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inspecteur morvandieu
36 abonnés
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4,0
Publiée le 22 mai 2024
La construction du film et son défilé de vedettes peuvent sembler au premier abord décousus et artificiels. Bruno Podalydès met en scène un concentré de personnages, dont certains sont amenés à reparaitre au fil de la comédie, d'autres non et qu'on oublie d'ailleurs assez vite, faute d'avoir une réelle importance. Le film, a fortiori quand il atteint la deuxième partie, ressemble à un moyen métrage se déroulant dans un magasin de bricolage (la meilleure part de la comédie et d'une certaine façon son sujet principal) sur lequel Bruno Podalydès aurait greffé deux autres sujets se recoupant plus ou moins, précisément grâce au retour de certains personnages. Nommons-les Versaillais puisque le réalisateur invoque la ville et met en scène une floppée d'habitants, observés dans des moments de vie amusants ou saugrenus, comme dans ce square de la ville pendant la pause de midi. On retrouve la qualité des portraits et des caractères qui caratérise le cinéma de Podalydès, lequel esquisse, comme à son habitude, des petits ridicules et des postures inconfortables avec une bienveillance, et parfois de beaux sentiments, qui s'opposent à ce qu'on appellerait aujourd'hui le "bashing". Sous les ordres de Bruno Podalydès, devant et derrière la caméra, son équipe de vendeurs et bras cassés de Brico-dream, face aux clients, est très amusante.
Bruno Podalydès a réalisé de bons et d'excellents films, mais ce "Bancs publics", un peu ancien désormais, est décidément son chef-d'œuvre. A partir d'un événement négligeable dans un quartier ordinaire, la caméra divaguant dans les allées d'un square et les bâtiments mitoyens reconstitue un pan de vie urbaine, évoquant à la fois le théâtre de plateau cher à Pommerat et - je le réalise en écrivant cette critique - la littérature localisée et infra-ordinaire d'un Perec. Humaniste et génial, le réalisateur s'assure un casting 5-étoiles mais traite à la même enseigne des vedettes absolues (Deneuve, Aumont) et des comédiens débutants (Guesmi, Bayart), créant les conditions d'un jeu alchimique. Les multiples trouvailles dans les dialogues, les situations, les accessoires - sans que ces derniers deviennent aussi envahissants que dans ses films suivants - assurent à Podalydès les conditions d'un réalisme joyeux. C'est peut-être le film avec un "bourgeois gaze" le plus révolutionnaire qu'on ait fait. Il m'est difficile de canaliser mon enthousiame, deux remarques supplémentaires. 1) L'aficionado de Podalydès remarquera non seulement des références à ses films précédents, mais aussi la préfiguration d'oeuvres à venir, et notamment la présence dans un appartement d'une structure de kayak en balsa. 2) Le film avait reçu des critiques mitigées à l'époque, cependant j'observe ici que les critiques les plus récentes sont unanimement élogieuse. Il est probable que par hasard, ce film ait réussi à filmer un point de bascule dans la civilisation occidentale, dressant le catalogue de ses formes d'oralité à la veille de l'invasion des smartphones. Cela ne peut provoquer chez le spectateur de 2022 qu'une certaine nostalgie incitant à vouloir absolument garder Bancs publics dans sa filmothèque.
Nullissime, a éviter. Le metteur en scène se fait plaisir (enfin, on l'espère ...) en restant dans un entre-soi navrant. Écouter la radio si vous n'avez rien d'autre à faire...
C simple : le film le + nul que G jamais vu. Dialogues, acteurs, lumiere : 0. Les bobos qui gaspillent l'argent public. Si je n'avais ps été avc une cops jolie, je serais sorti de la salle. Et pourtant jaime les films d'auteur.
Ça m a rappelé les œuvres de François Ozon par son côté blabla où en permanence scènes de ménages et insolites s entremêlent. Rigolo et court Avec un casting à la française de luxe pour couronner le tout. Je le déconseille aux moins de 7 ans. 4/5
4 521 abonnés
18 103 critiques
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0,5
Publiée le 6 octobre 2020
Bancs publics (Versailles rive droite) se déroulait sans relâche et sans aucun message particulier. Enfin je n'en pouvais plus et je l'ai heureusement arrêté et je suis passé à autre chose. Cela avait assez bien commencé mais avec plus de soixante personnages je n'ai pas compris grand chose. Si Bruno Podalydès s'en tenait a un thème vous auriez peut-être pu en récupérer une partie. Mais ne jetez pas Catherine Deneveux dans un film à moins que ce ne soit un film sérieux. Les scènes étaient bien trop longues, il y avait trop de personnages et on ne pouvait vraiment pas s'identifier à aucun d'entre eux. Franchement ce n'était pas différent que d'emmener votre appareil photo dans votre bureau et de filmer vos collègues dans divers états de méfait et d'essayer de le faire passer pour un film sérieux et artistique. Mais étais ce juste moi qui n'ai rien compris a cette salade...
