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JoeyTai
20 abonnés
442 critiques
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4,0
Publiée le 30 avril 2007
Je me souviens avoir été agréablement surpris par Macadam Cowboy. Je ne suis pas à proprement parler fan de ces films existentiels où il ne se passe pas grand chose - à première vue en tout cas. Mais le charme opère, en raison tant du jeu subtil des deux acteurs principaux que d'une chanson entraînante qui incline à accepter volontiers ce "voyage" que Schlesinger nous propose. Dustin Hoffman est méconnaissable en petit trafiquant minable, et Jon Voigt loin des rôles de dur (parfois très caricaturaux comme dans "Anaconda") qui ont caractérisé la suite de sa carrière. Le film a quelque peu vieilli (d'où trois étoiles), mais j'ai quand même apprécié cette âpre lutte pour la survie ainsi que les liens d'amitié que l'on voit se tisser peu à peu entre nos deux compères, d'abord par nécessité puis de façon plus profonde. Et cerise sur le gâteau, la fin est réussie et m'a marqué. Chapeau bas.
Pour ma part, un des dix plus grands films jamais vu! "Midnight Cowboy" vous prend au bide dès le début. La musique de John Barry, l'harmonica lancinant revenant sans cesse qui ne vous lâche plus, vous enfonçant dans un road -movie sombre, à travers le New york des années 70..Les marginaux des bas fonds, une société en parallèle infestée de tarés en tout genre... Voilà dans quoi Butch (John Voight) tombe, ce playboy bouseux texan à la limite de la ringuardise et de la naîveté persuadé de faire fortune en tant que gigolo, se retrouvant rapidement happé par cette jungle urbaine. Sans un sou et seul au monde... , Il va rencontrer par hasard, Rico Rizzo (Dustin Hoffman) souffreteux petit entourloupeur italien qui après avoir détroussé Butch de son dernier dollar, deviendra rapidement son plus fidèle allié pour survivre grâce à sa roublardise au milieu de cette ville féroce et névrosée. Une amitié va naître entre les deux personnages. Occupant un studio lugubre d'un immeuble abandonné, Rico et Butch passeront l'hiver à grelotter et, entre deux combines et petits larcins, rêveront- ils de Miami -beach ,de chaleur et de soleil. Chef-d'oeuvre de John Schlesinger, noir au possible mais à la fois touchant et dramatiquement drôle. Hoffman et Voight sont tout simplement magistraux !!
Un film qui m'a bouleversé. "Macadam cowboy" est la descente aux enfers d'honnêtes et gentils gens qui finissent par se prostituer, voler et autre... pour survivre. Le sujet est bien brillamment traité, profond, loin d'être superficiel. La musique nous décrit parfaitement cette ambiance Américaine. Un très grand film d'émotion, triste. Du grand art. Et Dustin Hoffman incarne a la perfection ce petit malfrat Italien.
Cette montée vers le nord par un petit gars du Texas démontre dans un premier temps tout ce qui sépare l’Amérique profonde de la mégalopole grouillante qu’est New York. Ce long voyage sonne aussi comme la progressive et inéluctable fin des illusions pour le personnage central, sa route menant tout droit en enfer. Mais même si Dustin Hoffman est une nouvelle fois excellent et contribue largement à l’intensité dramatique et à l’aspect pathétique de cette drôle d’équipe, le film se révèle finalement sans surprise et a largement perdu de sa dimension au fil des années. D’autant plus dommage que le message reste malheureusement d’actualité.
La force de cette histoire aurait pu se suffire à elle-même pour faire un bon film mais Schlesinger, Voight et Hoffman en ont décider autrement, grâce à leurs talents Macadam Cowboy est un chef d’œuvre. Film très noir, traitant de l’amitié, des dessous du rêve américain et des vices de l’argent facile. On ne peut être que subjuguer par la vie de ces deux pommés qui vivent en marge de la société, pensant pour l’un que la grande ville lui apporterait la richesse et pour l’autre que seul le vol peut lui permettre de manger. Finalement en ouvrant les yeux, le monde n’est pas tout rose. Ce chef d’œuvre dépeint les USA comme jamais, le réalisateur n’a pas eu peur de choquer et c’est tout à son honneur.
Macadam Cowboy est un film intéressant qui nous plonge dans le milieu de la prostitution masculine, un sujet rarement abordé, qui prend place ici dans le New York des années 60. C'est également un film sur l'amitié qui lie deux hommes incarnés par Jon Voight et Dustin Hoffman. Le premier joue particulièrement bien son rôle. La mise en scène est assez innovante, avec par moments des bribes d'images qui surviennent en rafale en guise de souvenirs ou de projections dans l'avenir et parfois simultanément, ou encore en guise d'hallucinations euphoriques ou cauchemardesques. D'une manière générale, Macadam Cowboy laisse entrevoir dans un monde sinistre et inquiétant un soupçon de loyauté et d'espoir.
