Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Shékiinä .
52 abonnés
678 critiques
Suivre son activité
5,0
Publiée le 13 octobre 2012
Un pur pur chef-d’œuvre. Un film sur la fatalité. C'est la plus belle amitié que j'ai pu voir au cinéma. Dustin Hoffman et Jon Voight sont parfaits. Bien que l'histoire soit triste, elle donne un sentiment de liberté et d'espoir malgré tout car Joe Buck et Ratso Rizzo ont vraiment envie de se sortir de leur misère et de partir loin, d'avoir une vie meilleur ; on y croit jusqu'au bout avec eux mais durant ce long périple aventureuxspoiler: la mort l'emportera sur l'amitié arrivée à la destination tant souhaitée : la Floride. Il y a aussi de l'humour, ce qui permet de rendre l'histoire moins tristounette. spoiler: Les dernières minutes où Ratso meurt dans les bras de Joe Buck le regard tourné vers le soleil de Floride ; cette dernière scène est vraiment touchante .
Si au début le personnage peu paraître hors du commun, on fini par s'attacher à ce Cow-boy terriblement humain. La réalisation vous fera plonger dans la vie de cet homme, comme peu de films arrivent à la faire, en nous partageant ses pensées, ses souvenirs et ses rêves. Ce dernier point est une des forces du long métrage, il nous permet de comprendre sur quoi s'est construit le personnage. Le film est réfléchi, beau, efficace et surtout intelligent. Le seul point négatif, c'est la fin trop floue et trop ouverte... Mais ça ne vous empêchera pas de passer un bon moment !
Un des film qui prouvent que john voight peu être un excellent acteur. Ce film est un drame qui suit le parcours de deux paumés dans la big apple et qui essayent de s'en sortir plus ou moins bien. A voir.
Difficile d'accrocher sur la longueur, tant J.Voight n'est pas à la hauteur de D.Hoffman . Les effets inutiles d'une réalisation peu inspirée empêchent l'ensemble de décoller.
Ce film peut poser le problème suivant : d'un côté il ne transporte le spectateur en rien, par aucun des nombreux aspects qu'il traite pourtant : misère, amitié, naïveté, mélange de cultures, psychédélisme... Aucun de ces thèmes n'est doté de l'aura, du charme cinématographique qu'il mérite. Et cependant donc, d'un autre côté l'oeuvre ne répond pas aux sempiternels critères américains. Alors comment peut-on critiquer négativement des éléments précis d'un film qui fait tout pour se démarquer, sans perdre de la réussite des portraits qu'il effectue ? La réponse est simple : une telle critique est illégitime. On peut facilement ne pas aimer ce film, mais il est impossible de dire objectivement qu'il est mauvais.
En évoquant aussi directement la prostitution, les drogues ou l'homosexualité, comme "Macadam cowboy" a dû paraître novateur et provocant à l'époque. Malheureusement, ce temps-là est révolu : ce film a clairement vieilli, à sa décharge. Il reste encore intéressant à regarder, notamment pour Dustin Hoffman, en dépit de son manque de rythme...
4 554 abonnés
18 103 critiques
Suivre son activité
0,5
Publiée le 2 mai 2021
Ce film a peut-être été considéré comme digne d'un Oscar à l'époque parce qu'il contenait des scènes homosexuelles. Peut-être était-il considéré comme digne d'un Oscar parce qu'il sautait partout n'avait pas d'histoire et traitait de sujets généralement ignorés ou méprisés. Il y a un tas de flashbacks des images de l'ancienne petite amie, du viol, de la grand-mère qui fait un lavement, de la grand-mère qui le surprend en train de faire l'amour avec une fille, de la fille qui dit 100 fois tu es le seul. Ça doit avoir un sens profond mais malheureusement je suis trop bête pour le comprendre. Peut-être que si je regarde le film 4 ou 5 fois ces bêtises incohérentes auront un peu plus de sens. L'histoire était inexistante, le jeu des acteurs était mauvais, les scènes étaient si stupides qu'elles en étaient incroyables et la fin est si prévisible. J'ai gaspillé près de deux heures de ma vie avec Macadam Cowboy mais j'ai retenu une leçon pour ma vie à ce sujet. La prochaine fois que je regarde un film considéré comme génial et qu'il s'agit d'une histoire comme celle-ci je l'éteins...
