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    Macadam Cowboy
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    4,0
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    181 critiques spectateurs

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    Kilian Dayer
    Kilian Dayer

    109 abonnés 838 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 décembre 2013
    Prostitution au masculin, homosexualité, squat, traîne misère, Midnight Cowboy, signé John Schlesinger, 1969, fût, à l’image du célèbre Easy Rider de Dennis Hopper, un film hautement provocateur dans l’univers alors très policé du cinéma américain. Contesté et contestable, le film fût pour autant chaudement accueilli dès sa sorite par un public et des critiques impressionnés par le culot de son metteur en scène, par les prestations presque dérangeante, de son temps, de Dustin Hoffman et Jon Voight, pour rappel tous deux nominés à l’oscar du meilleur acteur. Débarquant de son Texas profond, Joe Buck espère profiter du vivier féminin de la métropole New-Yorkaise pour vendre son corps. Très vite endetté, crève la faim, Joe se lie d’amitié avec Rizzo, petit tuberculeux italo-américain qui l’entraînera, dans son malheur, vers un nouvel exil.

    S’il n’est dès lors pas dans mon intention d’accabler le film sous le poids de critiques acerbes et irréfléchies, je n’ai pour autant jamais accordé crédit au long métrage, révélateur d’un nouveau dynamisme à la fin de années 60 mais cruellement désuet au jour d’aujourd’hui. Si parfois, les films sont des témoins immortels d’un temps révolu, souvent passionnant culturellement, ici l’écart social entre 1969 et le 21ème siècle terni allègrement la lecture d’une œuvre qui n’est plus ni choquante ni entraînante. Que Jon Voight et Dustin Hoffman, surtout le second, soient excellents n’y changent rien. L’on accède dès lors à une narration déphasée qui fit mouche à son époque mais qui ennuie de nos jours. Témoin d’une Amérique crasseuse en pleine restructuration, John Schlesinger avait pourtant le potentiel pour inscrire son film dans l’histoire.

    Encore une fois, à l’image du film contemporain de Dennis Hopper, le trip, la folie des personnages tue dans l’œuf toute réelle volonté de faire du film une plateforme culturelle. Si John Schlesinger parvient toutefois à faire ressortir divers éléments dans son film, le plus singulier d’entre tous est cette description miséreuse du New-York des années 60 et 70, crasseux, gris, immensément peuplé de la lie humaine comme de la fortunée classe première. Les deux personnages de Macadam Cowboy ne sont pour ainsi dire pas intégrés à cette énormité culturelle qui semble pourtant englober tout un chacun. Ne trouvant pas leur place dans la Grosse Pomme, nos deux compères s’enfuient, en dernier recours, vers le soleil de Floride. Pour être honnête, si le film aurait duré une heure de plus, la Floride aurait elle aussi été symbole d’enfer pour ce texan complètement paumé.

    Critique dissidente, oui, mais peu objective car se basant sur une vision d’aujourd’hui d’un film d’hier. Si bon nombre de classiques du cinéma ont vieillis avec les honneurs, prolongation de leurs époques, témoins de l’histoire, d’autres sont désormais à archiver, aussi cruelle que cela puisse paraître. Macadam Cowboy était peut-être un chef d’œuvre il y bientôt 45 ans mais ne l’est indéniablement plus aujourd’hui. Son propos est mort et enterrés. Un film vieux comme le monde qui n’aura pas percer les âges. Seuls Dustin Hoffman et Jon Voight sont les témoins de cet ovni télévisuel qui n’emballe malheureusement plus grand monde. 07/20
    teofoot29
    teofoot29

    86 abonnés 648 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 mars 2010
    Un grand film ponctué par un scénario original et des interprétations hors pairs.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 mars 2010
    Un film qui vaut le coup d'être vu, Dustin Hoffman et Jon Voight mènent tout deux une interprétation digne de rester dans les anales.
    Lord-Djiss
    Lord-Djiss

    24 abonnés 983 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 septembre 2010
    Un film culte à voir absolument pour les plus jeunes. Une comédie dramatique comme on en fait plus.
    darthbebel
    darthbebel

    25 abonnés 636 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 mars 2010
    Typique de cette période, et très bon. Les deux acteurs sont excellents, et les personnages très attachants. La musique est restée célèbre.
    Roub E.
    Roub E.

