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kibruk
145 abonnés
2 547 critiques
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5,0
Publiée le 26 avril 2010
"Macadam cowboy" est un film qui aborde des sujets difficiles – très rarement traités – et d'une façon totalement maîtrisée. Jamais vulgaire, toujours émouvant, jamais larmoyant, le propos est d'un modernisme étonnant même si la réalisation est fortement datée années soixante dix. Ce film absolument surprenant, qui dynamite le rêve américain, constitue encore un choc quand on le voit plus de quarante ans après sa sortie.
Un grand classique qui est une vive critique de l'Amérique de l'époque et de son Amercan Dream. Le propos y est amer et on suit avec pitié la lente déchéance de ses deux personnages certes malhonnêtes et parfois antipathiques mais assez attachants, incarnés par 2 grands acteurs, Jon Voight et Dustin Hoffman.
Indéniablement, une des réussites du cinéma américain de la fin des années 60. Réalisée par le Britannique Schlesinger, qui abuse quelque peu d'effets psychédéliques qui finissent par faire douter de sa sincérité, "Macadam cowboy" est une œuvre qui fascine essentiellement par la composition de deux comédiens hors pair, qui incarnent deux facettes du même pays : l'Amérique des laissés pour compte, la naïveté et l'ignorance côté pile, le désespoir, la maladie et la lucidité côté face. Nous ne sommes pas ici au niveau de "L'épouvantail" mais en présence d'un film qui, près de 50 ans après son achèvement, reste un témoignage très estimable sur une époque.
Un film plutôt étonnant de part son intérêt et de son message . Dans un premier compte , Macadam Cowboy s'octroie un principe simple : New York est la ville du succès, de l'argent ; seulement au cours du film , deux personnages sympathiques s'allient pour le bonheur du public , car d'un côté un personnage sûr de soi , séducteur , de l'autre un homme simple , calme , mais trop complexé . Deux personnages atypiques , joués par deux grands acteurs ; Dustin Hoffman pour un prestation 5 étoiles et Jon Voight pour une interprétation , un peu en dessous de celle de Dustin mais toujours bonne . Un film qui vaut le détour, avec une misère accrue , mais reprise d'une manière plutôt classique , et décontractée , aux regards du scénario . Des scènes époustouflantes , comme celle de la soirée , où celle des ébats de Joe . En tout cas , la fin est prévisible , mais on peut pas goûter au fait que les 2 personnages sont attachants ...
John Schlesinger donne ces lettres de noblesses à ces acteurs. Dustin Hoffman et Jon Voight forme un binôme attachant et agrémente ce long métrage d'une jolie complicité. Le sujet est peu conventionnel pour l'époque et pourtant ce film sonne comme un " classique " Hollywoodien, dans ces phases sombres comme pour son aspect un peu plus étincelant. Un long métrage plutôt paradoxal mais aussi fort en intensité.
Macadam Cowboy est une comédie / drame assez particulier, qui m'a plutôt plu mais jamais vraiment emballé. Le pitch est extrêmement originale, surtout pour l'époque (même aujourd'hui, il serait moyennement bien vu, d'ailleurs, je ne connais pas d'autres films abordant cette thématique) : un cow-boy dont l'ambition est de devenir un gigolo pour être entretenue pour le restant de ses jours par bourgeoise new-yorkaise. New York a manifestement aux États-Unis la même réputation que Paris en France : la ville semble sur-bondée, avec une population mal aimable et toujours pressée. La relation entre Rizzo et Joe Buck est assez étrange, les deux personnages ne partageant pas grand chose (l'un est grand, jeune, beau et idéaliste, l'un est miséreux et aigri). spoiler: La fin est très touchante : la mort lente et progressive de Rizzo s'achevant peu avant leur arrivée à Miami.
Malheureusement, au-delà du pitch original, le reste de l'intrigue ne m'a pas complètement passionné et je n'ai pas forcément énormément adhéré aux personnages. Les flashbacks / hallucinations de Joe Buck sont assez perturbantes et pas toujours compréhensibles. Il n'y a d'ailleurs pas que les flashbacks qui sont perturbants, la scène de soirée mondaine est extrêmement dérangeantes. Les deux acteurs principaux sont très bons. Ils constituent un des points forts du film. Il y a une vraie alchimie entre Dustin Hoffman (excellent) et Jon Voight. On peut noter que ce dernier n'a pas peur de se montrer complètement nu plus d'une fois devant la caméra. C'est une comédie dramatique assez originale, mais qui n'est pas extraordinaire non plus à mes yeux.
