pour le scandale qu'il créa à sa sortie en 1969... Pourtant, quand on considère son succès et sa valeur artistique, on a du mal à croire qu'un tel film puisse être interdit. Excellent et indémodable.
Macadam Cowboy est avant tout une des plus sublimes histoires d'amitié du cinéma,entre 2 marginaux dans un New-York désenchanté.On suit d'une façon incroyablement immersive(grâce à la mise en scène presque documentaire de Schlesinger) la descente aux enfers de ces 2 rejetés sociaux et on s'attache petit à petit à eux.La force de ce film tient aussi par un vrai pamphlet sur la désillusion du rêve américain et le spectateur finit par se poser des questions sur son propre avenir aussi...Et le duo d'acteurs?Formidable,Voight arrive à donner de la consistance à un personnage candide et Dustin Hoffman délivre la meilleure prestation de toute sa carrière dans la peau de ce SDF escroc mais écorché vif.Il faut aussi mentionner John Schlesinger qui filme son histoire comme un reportage et parfois,se laisse aller à des scènes "onirico-psychotiques" absolument réussies! Film très émouvant et pas loin du chef d'oeuvre...
Un film qui colle à son époque mais qui garde la même force et la même justesse qu'à sa sortie. Hoffman et surtout Voight nous offrent 2 compositions impeccables.
Une satire urbaine capillo-tractée mettant en scène un cul-terreux du Texas, mignon mais ô combien cupide, orgueilleux et surtout naïf. La première demi-heure est plutôt plaisante. On découvre notre petit cowboy qui, arrivant à New-York la fleur au fusil, se fait marcher sur la gueule à tous les coins de rue. Le film balance alors entre comique et pathétique. Les quelques flash-backs qui émaillent cette première partie permettent de relancer régulièrement l'intérêt du spectateur. Le côté farfelu des personnages croisant la route du héros laissent toutefois le spectateur sceptique. Dans la seconde partie du film, Dustin Hoffman occupe plus intensément le devant de la scène. Paradoxalement, "Midnight cowboy" devient dès lors soporifique. Le scénario s'enlise complètement, il ne se passe quasiment plus rien. Le final n'est pas trop mal mais ne sauve en rien l'intérêt film. Du coup, on peut légitimement se demander ce qui est le plus étonnant : que "Midnight cowboy" ait été classé dans la catégorie films pornographiques à sa sortie, ou alors qu'il ait reçu la bagatelle de trois oscars en 1970 ? Dans une Amérique puritaine, les deux sont probablement liés...
Réalisé par un John Schlesinger à son sommet et rythmé par la magnifique chanson « Everybody's Talkin » de Nilsson, « Macadam Cowboy » est l'incarnation du Nouvel Hollywood dans ce qu'il faisait de mieux. Deux losers magnifiques, portrait saisissant d'un rêve américain complètement insaisissable et fantasmé, ton désabusé mais presque tendre... L'oeuvre échappe étonnamment aux conventions pour nous offrir quelque chose d'inattendu, de poignant alors que ses héros n'avaient a priori rien pour nous séduire. C'est sans doute l'une des grandes forces du film : que l'on se sente concerné à 200% par les galères de ce duo improbable remarquablement joué par Jon Voight et Dustin Hoffman, infiniment plus riche, complexe et intrigant que la plupart des héros lisses et sans saveur que l'on peut voir régulièrement aujourd'hui. Les humiliations ont beau être ainsi continuelles, on a envie de croire avec eux à un avenir meilleur (remarquables scènes rêvées d'un Miami considéré comme l'eldorado) pour se retrouver finalement encore plus bas que terre. Un film dur, mais puissant, difficile à raconter ou à décrire, mais que l'on oublie pas de sitôt : remarquable.
Un peu trop surestimé à mon goût, ce film vaut surtout la peine d’être vu pour Dustin Hoffman, qui prouve déjà qu’il est un de ces acteurs qui peuvent tout jouer : il crève l’écran en petit escroc malade. Jon Voight est également très bon mais l’idée de départ est sous-exploitée et desservie par une mise en scène assez banale (excepté quelques scènes). Reste la belle histoire de deux paumés de la vie qui se démènent pour survivre dans un monde qui les dépasse…
Ce film avait du faire grand bruit lors de sa sortie en salles, à en voir sa classification (classé X, ce qui équivaut à une interdiction au moins de 17 ans aux Etats-Unis) et vu le thème du film. Macadam Cowboy (1969), c’est l’histoire de Joe Buck qui quitte son Texas natal pour aller s’installer à New York. La transition est plutôt violente pour lui mais bizarrement, il trouve ses repères rapidement et devient gigolo, persuadé que son look de cowboy lui ouvrira toutes les portes. Il fait la connaissance de Rital, dit Rico, une petite frappe qui vit dans un immeuble insalubre et promis à la démolition. Tous deux rêvent d’une vie meilleure et se promettent de rejoindre la Floride dès qu’ils en auront les moyens. Critique sociale où le rêve américain n’existe plus, John Schlesinger signe ici l’un de ses plus beaux films (avec Marathon Man - 1976). Un drame d’une puissance palpable, interprété par deux superbes acteurs : Dustin Hoffman & Jon Voight (qui se fera connaître auprès du grand public grâce à son interprétation). Une œuvre portée aussi par une très belle B.O et entrecoupée de flash backs récurents à la fois tristes ou drôles. Si les acteurs principaux furent nommés à l’Oscar du Meilleur Acteur, John Schlesinger ne repartit pas les mains vides, puisqu’il remporta l’Oscar du Meilleur Film, du Meilleur Scénario et enfin, celui de la Meilleure Réalisation !
Midnight cowboy (titre bien plus pertinent que celui qu'ils nous ont collé en France : Macadam cowboy, ce qui fait beaucoup plus penser à un road-movie qu'à un film sur un gigolo) est loin de ce à quoi je m'attendais. Comme je le pensais, c'est bien un film émouvant (la fin est superbe, rien à dire), mais c'est aussi très glauque, très acide, il y a à la fois une sorte d'attachement et de répulsion qui se créé pour ces personnages pathétiques mais opportunistes et plutôt égoïstes. Pour moi, le problème du film, c'est qu'il faut attendre les 3/4 de celui-ci pour voir apparaître de vrais enjeux intéressants (non pas que le reste du film soit inintéressant, mais bon, la fin l'est beaucoup plus). C'est vraiment un film qui montre une Amérique dépravée, marginale, pauvre et pitoyable, quelques fois de façon migraineuse (ce montage sur certaines scènes pour montrer la confusion des personnages est assez déstabilisant). Derrière cela l'interprétation de Dustin Hoffman et de Jon Voight est sans tâche. Un film étrange, inqualifiable, mais réaliste. À voir.