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soniadidierkmurgia
1 177 abonnés
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3,5
Publiée le 25 février 2014
.Un film sorti dans l’anonymat le plus complet sur les liens étroits entre politique et business. Le sujet a souvent été traité au cinéma au travers de scandales importants ayant défrayé la chronique. Tel n’est pas le propos de François Favrat qui choisit de pointer sa loupe sur l’échelon local où les entrepreneurs cherchent souvent à s’attirer les sympathies des édiles. L’affaire dont il est question se joue essentiellement sur les non-dits. Les choses n’étant jamais clairement exprimées (tout un art byzentin!), chacun comprend ce qu’il veut. Clovis Cornillac ex-minot (on est dans le Sud) a une soif de reconnaissance qu’il n’arrive jamais à étancher. Quand il flaire le bon coup avec un candidat au poste de maire, un peu ringard qu’il entend mettre au goût du jour, il ne lâche plus sa proie. Malheureusement une fois élu, le candidat joué par un Christian Clavier confondant de simplicité et de bonhommie n’est pas aussi perverti que la plupart de ses condisciples, ce qui a le don d’énerver un Cornillac qui à force de mener grand train commet quelques imprudences. On voit alors la machine s’emballer et une petite entorse à la concurrence prendre des dimensions inattendues. Le film ménage un suspense de très bon aloi, associé à une très vraisemblable peinture des mœurs de la politique locale faite de petits services rendus contre remerciements occultes. L’ensemble du casting emboîte le pas aux deux Ferrari que constituent Clavier et Cornillac. On appréciera tout particulièrement la prestation pleine de rouerie de Michel Aumont en beau-père jouant dans le camp opposé de son gendre et tirant les ficelles en coulisses
Le scénario est plausible et bien ficelé, les acteurs et actrices tous bien dirigés et convaincants, lorsque Christian Clavier fait fi de ses sempiternels tics, il démontre qu'il est un acteur fin. Clovis Cornillac dans ce rôle taillé pour lui, est excellent. Les seconds rôles sont tous à la hauteur. Gros bémol, le son lamentable, qui est faut-il le reconnaître, trop souvent l'apanage des productions françaises. Où diable ont été formé ces preneur de son ?
ça se laisse regarder, le scénario tient en halène le spectateur mais les personnages manquent de profondeur, Clavier est bon, Bouajila est un peu transparent, Cornillac égal à lui même. Je trouve que le film ne leur laisse pas la place d'épaissir leur personnage, dommage. J'ai au moins appris que les antennes relais installées au dessus des crêches et écoles étaient dangereuse réélement et que des arrangements locaux entre décideurs et contrôleurs du taux d'émission d'ondes permettaient de faire les mesures au moment où ces ondes émettaient le moins.
Une réalisation sans talent doublé d'un scénario niais et rempli de clichés, enfin j'ai gardé le pire pour la fin, un Cornillac horripilant et jamais crédible.
Christian Claviere est plus vrai que nature en politicien sincère dans cette sainte victoire d'une mise en scène dynamique qui en est tout juste un bon film.
Sponsor et politique. Un monde intéressant et bien traité ici. Bien que je n'ai pas toujours réussi à suivre la relation, les crasses et les soutiens entre les personnages. Il y a pas mal de choses qui m'ont agacé dans le film, la plupart sont liées au pouvoir et à la corruption apparente : La Masérati est symbole de richesse. spoiler: En acheter une après avoir sponsorisé un politique, c'est clairement un renvoi d'ascenseur et de corruption apparente !
Un architecte cherche un appui politique en soutenant un candidat, espérant que celui-ci renverra l'ascenseur une fois élu. "La Sainte Victoire" est un thriller original, dénonçant la corruption des politiques et les lobbies en France. Par ailleurs, Cornillac et Clavier sont agréablement sobres, très loin de ce qu'on aurait pu craindre. En revanche, le scénario est un peu gros dans le deuxième partie (industriels diaboliques contre honnêtes militants), et s'éparpille quelques peu. Divertissant toutefois.
Une petite pépite de cinéma. A la fois dassique et profonde, comédie de moeurs et drame social, avec un usage parcimonieux de la voix off et des coups de gueule monumentaux de Clovis Cornillac.. Mais aussi une distribution sans faille, Clavier en tête... Ce qui rend encore plus surréaliste le bide que ce film a fait lors de sa sortie en salles. Peut-être un chef d'oeuvre en devenir, un futur grand classique du 7eme art...
Un bon regard sur la politique et ses déviances... Un bon Cornillac, une surprenante Benguigui, un super Bouajila et un excellent Clavier... Ca aurait pû être un Chabrol !
Un sujet d'actualité. La corruption des poliques. On ne fait pas assez de films sur le sujet mais celui de la Sainte Victoire résume les premiers traits des faits mais reste tout de même modeste sur le point final. Dommage que le réalisateur n'a pas chercher à aller plus loin.
Comique dans un premier temps, le film bascule petit à petit dans un thriller politique bien ficelé. Conillac et Clavier sont vraiment convainquant dans leurs rôles respectifs. François Favrat réussi à ne pas tomber dans du déjà vu et reste crédible dans les micmacs politiques. Bonne surprise.