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Arnaud A.
7 abonnés
196 critiques
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2,5
Publiée le 20 octobre 2021
La première partie, qui suit le déroulement d'une campagne municipale du point de vue d'un intriguant novice, est plutôt bien menée. La seconde, qui met en scène une affaire politico-judiciaire est un peu plus paresseuse et manichéenne. C'est dommage car la réalisation est correcte, Cornillac moins insupportable que d'habitude, Clavier plein de nuances dans un certain contre-emploi. Et c'est toujours un plaisir de voir Vimala Pons, même si son rôle n'a rien d'extraordinaire.
Un jeune entrepreneur aide un homme politique à se présenter aux élections d'une mairie importante. Le film est un équilibre assez rare entre finesse des personnages et analyse politique. On entre dans les méandres de la politique politicienne et voyons les difficultés à rester intègre. Un film méconnu qui mérite d'être vu.
Il ne suffit pas d'avoir des acteurs de talent pour faire un bon film, la preuve... Mais que sont venus faire Cornillac et Clavier dans cette daube ?! Des acteurs mal dirigés, des dialogues à la ramasse, un scénario écrit avec les pieds. Caricatural et d'une niaiserie consternante. Un film complètement raté.
Même si le trait est légèrement forcé, cette comédie dramatique propose une réflexion pertinente sur la réussite, la corruption, l’amitié, le tout dans la sphère politique. Les acteurs sont crédibles et la réalisation honnête. Sans trop de clichés, le réalisateur s'intéresse aux rouages de la politique locale, aux petites bassesses qui accompagnent l'accession au pouvoir et à la difficulté d'y conserver ses valeurs et son intégrité. Une bonne surprise…
La Sainte Victoire se conçoit comme une œuvre captée sur le vif, à grand renfort de zooms volontairement peu cadrés, d'une caméra à l'épaule et de mises en abyme télévisuelles censées évoquer le style journalistique. Gage de véracité pour un film en demi teinte où les excellentes idées côtoient les retournements scénaristiques grossiers et les ellipses malheureuses, où une voix off appuie trop lourdement le récit d'une chute lui-même conventionnel et parfois redondant. La montée en puissance demeure implacable, servie par d'excellents acteurs, Christian Clavier en tête dont le changement de registre impressionne et fascine. Gros point noir, la musique sur-accompagne le métrage qu'elle dessert en voulant à tout prix lui conférer un rythme agressif. Il n'empêche que cette plongée dans les coulisses du pouvoir fait souvent mouche sans tomber dans les artifices plombants que la présentation de chacun des protagonistes ou qu'un constant souci de clarté quant au propos auraient causés. Malgré des défauts, une surprise à ne pas bouder.
Un film assez bien écrit sur la corruption et les pots-de-vin en politique. Si la mise en scène reste assez classique, "La Sainte Victoire" bénéficie néanmoins d'un excellent casting : Cornillac, Pons, Bouajila, Canto, et Clavier étonnant de justesse et de sobriété dans un contre-emploi.
Un thriller assez intéressant qui apporte une réelle réflexion sur la vie politique, ses coulisses, ses coups bas, ses conflits d'intérêts ... la rencontre Clovis Cornillac / Christian Clavier est réussie, et on se plait à voir ce dernier s'être risqué à sortir du confort de ses choix habituels en interprétant un élu plus ambigu qu'il n'y paraît. L'ensemble se laisse voir avec un certain plaisir.
L'ambition a un prix. C'est en tout cas ce que tant à montrer ce séduisant film. Entre la politique fiction et le thriller, le scénario nous convainc, tout comme les interprètes!
Une belle surprise! S'inspirant de l'affaire Michel Noir - Pierre Botton, François Favart signe avec "La sainte victoire" (2009) un divertissement intelligent, ce qui n'est pas si fréquent. S'éloignant au maximum des clichés et évitant tout manichéisme, le réalisateur français s'intéresse aux rouages de la politique locale, aux petites bassesses et aux grands dilemmes qui accompagnent l'accession au pouvoir, et à la difficulté tellement humaine d'y conserver ses valeurs et son intégrité. Il dépeint le portrait de 2 hommes ni corrompus, ni irréprochables, brillamment interprétés par 2 acteurs pour lesquels je n'ai pas une admiration démesurée, Clavier et Cornillac, qui sont ici saisissants de crédibilité. "La sainte victoire" reste un film grand public, avec du rythme et des rebondissements romanesques, mais ce n'est pas au détriment du fond, et l'ensemble mérite le coup d'œil.
Comme souvent pour ce genre de films français, l'intrigue centrale est difficile à saisir, car la narration est mauvaise et tout va bien trop vite. Cela gâche beaucoup le plaisir. Dommage car le film contient quelque bonnes idées… Les fans de Clavier apprécieront peut-être tout de même, il me semble tout à fait excellent dans son rôle. Je me demande même si on ne peut pas retrouver chez lui un peu d'un personnage politique bien réel : François Hollande !
La fascination d'une personne pour une autre et les rapports de domination sont des thèmes que François Favrat abordait déjà dans "Le rôle de sa vie". Pour cette deuxième réalisation,il mixe les genres(comédie du pouvoir,thriller psychologique,étude politique)sans qu'aucun ne soit vraiment fonctionnel. On n'y apprend clairement rien de neuf sur les ambitions insatiables se heurtant à la réalité et aux sacrifices personnels. La surprise vient plutôt d'un montage assez agressif,ponctué de nombreuses voix-off de Clovis Cornillac. La première partie,centrée sur la confiance et même l'amitié s'instaurant entre un élu provençal un peu timoré(Christian Clavier,qui est plus crédible que nature)et un architecte en quête de reconnaissance(Cornillac,ni bon,ni mauvais),est à la fois drôle et inquiétante. Mais une fois la méfiance installée et l'artillerie policière installée,ce n'est plus la même histoire,le film évoluant vers l'improbable et finalement le convenu. Et cette impression de téléfilm artificiellement gonflé ne lâche pas prise.
Fin. Prenant. Riche. Un film excellent ! On en ressort marqué, frappé par la vraisemblance du scénario, touché par la justesse de la composition générale. À voir et à faire voir...
On devrait en voir plus des comme ça, un contexte totalement réaliste, s'inspire forcément de faits réels d'ailleurs. Un film qui sera d'actualité pour longtemps encore, tant que les hommes resteront des hommes. Clavier et Cornillac dont je ne suis pas fan d'habitude sont trés juste bref un trés bon film discret qu'il faut regarder sans bande annonce ni synopsis (comme souvent en même temps).