    952 abonnés 4 994 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 avril 2020
    Un classique du cinéma de la fin des années 60 qui me restait à découvrir. Avec sa désillusion sur le rêve américain il préfigure ce que va être le cinéma américain des années 70. Après honnêtement ce film ne m’a pas procuré grand chose. Mise à part retenir la grande prestation de Dustin Hoffman qui trouve ici un de ses plus grand rôle. J’ai du mal à définir ce qui m’a déplu, curieusement je trouve le film trop léger et trop austère par rapport à ce qu’il raconte. La Bo est elle en revanche remarquable.
    Yetcha
    Yetcha

    879 abonnés 4 398 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 février 2016
    Un duo extraordinaire écrasée par le charisme de Dustin Hoffman qui, malgré sa taille, en impose bien plus que Jon Voight. Une odyssée incroyable aux travers des états-unis qui est encore aujourd'hui une oeuvre superbe à contempler.
    fandecaoch
    fandecaoch

    1 038 abonnés 2 232 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 septembre 2015
    Macadam Cowboy : Un film assez spécial et osé qui montre certes un portrait différent de New York que l’on a l’habitude de voir mais le film a tendance a tourné en rond et accumulé les erreurs. Et c’est dommage car le film possède un sujet qui vaut de l’or, un duo d’acteur qui marche du tonner… Mais des le début, c’est bizarre, rien que l’intro, pendant 10 minute, on a la même musiques qui tourne en boucle avec des arrêts, en plus, la musique est génial mais elle est tellement fragmenté que ça en devint barbant et c’est le genre de défaut que l’on voit souvent dans le film. Pareil, une scène vers le milieu du film ou les deux personnages principaux vont à une soirée, on ne comprend rien et la réalisation nous embarque dans une overdose d’effets et pourtant, de manière général, la mise en scène est excellente et le film est très bien filmé mais des fois, ça chute. Venant au scénario, la narration est mal foutue au début, surtout pendant les flash back qui sont brouillons. Bon après, le film n’a pas que des défauts, le scénario est assez original malgré qu’il soit bizarre car on suit un cowboy qui va a New York pour se prostitué et il va avoir du mal. Mais, le point fort du scénario c’est l’amitié qui va trouver avec un vagabond très malade qui ne va pas lâcher, ça c’est la plus belle réussit du film. Surtout que les acteurs sont magistrales, surtout Destin Elfman qui est brillant et très juste comme d’habitude. Et autre point fort du film, le portrait que l’on nous fait, avec une dureté, une pauvrette qui s’émane du film, ça c’est émouvant. Donc voila, un film assez choc et provocateur, assez long a suive mais fait vous votre avis.
    Acidus
    Acidus

    720 abonnés 3 709 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 août 2013
    Une bien belle histoire que nous expose "Midnight Cowboy" avec ce "cowboy" qui part de son Texas natal pour se prostituer à New York dans laquelle il se liera d'amitié avec un SDF. La mise en scène et le duo d'acteurs font à lui seul le film. On regrettera juste le manque de mordant de l'intrigue et quelques scènes de remplissage.
    Akamaru
    Akamaru

    3 094 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 juillet 2010
    Fabuleux "Macadam Cowboy",toujours d'actualité par son panel de thèmes sombres abordés.Il en fallait du courage pour oser parler d'homosexualité et de prostitution masculine en 1969.John Schlesinger a très bien capté le désenchantement caractérisant la fin des années 60.Il a aussi épaté en son temps par sa mise en scène sophistiquée,insérant des flash-backs percutants,des expérimentations visuelles(la fête warholienne dans le loft)et des ellipses dynamisantes.Joe Buck,modeste et candide cowboy du Texas prend le bus,direction New York,pour vivre le rêve américain,en travaillant comme gigolo.Las,il est vite rattrapé par l'individualisme urbain forcené,la morosité ambiante et la pauvreté extrême.Sa rencontre avec Ricco,immigré italien estropié et tuberculeux va modifier ses priorités.2 marginaux,2 inadaptés en pleine errance,vivant de squats et de petits larçins.Une vision profondément pessimiste,voire cynique de Schlesinger,qui place cependant l'amitié au-dessus de tout.La musique composée par John Barry et Henry Mancini est entrée dans l'histoire du cinéma,alors que les 2 acteurs principaux livre des prestations éblouissantes.Si Dustin Hoffman,adepte de l'Actor Studios,joue constamment sur la corde raide,Jon Voight est simplement extraordinaire,à la fois timide,naïf,vulnérable,valeureux,opiniâtre.Un film emblématique de son époque.
    stanley
    stanley

