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Un visiteur
4,0
Publiée le 21 août 2013
J'ai vu ce film il y a longtemps et j'en garde un bon souvenir, une histoire touchante, "réaliste", un bon jeu d'acteurs. L'image n'est pas toute jeune mais le film reste plaisant. à voir.
John Voigt part en road trip dans un car, son chapeau de cowboy sur la tête, rêvant d'aventure citadine à NYC, accompagné par un classique de Willie Nelson, et hanté par de tristes souvenirs : Ca me plait. Arrivé à la grande pomme, il rencontre Dustin Hoffman version clodo. Intéressant, mais ensuite, tout va trop vite, tout est trop facile. Il veut se la jouer gigolo, et tout lui tombe dans la main. L'histoire stagne assez vite, mais ce film ne manque pas de charme, et les acteurs de talent, donc 3.5 tout de même
Macadam Cowboy ou comment briser le rêve américain. Film très efficace qui, avec une grande sobriété et simplicité de réalisation, dépeint le New-York des années 1960, des rêves impossibles et de la constante pauvreté. Dustin Hoffman et Jon Voight sont tous deux excellents dans cette histoire d'une amitié ambigüe. Le film est fluide, rythmé et les personnages ont chacun une évolution cohérente. Le genre de films qu'on voit de plus en plus, qui essaient de montrer le rêve américain irréalisable (et qui le font souvent avec tellement d'effets de montage que c'est parfois risible) mais ici c'est simple. C'est peut-être d'ailleurs l'une des grandes forces du film, montrer une réalité triste et morose avec une histoire et une réalisation simples sublimés par le très bon duo d'acteurs.
On a frisé le Grand Film ! Dérangeant à l'époque, superbement interprété, il manque un "monteur" à ce film, capable de laisser sur le plancher maints plans trop longs (la scène d'orgie, l'échec sexuel du Cow boy au départ de sa première vraie "relation")et un pathos psychanalitique trop lourdingue. Une demi-réussite.
Ennuyeux du début à la fin avec un scénario inexistant et une totale inexploitation des personnages. Je reconnais toutefois qu'il a le mérite de bien traiter la déception du gars qui arrive dans une grande ville avec des rêves pleins la tête. Il est vrai qu'il a de quoi se hisser au rang des films classiques, mais Macadam Cowboy ne m'a nullement séduit.
Je ne vais pas le cacher, je m'attendais à mieux de ce film, je m'attendais à un autre univers, mais c'est pas si mal, ce film montre à quel point la vie peut être dure et surtout cruel. L’univers de Macadam Cowboy est assez varié, il y de l'amitié, de la tristesse...Et aussi cette étrangeté. Ce film est assez étrange mais il n'empêche pas qu'il est bien, mais je suis déçu.
Un absent très étonnant du top 250 d'IMDB. Ce film est le premier à avoir poser le regard sur une certaine réalité sociale avec une vraie justesse, sans romancement, sans tabou. Il dresse un portrait touchant de la misère, sans jamais tomber dans le pathos, ni dans les clichés en général inévitables quand on aborde le sujet (du style : le père qui a un boulot de misère mais qui cherche à faire bonne figure devant sa famille, l'enfant en mauvaise santé, la mère désespérée par leur malheur commun,...). En effet, on évite à raison de nous présenter les deux protagonistes, tous deux criant de naturel, comme des victimes innocentes accablées par le destin ; le ton ne s'éloigne d'ailleurs jamais trop de la légèreté. Autant de choix artistiques qui paient. Très belle œuvre.
Chef d'oeuvre et trésor cinématographique. Comment passer à côté de deux rôles fabuleux, de deux personnages fascinant. Puissant, troublant à voir absolument. Un imensse bravo à dustin hoffman
Je redécouvre ce film en 2013, et j'avoue qu'il s'y dégage une telle poésie, que les personnages sont si touchants, qu'en dépit de son côté sombre et désenchanté, cela reste un réel plaisir de le revoir. Les prestations des acteurs sont évidemment excellentes, et la mise en scène est d'une liberté bien caractéristique de la fin des années soixante et des années soixante-dix. Un must.
Malgré ses défauts (quelques longueurs ou effets de style pénibles), Macadam Cow-Boy reste un des grands films sur l'envers du rêve américain, l'un des premiers à évoquer de manière aussi frontale l'enfer de la grande ville. Si l'ensemble est sans concessions, très noir et réaliste, il comprend néanmoins quelques touches d'humour, et surtout une immense compassion pour ses deux personnages. En effet, Macadam cow boy est aussi une magnifique histoire d'amitié, porté par deux acteurs au sommet de leur art. Tout en flirtant avec le cinéma underground, Schlesinger réalise donc une oeuvre universelle, à la conclusion bouleversante.
Film émouvant qui nous interpelle sur la misère dans la société de consommation, hormis cela j'ai trouvé le scénario ridicule avec une fin plus que prévisible. Seule l'excellente B.O et le super duo d'acteurs rattrape le tout. Je n'ai pas accroché à l'histoire que j'ai trouvé assez ennuyante, de plus les quelques flashback n'ont rien apporté aux films (surtout ceux avec Annie). Une grosse déception, mais ça n'en reste pas moins un classique que je ne regrette pas d'avoir vu.
Stop chef d'oeuvre. Une plongée dans la pauvreté, l'échec, la déchéance. avec un regard plein de compassion sur les destins brisés. Servi par un duo d'acteurs au sommet, Voight à contre-emploi complet, et Hoffman qui prend les tripes directement.
Un film à ne manquer sous aucun prétexte. Un des meilleurs du cinéma américain des années soixante: un générique inoubliable, des acteurs exceptionnels, avec en prime un passage mythique inspiré du cinéma underground d'Andy Warhol avec justement la participation d'autres personnalités "underground", telles que Paul Morrissey, Joe Dallessandro et Sylvia Miles.