L’histoire de ces deux inadaptés, qui auraient pu passer une vie solitaire s’ils ne s’étaient pas rencontrés, est touchante et terriblement triste. Ceux qui veulent leur dose d’optimisme peuvent passer leur chemin. La fin est magnifique. Cependant, l’ennui nous guette par moments, et on se demande où veut nous emmener le réalisateur. Dustin Hoffman est impressionnant, j’ai préféré son personnage à celui de Jon Voight, qui s’en sort aussi très bien.
J'ai découvert ce film par hasard un soir en zappant sur arte, et il s'avère qu'il a complètement bouleversé ma fin de soirée et les jours qui ont suivi. Un film lourd de sens, et qui n'a pris aucune ride aujourd'hui en 2007, 40 ans après. L'émotion qui m'a parcouru pendant les dernières minutes de cette oeuvre est, de loin, la plus intense que je n'ai jamais ressentie devant un film américain. Pourquoi chercher tous les mots puisqu'aucun n'expliquera réellement ce qu'a provoqué ce film en moi?
John Schlesinger nous entraîne dans un univers bizarre teinté de d'espoir. Un scénario ridicule pour un film culte du septième art. Seul le duo Voight-Hoffman l'illumine tant leur prestance vaut de l'or, ainsi que la BO (en français, c'est Monsieur Eddy qui chante "comme un étranger dans la ville"). Spectateurs, zappez si vous n'aimez pas Dustin et Jon !
Bof, vu les critiques sur ce film, je m'attendais à mieux. Je l'ai trouvé certes assez glauque mais plus ennuyeux qu'autre chose. Y'a pas vraiment d'intrigue, l'émotion est quasi inexistante à part à la scène finale.
Macadam Cowboy, un film qui fonctionne plus ou moins grâce à son duo d'acteurs : Jon Voight et Dustin Hoffman sont juste excellents et on s'attache rapidement aux personnages incarnés par les deux, ils prennent le film à bout de bras car niveau scénario c'est plutôt bâclé je trouve, le thème de départ était intéressant, il y avait également de bonnes idées mais le résultat final est plutôt mitigé, certaines scènes sont inutiles et d'autres qui ralentissent le film. Bref, à voir pour le duo seulement.
Encore l'un de ses films rendus inoubliables par sa B.O. , superbe complainte de harry nilsson " everybody's talkin" ayant fait le tour du monde. Mais réduire ce film splendide à sa BO serait absurde tellement il frise la perfection de par ses acteurs au sommet de leurs possibilités ( dire que dustin hoffman y est formidable est un euphémisme) et de son message profondément humaniste. Terriblement subversif lors de sa sortie , macadam cowboy fait parti de ces films que l'on ne peut oublier .
Ce film Raconte l’arrivée d’un cowboy, Jon Voight, à New York qui veut devenir gigolo. Il fait la connaissance d’un infirme, Dustin Hoffman, avec qui il va se lier d’amitié. Cette histoire est le prétexte à une critique du rêve américain bien sentie avec ce cowboy qui va vite tomber de haut. Malgré une réalisation innovante pour l’époque et quelques bons effets visuels, le film peine à décoller notamment à cause de certaines longueurs qui viennent compenser un scénario quelque peu plat. Voight est très caricatural dans son interprétation, seul Dustin Hoffman parvient à faire ressentir de la compassion. En somme, un film mi-figue mi-raisin.
Il y aurait tellement de choses à dire de ce Macadam Cow Boy, allons à l'essentiel. Tout d'abord ce film est bien un violent réquisitoire contre l'individualisme de la société Américaine, Schlesinger y évoque tout les thèmes tabou à travers les mésaventures d'un Candide et d'un débauché qui aspire à une vie meilleure. Ils sont là pour nous témoigner la fin tragique du Rêve Américain. Un périple formidablement filmé et monté, très fort en symbole qui ne manquera pas de ravir les fans de Dustin Hoffman qui séduit par la sincérité de son jeu au côté de Jon Voight naïf et attendrissant. Ce conte tragique moderne est autant osé qu'émouvant, il est a placé au même rang qu' Easy Rider tant les deux films regorge de similitudes ( et son de la même année ). Un pur chef d'oeuvre, Voltaire n'aurait pas fait mieux.