Enfin vu ce Macadam Cowboy de John Schlesinger, couronnée des trois Oscars principaux en 1970 (film, réalisation, scénario, et pourtant classé X à sa sortie). L’histoire est cocasse, parfois drôle, mais aussi terrible et tragique. Deux paumés qui se rencontrent pour le meilleur et surtout pour le pire, une belle histoire d’amitié. Jon Voight est aussi sexy que touchant, Dustin Hoffman (une de ses meilleurs rôles) est génial en arnaqueur italien chétif. Si le film a sans doute un peu vieilli il n’en reste pas moins poignant, et l’un des meilleurs de l’époque. On comprend pourquoi il est culte.
Errance, décadence, amitié. Le portrait est vraiment touchant. L’espoir qui devient illusion, la séance psychédélique qui en est justement la parfaite illustration et un final qui fait se briser les chemins convergents. Vraiment beau.
Un portrait au vitriole d'une Amérique à l'aube des 70's dans lequel le fameux rêve américain a pris une sacrée rafale de plomb dans l'aile. John Schlesinger fait exploser deux grands talents avec d'une part John Voigt, un grand benêt bouseux et naïf à souhait, et Dustin Hoffman, petit souffreteux boiteux as de la débrouille. Les deux comédiens transpire de talent tout en étant d'une incroyable sobriété. Macadam Cowboy se traîne une réputation sulfureuse très surfaite dû à son interdiction aux mineurs à l'époque étant classé comme film pornographique. Le pays, très faussement puritain, donnait en quelque sorte le bâton pour se faire battre déjà à l'époque. Pour le reste c'est assez touchant, la mise en scène parfois psychédélique est surprenante et le métrage demeure une aventure humaine assez unique à la découverte des bas fonds new-yorkais, idée d'une Amérique bien peu reluisante au final et qui ne s'est pas nécessairement améliorée avec le temps. C'est culte et ce n'est pas usurpé même si un aspect quelque peu désuet était inévitable vu le propos.
Une descente aux enfers éprouvante à travers une bouleversante histoire d'amitié. Un grand film sur les illusions perdues d'une génération, interprété par un duo magnifique John Voigt/Dustin Hoffman.
Macadam Cowboy est un film culte qui ose détourner l'image iconique du cowboy pour la planter au cœur de New York, et faire de l'archétype du mâle alpha un gigolo fragile et paumé. John Voigt est sensationnel. Sa rencontre avec un clochard roublard. Dustin Hoffman est incroyable. Macadam Cowboy surprend aussi dans sa forme avec certains plans cultes et des effets très modernes (la scène de viol montée en parallèle de l'éducation de la grand mère est phénoménale). Je ne sais pas si Schlesinger a voulu dénoncer une Amérique dégénérée ou la mettre à l'honneur, ce sont les désillusions du rêve américain et la démarche force le respect.
Porté par un duo touchant de pudeur et de rêves brisés, ce drame vaut pour cette histoire d'amitié improbable illustrant les désillusions du mythique American dream. Par ailleurs il faut s'habituer à cette double alternance déroutante d'atmosphères scéniques, parfois interlope, réaliste, rude, à d'autres presque psychédélique, hippie, accélérée en terme de rythmique. Un itinéraire douloureux au sein de mondes inhospitaliers.
Un film qui n'a pas vraiment de scénario, mais qui est en fait une peinture sociale américaine de l'époque, avec des personnages paumés, écorchés vifs, dans un New York désenchanté. Pas incontournable selon moi, mais on passe un agréable moment de cinéma.
Deux marginaux croqués par la grosse pomme. Une errance engagée, poétique, symbolique d'une époque où la jeunesse croyait encore que tout était possible, et ce quoiqu'il arrive. Hoffman et Voight sont extraordinaires de sobriété, de simplicité, de justesse. On les croirait sorti tout droit d'un roman de Kerouac. La mise en scène est particulièrement moderne, et par moment très surprenante. Un très bon film.