Film sans intérêt. Ca me rappelle un peu le film "Les clefs de bagnole". Je me demande pourquoi tout ces acteurs ont accepté de jouer dans un navet pareil!!
est ce que le realisateur a commencé le film sans savoir comment il allait finir?les deux points sont pour le debut reussi...pour le reste on a à faire à un festival de scéne du plus ou moins drole ,du plus ou moins réaliste...nous avons dons un film plus ou moins mauvais!!
Si l'idée de base s'annonce intéressante, malgré des situations drôles (pour la plus part), on a du mal à trouver le fil conducteur de toutes ces scènes. On voit surtout un défilé d'acteurs connus. Le film est trop long à démarrer. Le début est intéressant et semble prometteur, et finalement la suite l'est moins.
Difficile de parler d'un film tant celui-ci tient du montage de sketchs sans queue ni tête (cet incroyable mal du cinéma français d'auteur, avec le même film répété cent fois, avec cent fois les mêmes acteurs), dont les rares idées sont volées chez Tati, et qui lorgne aussi vers Lellouche et même Godard, le talent en moins. Un film d'un ennui vertigineux. Il faut pouvoir se réjouir d'entendre Pierre Arditi faire des lapsus en dessous de la ceinture pendant cinq minutes, observer des piles géantes, et terminer par 45 minutes dans un Castorama avec une série de gags à peine dignes de Caméra Café (beaucoup moins drôles, en fait). 86 acteurs, dont une bonne partie du patrimoine du cinéma français, c'est bien, mais encore faut-il qu'ils aient du texte, quelque chose à jouer. Là, c'est une accumulation de sketchs à deux, sans visée, sans fond, presque jamais drôles, et même pas graves lorsqu'ils sont pathétiques. Il est un peu attristant de voir que parce que c'est Podalydès, c'est un triomphe critique. Comme le vin, il faudrait voir les films à l'aveugle. Et c'est d'autant plus décevant que "Dieu seul me voit" était une merveille de finesse, d'inventivité, avec des acteurs inspirés. Tout comme d'autres (Tarantino par exemple), je trouve que Denis Podalydès se délite de film en film.
Un véritable navet, que je n'ai même pas réussi à regarder jusqu'à la fin. On se demande pourquoi autant d'acteurs de renom sont venus se perdre dans cette histoire, ou plutôt ce pot-pourri de scènes souvent caricaturales, et parfois mal jouées.
Chaque chose a son univers. Le Pas de Calais a son bienvenue chez les ch'ti. Les marseillais ont la série des Taxis. Versailles fait de même et cultive son légume, pour eux ce sera Bancs Publics.
Vraiment difficile de juger un tel film, qui d'ailleurs n'en est pas un au sens strict du terme. Pour faire simple, on pourrait le qualifier de "poésie à sketch". Mais pas l'ombre d'un véritable scénario à l'horizon, ça c'est sûr. Et ce n'est de toute façon pas le but recherché : nous sommes ici face à une sorte de délire artistique très personnel. La caméra semble planer sur les personnages et les situations sans jamais s'y poser vraiment, mais elle n'oublie cependant pas de leur conférer une profondeur humaine relativement sidérante pour le peu de temps passé en leur compagnie. On ne peut pas rester indifférent en regardant un tel OVNI cinématographique : soit on déteste, soit on est hypnotisé. Pour ma part je me situerais plutôt dans la seconde catégorie. Parce que malgré l'inégalité qualitative de l'ensemble, j'y ai trouvé une étrange cohérence au final. En tous cas pas de doute ici : c'est une œuvre sincère et sensible, beaucoup moins mièvre qu'il n'y parait. Et qui, à l'inverse du "Fabuleux Destin d'Amélie Poulain" par exemple, ne laisse pas d'arrière-goût amer sous l'enrobage sucré. Mais je comprends tout-à-fait qu'on puisse aussi n'y être pas réceptif à cause de sa singularité élevée au rang de scénario. A voir, ne serait-ce que par curiosité.
Un film remplie de petites perles, dommage par contre qu'il finisse par dériver totalement vers un film à sketchs alors que le début avec son humour décalé laissait entrevoir quelque chose de vraiment différent voir nouveau. Malgré tout le défilé d'acteurs qui s'en suit reste assez plaisant.