    66 abonnés 756 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 août 2012
    Macadam cowboy est un très grand film, parfaitement intégré à l'époque charnière entre les années 60 et 70. C'est peut être d'ailleurs sa seule limite, celle de représenter le style de vie d'une période clef de la civilisation américaine. Il n'en reste pas moins un film magnifique, interprèté par un Dustin Hoffman pathétique (dans le rôle parfait du rat des villes) qui donne à son personnage une singularité triste sur laquelle on peut facilement s'apitoyer. Dans le rôle du rat des champs, John Voight, inadapté à sa façon, réalise ici une des meilleures interprétations de sa carrière. Le scénario, très intelligent, lui donne le rôle d'un personnage décalé aux fantasmes frustes, en quelque sorte un personnage de western des années 50 qui se retrouve confronté à la vie citadine de 1969. La façon dont John Schlesinger fait de lui le témoin de la cruauté de New York est époustouflante (les pubs incessantes et grossières, l'indifférence et le mercantilisme des gens...). Le film regorge aussi de superbes personnages secondaires qui flirtent avec la caricature sans jamais s'y précipiter. Macadam Cow boy est aussi un film très bien mis en scène telle l'alternance rapide de plans sur la ville ou le comportement incroyable de certains personnages. Le représentation de New York a aussi quelque chose d'unique car c'est aussi la première fois qu'on pouvait voir la ville de cette façon avec sa misère, son excentricité, sa part de rèves enfouis, sa morbidité, son individualisme. L'humour est loin d'être tout à fait absent de ce film (voir la danse de Voight et Hoffman pour se réchauffer du froid, le ridicule drôle et pathétique du gigolo cow boy). Il s'agit cependant d'un humour désespéré, ironique et tragique. Je pense à la scène où le gigolo baise une pute alors que les deux personnages pensent que l'autre est son client. Le glauque est cependant dominant dans ce film (la violence régressive du héros, la scène au cinéma où il se fait pomper le sexe par un jeune étudiant etc ).
    Truman.
    Truman.

    228 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 février 2014
    1969 l'année des hippies, du sexe sans limite, de la drogue et des protestations contre la guerre du Vietnam, mais cette année ne sera pas une année très colorée pour les deux protagonistes de Macadam Cowboy .
    L'un Joe Buck au style de cowboy part du Texas et rêve de devenir gigolo pour femmes riches a New York, le second Rico Rizzo boiteux et tuberculeux vit dans la misère la plus totale .
    La rencontre de ces deux personnages mènera alors a une amitié en quête d'argent pour survivre dans la grisaille d'un New York gangréné par la pauvreté .

    Gris, triste et touchant ce film nous montre un aspect différent du rêve Américain, l'aspect réaliste ou le personnage du cowboy revient à la réalité et se rend compte que ses espoirs sont broyés, rien n'est facile à gagner mais tout perdre est facile .
    L'amitié entre les deux personnages offre un duo qui fonctionne a merveille, la réalisation offre de magnifiques plans dans les rues de New York, sous le soleil de Miami ou encore quelques passages en noir et blanc qui font froid dans le dos .

    Macadam Cowboy est un film humain, touchant et intéressant pour sa vision d'une époque ou il n'était pas si facile de vivre .
    Redzing
    Redzing

    1 115 abonnés 4 469 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 mars 2009
    Schlesinger narre l'étrange balade dans le New-York de la fin des 60's de deux marginaux, un gigolo ambitieux et un escroc minable. Appuyé par une magnifique BO et par les interprétations sublimes de John Voight et Dustin Hoffman, "Midnight Cowboy" se veut réaliste voir presque cruel, et déstabilise assez vite le spectateur, son montage fascinant aidant. En bref, un film qui n'a rien perdu de son efficacité et qui secoue toujours autant.
    Julien D
    Julien D

    1 198 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 août 2013
    Dès l’écoute de la musique d’ouverture signée par Fred Neil, on sait que l’on est devant un film qui laissera une trace indélébile dans les mémoires des amateurs de grand cinéma. Puis commencent à se profiler ces deux personnages marginaux, un gigolo texan sans succès et un petit escroc handicapé, respectivement interprétés par les immenses bien qu’encore jeunes Jon Voight et Dustin Hoffman, et là l’émotio qui nait de leur amitié et de leur motivation naïve de courir après leur idée personnel du rêve américain se montre véritablement prenante. La ville de New-York ne sera sans doute plus filmée avec autant de noirceur avant le Taxi driver de Scorsese sept ans plus tard que dans ce Macadam Cowboy et son approche dramatique du monde de la nuit où règne le vice et sa construction narrative pleine de flashbacks appuyant le sentiment de mélancolie. Ce ton subversif et cette réussite formelle obtinrent tous deux leur reconnaissance dans sa paradoxale obtention d’une classification en film X et de l’oscar du meilleur film.
    Serge Riaboukine
    Serge Riaboukine

    49 abonnés 946 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 septembre 2009
    Une fable dramatique où sévissent deux comédiens en pleine forme. Deux personnalités opposées vont pourtant se rapprocher, par la misère qu'ils vivent l'un et l'autre. Par un rêve inaccessible, une vie rêvée sous le soleil de Floride... Si ce genre de scénario a vu le jour plus d'une fois - on pense par exemple à "L'épouvantail" - la réussite est ici total. J. Voight et D. Hoffman sont terribles, autant que leur destin tout tracé.
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