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Un visiteur
4,0
Publiée le 18 avril 2010
Belle épopée que celle de Joe le Cowboy du Texas. L'attachement aux personnages est également au rendez-vous (Dustin Hoffman irréprochable) et la pitié se mêle volontiers à ce que nous ressentons pour Joe le naïf devant New-York.
Avec son visage de poupée, son allure naive, Jon Voight débarque à New-York, avec derrière lui ce passé trouble, psychédélique. Et alors là commence une précarité qui rend les images sales et difficiles, une précarité ponctuée par le soleil, celui dont les deux amis rêvent, par la richesse, celle qu’ils tentent de fréquenter, l’art, qu’ils ne comprennent pas. Macadam Cow-boy est une histoire d’amitié, on l’avait compris, mais aussi une histoire de désillusion, de beauté qui ne mène nulle part.
Premier film classé X aux États-Unis (chose qui fait vraiment sourire aujourd’hui) à remporter l’Oscar du meilleur film, Macadam cowboy est devenu culte pour le côté révolutionnaire de l’époque, aujourd’hui sa réputation semble être trop grande. Pour moi ce film est surestimé, la réalisation n’a rien d’incroyable, les flashback répétitifs n’apportent pas grand-chose, le scénario n’est pas non plus transcendant, heureusement il reste l’interprétation parfaite des deux acteurs principaux. Jon Voight est très bon dans son personnage de cowboy rêveur et naïf, tandis que Dustin Hoffman est assez génial comme petit arnaqueur minable. La musique Everybody’s Talkin de Fred Neil m’a beaucoup plu ainsi que certaines scènes, ma préférée restera celle ou Hoffman voyant Voight aller dans un hôtel pour femme pour faire son job de gigolo, s’imagine au soleil avec la belle vie, plus de soucis à sa jambe, avant que son imagination aille de pire en pire en voyant Voight se faire virer de l’hôtel, une scène géniale. Au final un bon film, simplement.
Film à la fois dur et admirable. Dur, car en suivant le personnage de Dustin Hoffman, on suit un mourrant dont l'issu sera de toute façon dramatique; admirable car on est plongé dans un monde à la fois dramatique et drôle (même si le rire vire le plus souvent au "noir"). Peut-être l'un des plus grands films de l'histoire du cinéma !
Jon Voight dans un des ses premiers rôle, Dustin Hoffman dans un de ses rôles de composition les plus élaborés. L'addition donne un pur chef d'œuvre. Ce film au scénario qui à première vue semble peu propice au développement d'un film d'une telle envergure, restera à jamais gravé dans l'histoire du cinéma. Jon Voight joue parfaitement son rôle mais Dustin Hoffman crève l'écran. Ce film est bien entendu à voir impérativement en version originale et s'il s'inscrit dans un style de film apparenté à l'épouvantail avec Al Pacino il reste plus noir et mieux représentatif de la réalité urbaine.
film culte,Jon Voight avec sa gueule de jeune premier , taillé pour ce role, à l'époque ça devait faire jaser la prostitution masculine , le monde la nuit psyché les pd, les lesbos ,les transs,ma solitude, la misere humaine et sociale , hoffman était déjà una cteur surdoué mais là il transcende le role de petit loser arnaqueur , j'ai bien aimé la photo de Maryline monroe seins nus quand Voight se met devant le miroir , ce film est accompagné par une B.O de folie composé par John Barry , un vrai film quand Hollywood savait faire des films
Une oeuvre qui,malgrès les années passées,garde toujours la même force du a ses séquences d'images très efficasses et sa B.O de grande qualité.Les thèmes éxposées ne sont certes plus d'actualité mais le duo d'acteur Hoffman/Voight est toujours aussi intense et puissant.Le parcours de ces deux hommes,l'un venant du Texas,un blond gigolo déguisé en Cow-Boy,l'autre un italien boiteux et sinueux qui se perdent de jours en jours dans la désillusion et le désert New-Yorkais nous plonge dans un chaos d'une réalité implaccable.Brillant et comme le disait Spike Lee : Un pu*** de chef d'oeuvre !!!!!!!
Un film où l'on voit New York d'un autre œil : comme une ville de débauche, une ville où le rêve américain n'est que fiction. Un pur moment à partager avec ces deux acteurs hors du commun, élevés au rang de star à la fin des années 60. Ce film est vrai, déjanté, tragique, comique, tout ce qu'on peut attendre du cinéma.
Un bon exemple de la solitude urbaine dans ces villes à " 2 vitesses ", et ou la régression sociale sévit de + en + : Ou aller de toute façon sans argent ? Un film finalement poignant & intense, malgré il est vrai une fin un peu courue.
Un film bouleversant où Dustin Hoffman et Jon Voight crève l’écran et nous font découvrir le parcours de deux antihéros pas tout à fait comme les autres. Joe Buck est un texan qui un jour décide de plaquer sa petite vie bien faite pour partir vivre à New York. Son seul moyen de gagner de l’argent étant la prostitution. Il tente plusieurs fois ce chemin mais s’y perds, et puis un jour il rencontre Ratso Ricco, un arnaqueur dont il va faire le pigeon de l’une de ses arnaques. Quelques jours plus tard, Joe revoie Ratso et tente de lui soutirer l’argent qu’il lui à pris mais Ratso ne l’as pas. Ratso lui propose alors de venir chez lui. Les deux hommes vont alors faire connaissance et découvrir qu’ils ont des parcours très proche. Un film qui est d’une intensité rare et qui témoigne d’une humanité terriblement injuste. La beauté visuel de la réalisation de John Schlesinger est saisissante et nous plonge dans un univers comblé par les meurtres le sexe et l’injustice. Dustin Hoffman y est bouleversant, son jeux d‘acteur crève l’écran et Jon Voight est parfait dans son interprétation magistrale du Gigolo Joe Buck. Le scénario est à tombé par terre tellement il est saisissant de vérité et de réalisme. Le point fort du film étant l’idée centrale de faire en sorte que deux antihéros de l’Amérique décrite dans le film se rencontre. En deux mots un film magique dont la beauté visuel n’a d’égale que le jeux des acteurs qui participent à se grand périple saisissant d’humanité.