La dérive touchante de 2 pommés dans New York. Le film, qui a dû en choquer plus d'un à sa sortie en 1969 puisqu'il traite ouvertement de la prostitution, de l'homosexualité ou encore de la drogue, fait partie de ces flms qui font réfléchir. Il est doté d'une superbe B.O (avec notmment la chanson d'Harry Nilsson: "everybody's talkin'") et d'une interprétation de haute volée de J.Voight et D.Hoffman. Un film désanchanté qui met à mal le rêve américain.
Un très bon film comme beaucoup aux Etats-unis durant les années 70 mais qui se détache particulièrement par le duo d'acteurs qui deviendront incontournables dans les décennies suivantes. La musique et l'ambiance très urbaine du film en font un classique du cinéma underground mais pas que!
Dès les toutes premières minutes du film, ce cowboy m'a fait sourire, pour en finir à être figé de tristesse. En effet le cinéaste filme ici une vraie descente aux enfers. On commence au texas avec un personnage plein d'optimisme; mais arrivé à New york, tout dégringole à l'image de l'appartement sale à souhait des deux personnages. Du hasard d'une rencontre va naitre une belle amitié entre deux êtres perdus qui tentent de survivre à la jungle de New York. Tiraillé par des flashbacks douloureux et par des images de fantasmes bizarres et oppressants, la film est doté d'une émotion folle et de passages oppressants. Le rythme du film est sinon lancinant, doté de trouvailles visuelles fantastiques et d'une musique douce qui nous bercera tout le long. Le rêve américain raté de ces deux personnages est paradoxal : on se sent concerné à 100% par leur situation et on leur espère un avenir meilleur. Un film touchant et sincère.
Un bon film noir. C'est la désillusion de tout ces gens qui veulent croquer la grosse pomme. Le sujet est certe interressant, les acteur sont très convainquant, le scénario est incroyable, mais le problème c'est la réalisation; par moment ça part dans tous les sens et on ne sait pas trop ce que le réalisateur a voulu faire, celà rend parfois le film lourd. A voir tout de même.
En voyant ce film, on comprend pourquoi il est devenu un classique. Il y a une histoire, tragique, drôle, terriblement humaine. Il y a aussi et surtout les deux marginaux, inadaptés socialement, qui font à la fois pitié, sourire et pleurer. Ils ont une épaisseur, une histoire, racontée en flashs pour le cowboy Jon Voight. En plus de nous emmener du Texas en Floride, en s'arrêtant longuement dans le New York de 1969, Schlesinger y ajoute des images, énormément, beaucoup de détails qui sont là si l'on veut bien les voir. C'est une vraie photographie d'une époque. Et le montage est impressionnant, les effets visuels font "old school" mais sont tellement beaux. On ajoute encore la chanson de Nilsson "Everybody's talkin' " et de l'harmonica (eh oui ! c'est un film de cowboy aussi) qui restent en tête.
Film d'atmosphère, s'il en est, Macadam Cowboy nous promène au sein d'un New York malade et déluré, nous servant ainsi son lot de personnages atypiques, comme le gigolo débonnaire ou le magouilleur claudicant. La bande originale, relaxante, porte la réalisation tranquille, accentuant d'autant plus la dichotomie entre celle-ci et le réel social qui nous est dépeint : extrême pauvreté, survie citadine, habitation clochardesque.
Pas un éveil de tous les instants, mais assurément un bon film, en dehors des normes viriles hollywoodiennes de l'époque.
Des acteurs extrordinaire (mensio spéciale pour Dustin Hoffman), un scénario basique mais largement suffisant pour faire de lui un chef d'oeuvre. A voir d'urgence !!!
Avis personnel. Drame social poignant... Si l'on veut, on peut voir ça comme ça. Pour moi, c'est trop. On tourne très vite en rond dans un mélange baroque de sordide et de décadent où l'on ne veut montrer que la misère crasseuse, le handicap, la maladie, la souffrance et la déchéance. J'ai ressenti une recherche de misérabilisme outrancier que la qualité des comédiens ne suffit pas à compenser. Comme, en plus, on se trouve face à un montage aussi heurté que tourmenté truffé de flashbacks confus et disparates, je n'ai pas beaucoup accroché, j'avoue. L'idée de base aurait pu exploiter le sujet sans stagner à ce point dans le sombre et le glauque. Mis à part le côté grotesque de la mentalité et de la tenue vestimentaire de Jon Voight/Joe, elle se prêtait, me semble-t-il, à des moments d'un certain humour qui n'aurait pas dénaturé les intentions tout en atténuant quelque peu les effets lourds de cette morosité trop crue. L'amitié qui se noue entre les deux hommes est une petite lueur dans cette déprimante grisaille. Vraiment pas pour moi.