Le ton très sympathique et les dialogues jubilatoires donnent une bonne note à cette jolie Comédie écrite et mise en scène par Bruno Podalydès. Son scénario nous offre des scènes de vie émouvantes ou drôles au "SQUARE DES FRANCINE", des séquences fantastiques et délirantes dans le magasin "BRICO-DREAM" ; avec un coup de chapeau pour le joli travail des accessoiristes. Ce film collégial nous propose des personnages intéressants et bien interprétés par Eric Elmosnino, Chantal Lauby, ou Laure Calamy qui campe Opportune la caissière. L'affiche nous offre également des guests de renoms avec Catherine Deneuve, Josiane Balasko, Michael Lonsdale, Thierry Lhermitt, Pierre Arditi et beaucoup d'autres. Dommage que l' HOMME SEUL", le fil rouge de l'intrigue, ne soit pas plus exploité comme le mystérieux Nino Quincampoix d'Amélie Poulain de JP Jeunet.
Il y a plein de films auxquels je donne une seconde, voire une troisième chance en les regardant de nouveau, mais celui-ci est tellement nul (j'ai tenu 16 minutes) qu'il n'y aura pas de seconde chance. Scénario bancal jouant le surréalisme, on ne comprend pas ou l'auteur veut nous emmener, on ne comprend pas pourquoi il veut nous y emmener. Moi je ne suis allé nulle part (16 minutes !), et je conseille aux autres d'en faire autant.
En tant que grand fan de Bruno Podalydès, je classe ce film dans mes favoris. On peut comprendre les critiques sur le scénario qui paraît "vide", l'ambiance est très spéciale. Mais en quoi une histoire est-elle importante ? On suit ici un fil rouge, un prétexte dirais-je, pour nous présenter des courtes situations, tantôt drôles, tantôt touchantes... D'après moi, B. Podalydès prouve ici son talent pour son cinéma, un cinéma qui sort des sentiers battus : qui n'est pas comédie feel-good ultra-légère typique en France, qui n'est pas "films d'auteur" pompeux non plus. Son cinéma, un peu niais car très enfantin, avec un humour atypique. En bref, il est évident que ce film ne peut faire l'unanimité, mais quand on est adepte du monde des frères Podalydès, on remarque que ce film est une merveille.
J'en ai vu des films mauvais mais celui là dépasse de loin toutes mes espérances. Ce film n'a ni fond, ni structure. Il est informe. C'est une succession de scènes ineptes et ridicules. Podalydès a essayé, en vain, de reproduire le style TATI mais son talent lui manque singulièrement. Ce film est LE navet de chez navet.
Un film un peu décalé sur la solitude dans une ville et un milieu de travail déshumanisés, le tout sur fond d'une intrigue qui maintient en haleine assez longtemps. Des situations assez drôles, mais les longueurs de certaines scènes ou leur futilité ont fait perdre la personnalité d'ensemble imprimée par Podalydes.
Un bijou sans doute, ou plutôt un écrin, ou défilent sous nos yeux des individus qui, tout simplement, vivent. Se réalise enfin le rêve d'un film qui ne serait pas une suite de vies cinématographiques, mais le cinéma de la vie. Le rêve d'un film qui n'est pas une mise en scène, mais qui dit juste la vie. Versailles n'est pas un point sur la carte, c'est ici un lieu d'habitation. La ville apparaît comme pleinement habitée, face à des gens qui déroulent leur poésie du quotidien. On y croit parce que c'est nous, on aime parce que c'est nous, et que l'on habitait sans même le savoir. Un spectacle de poésie, à portée de regards et d'oreilles, qui fait voir la course des jours différemment, avec cette danse quotidienne d'une journée qui mérite qu'on s'y attarde.
Film assez agréable et printanier, avec l'idée de montrer des lieux de vie et situations avec attention. La solitude et l'entraide s'entremêlent pour ces habitants représentés par le panel du cinéma Français. On retrouve des dialogues soignées L'intéret reste quand même assez inégal. Podalydes a trop misé sur la répartie sans travailler les situations de personnages assez clichés .
Des situations tendres et poétiques , d'autres un peu moins ...., c'est ce qui caractérise souvent ce type de film mais la sincérité du propos est la et l'esprit du film est présent à chaque instant .