Etant un fan du jeu vidéo Hitman : Absolution et ayant vu les bandes annonces alléchantes de cette production, j'étais curieux de voir ce reboot 2015. Le résultat est plutôt mitigé ! C'est bien connu, les films inspirés de jeux vidéo ne sont jamais les plus réussis de l'industrie. Ce n'est pas la première fois qu'Hollywood tente d'adapter Hitman au cinéma. En 2007, il s'était efforcé de transposer l'histoire du tueur à gages, mais ce dernier avait reçu des critiques vraiment tièdes. Maintenant que la poussière est tombée sur les erreurs passées, le studio a décidé de donner une seconde chance à son agent 47. Ce nouvel effort semble, malgré tout un peu mieux que son prédécesseur.
Le générique d'ouverture est en fait une introduction à l'univers de Hitman et une description de la création du surhomme et de ses facultés par une voix féminine robotisée.
C'est bien pensé et plaisant sur le papier. On retrouve des clins d’œil au jeu vidéo comme
le fil de fer, les pistolets, les changements d'uniformes...
Il est vrai que la trame narrative est décousu, on s'y perd facilement. Oui, le tout semble parfois n’avoir ni queue ni tête. Un scénario qui ne révolutionne rien dans le genre :
Une organisation appelée le Syndicat projette de fabriquer génétiquement des agents surpuissants, capables de tuer n'importe qui. Pour ce faire, ils veulent retrouver le scientifique qui est à l'origine des premiers agents. Dans ce but, ils essayent de mettre la main sur la fille du scientifique. L'agent 47, envoyé par la mystérieuse Diana, est là pour empêcher la création de ces nouveaux surhommes.
Le montage nerveux, les lumières stroboscopiques durant les scènes de tuerie et la musique heavy métal sont assez efficaces. Les scènes d'action sont bien faites, accompagnés d'effets spéciaux satisfaisants. Certaines cascades sont passablement intéressantes. Elles arrivent à dynamiser un brin la production. Coté distribution, les acteurs ne sont pas suffisamment charismatiques pour nous convaincre entièrement. Rupert Friend est crédible en Agent 47, largement meilleur que Timothy Olyphant. Un Agent 47 sans peur, sans âme, un tueur de sang froid ! Hannah Ware est, à son tour séduisante dans sa performance. Par contre, Zachary Quinto, Monsieur Spoke est inutile dans ce film. On se demande qu'est ce qu'il fait réellement ici ! Les dialogues sont, pour la plupart ridicules mais quelques jolies ralentis valent le détour. Pour conclure, Hitman: Agent 47 de Aleksander Bach, bien que sanglant, manque d'originalité pour se différencier mais reste néanmoins, un bon petit film d'action pour se détendre. La fin du récit laisse clairement présager une suite...