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Dam I
18 abonnés
106 critiques
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5,0
Publiée le 8 juillet 2009
Un film choral très poilant ... avec des scènes et des acteurs qui se succèdent vraiment très divertissant ... à pleurer de rire par moment ! a voir absolument !
Même si le fil conducteur n’est pas toujours visible, cette succession de sketchs fait très plaisir. On est, en effet, en présence d’une vraie comédie. La plupart des gags marchent. Trois espaces dans lesquels les personnages, pas moins de 86, défilent, une entreprise, un square et un magasin de bricolage. Il est amusant de voir des acteurs dont la renommée n’est plus a faire dans des actes de tous les jours et très banals comme faire les courses par exemple. Le casting très impressionnant pouvait laisser présager un certain vide scénaristique et une sorte de pub en amassant des acteurs banckables, et effectivement, il est impossible de raconter cette fable. Le scénario est inexistant si ce n’est que l’on suit plus ou moins certains personnages durant une journée. Certains acteurs apparaissent que très rapidement, parfois juste le temps d’une courte scène comme Thierry Lhermitte ou Emmanuelle Devos. Un casting qui réunit des acteurs très hétéroclites. Tous les personnages ont, néanmoins, un point commun celui d’être seul malgré les apparences et finalement c’est ce qu’est l’Homme. Un être seul qui le cache et en a honte. « Bancs Publics » est une comédie légère qui aborde sans complaisance et sans aucun détour le thème de la solitude. Les films comme cela, ça me plait.
Moarf, j'avais lu pas mal de bien sur ce film, c'est un peu rien... Sans que ça soit déplaisant, ou même ennuyant... Mais c'est vain, prévisible et ça ne fait pas mouche...
Disons que c'est trop du théâtre au niveau de l'écriture, mais pas du bon théâtre... Parce qu'au niveau de la réalisation le film arrive à se faire plaisir avec quelques plans séquences mais le problème c'est que c'est au service de pas grand chose. J'ai eu l'impression de voir des petits sketchs, avec des personnages pas forcément ultra marrant qui s'éternisent pendant presque deux heures. Si au début ça part bien avec 'homme seul", très vite le film montre ses limites parce que ça rame un peu dans la semoule... Et même si on veut savoir ce que c'est que cette banderole "homme seul", c'est long pour en arriver à pas grand chose.
Ensuite dans le parc c'est sympa, mais pareil, c'est trop long... On croirait voir les émissions faites de mini-sketchs qui s'éternisent, même chose pour le magasin de bricolage. Alors certains caméo sont sympas, j'ai bien aimé voir Deneuve dire que "ne pas ranger c'est narcissique", c'est très vrai, c'est pour ça que je ne range jamais rien ! Mais c'est quelques rares scènes qui sortent d'une sorte de torpeur léthargique !
Comme dit, je n'ai pas trouvé ça déplaisant non plus... Mais bon, ça ne casse pas trois pattes à un canard et c'est très plat...
Un film étrange, distrayant et savourant à la fois avec une histoire qui colle parfaitement. Des moments discrets mais drôles. Toute la plaiade de stars réunies devant cette caméra ne fait pas forcément recette mais surprend malgré tout.
Ce n'est pas mon Podalydès préféré, mais le pitch et le cast me faisaient tellement peur que je suis plus qu'heureux. La ribambelle d'acteurs fonctionne parce qu'elle concorde avec son sujet. Comme beaucoup de films chorals, le film repose sur un véritable personnage principal : une ville. Ici Versailles donc, où à travers trois lieux vont se rencontrer toutes sortes de classes sociales. Pour représenter ces personnages venant au préalable de différents horizons, Podalydès fait le pari d'utiliser autant de différentes "familles d'acteurs" du cinéma français, et ça marche. Un seule chose m'a un peu gênée : la premiere partie est de loin ma préféré. Elle repose sur un concept génial (une journée de bureau chamboulée par une banderole en face de leur immeuble) provocant moultes réactions variées et droles (mention à Chantal Lauby) Bref, du coup les deux parties, qui n'ont pas de fil conducteur aussi fort et rassembleur, m'ont parues moins pertinentes. Mais ça reste du pur Podalydès, qui décidément est l'un des meilleurs cinéastes de sa génération.
Ca commence lourdement ; le symbole fade, enfantin, de poissons dans un bocal. Ca continue avec un avion en papier que l'on fait voler. Tel est le rapport à l'enfance que dissimule Bruno Podalydès dans cette suite versaillaise pour lui donner légèreté et universalité. Et comme il sait (tout le monde sait) qu'en plein marasme économique et social, le peuple a besoin d'une bonne leçon d'humanisme, en voilà une pelletée, qui aurait pu être réjouissante si elle n'avait été assénée avec tant d'insistance, de naïveté et de prétention. Grand téléfilm où s'entrecroise toute la crème du cinéma français, de Deneuve à Amalric, de Balasko à Bourdon, de Poelvoorde à Mastroianni, d'Arditi à Lhermitte, "Bancs Publics" ressemble à la grand messe anuelle des acteurs, la réunion bourgeoise et intellectuelle des grands noms, dans des rôles si petits et ridicules qu'ils ne font que rabaisser la belle image de certains. Odieuses même sont les apparitions éclair de Lhermitte, Julie Depardieu ou autre Bernard Campan. Comme quoi la plupart des noms du générique ne sont là que pour attirer un public friand de retrouver sa petite famille de la télé. Mais la familiarité qui se créée pour le spectateur, habitué aux visages, ravi de revoir ses chères têtes de comédiens, demande toutefois à être soulevée pour poser cette question cruciale ; plutôt que de servir le film artistiquement, tous ne sont-t-ils pas là pour la simple raison d'un tremplin financier et marketing? Difficile d'y voir, très objectivement, autre chose. Mais, acteurs connus ou pas, il y a là dans la grotesque succession de vignettes de la vie quotidienne une telle compassion, un tel misérabilisme quand il s'agit de filmer un clochard à la même hauteur que le patron d'une boîte, qu'on finit par rejeter en bloc le film et ses fausses intentions humanitaires. Podalydès filme le quotidien le plus emmerdant qui soit, n'y trouve aucune lumière spécifique, n'éclaire rien, ne filme aucun humain, aucune âme, tous sont là à leur pla
Un film comme un lego ou chaque histoire s'emboîte les unes avec les autres pour donner à la fin une histoire cohérente. Trois lieux ou se développent ces petites histoires : un bureau, un parc, un magasin de bricolage. A chaque fois du rire, de l'émotion, de l'absurde mais quelques lenteurs aussi. Au final une jolie comédie.