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Un visiteur
2,5
Publiée le 21 juillet 2009
Un film choral assez inégal, mais qui réussi cependant à faire sourire et à ne pas ennuyer. Pour moi, c'est la première partie qui est la plus réussie, la seconde sert de transition et la troisième qui se veut plus fantaisiste est au final un peu longuette. Tous les acteurs se régalent, et contrairement au regrettable "Musée Haut musée Bas", ces Bancs Publics sont drôles, intelligents et pas prétentieux. A fréquenter donc !
Ce film est comme le magasin de bricolage où il nous emmène trop longtemps: un bric à brac d'acteurs, de pensées sentencieuses ou décalées, de gags plus ou moins drôles, et comme les clients qui y viennent sans avoir d'idée précise de ce qu'ils veulent acheter, on erre dans ce film en attendant que quelqu'un vienne s'occuper de nous, les spectateurs.
Tout avait pourtant si bien commencé, un casting impressionnant, un homme seul laisse une banderole à sa fenêtre, les filles qui travaillent dans un bureau d’en face la remarquent et veulent agir. S’en suivent une suite de péripéties toutes plus nases les unes que les autres, on est limite dans l’absurde. Le casting est inutile, genre Deneuve qui veut qu’on répare son armoire, je ne vois pas l’intérêt de faire rentrer des acteurs de ce niveau pour jouer des rôles aussi vides de sens ! Le film n’est qu’une suite de scénettes, c’est nul, c’est cliché ! On sourit parfois, mais quel calvaire de rester enfermer pendant presque 2H00…
Encore une fois l'objectivité des critiques cinéma me est mise à rude épreuve...C'est littéralement se moquer du public ! Le burlesque pour moi c'est Buster Keaton, Charlie Bowers, les Monthy Python ou certains films de de Funés mais pas ce film où les comédiens sont en roue libre, font leur numéro même pas drôle. Les séquences dans le magasin avec cette machine qui s'emballe m'a fait penser à 'la zizanie' (qui n'est déjà pas un grand film) mais même là le réalisateur n'a aucune idée de mise en scène. J'en ai marre de voir toujours les mêmes qu'on encensse alors qu'ils ont un talent plus que moyen. Ne perdez pas votre temps avec cette pochade 'cinématographique' il y a d'autres films bien meilleurs en ce moment comme ' j'ai tué ma mère' ou revoir 'les vacances de monsieur Hulot' une 10ème fois ;-)
La première singularité du film, la plus voyante, c'est celle-ci : Bruno Podalydès a réuni un nombre incroyable de stars du cinéma français, pour un résultat enchaînant les petites saynettes tragi-comiques. Même si ''manquent à l'appel'' plusieurs grands acteurs (où sont les Depardieu, Luchini, Marielle, Piccoli ou Auteuil, tant qu'on y est? Restés chez Bertrand Blier?), on y retrouve tout de même un certain nombre de pointures. Chacun interprète un petit rôle de quelques minutes, un micro-personnage banal, secrétaire, passant, employé de bureau, retraité, clochard, qui apparaît à l'écran inopinément, fait son petit numéro, puis disparaît aussitôt, dans une ronde sans fin et volontairement mécanique (voire le générique de fin, où les noms gravitent autour d'un cercle comme un manège). Pas vraiment d'histoire, seulement trois décors, plein de personnages, une suite de tranches de vie et de bons mots sur deux heures de métrage. Ce n'est pas la première fois que le cinéma français propose ce genre de produit, des Acteurs de Blier au récent Musée Haut Musée Bas, avec des résultats inégaux et parfois malheureux. Quel besoin Podalydès avait-il de s'encombrer d'un tel projet? Le cinéaste, comme conscient de la vacuité d'une telle entreprise, force le trait et joue de la présence d'une telle troupe, exhibée sur l'affiche comme un argument commercial absurde, débitée à la chaîne dans un générique de début qui s'étire, qui s'étire... Parce que Bruno Podalydès semble plus intelligent que son postulat. Le film part d'un argument aussi simple et dérisoire que malin : trois employées de bureau découvre sur l'immeuble d'en face, pendue à la fenêtre d'un anonyme, une bannière sinistre où on peut lire ''homme seul''. Le film démarre bien avec ce point de départ mystérieux et accrocheur, qui croque au passage la petite vie d'entreprise, sa hiérarchie, sa routine rance. (la suite de la critique sur mon blog : http://mon-humble-avis.blogs.allocine.fr/)
Podalydès clôt sa trilogie versaillaise de la plus belle des manières ! Bancs publics est un bijou d'humour noir dont les plus belles pierres sont les scènes au magasin de bricolage... qui par le truchement d'une panne d'enseigne se transforme de "Brico Dream" en "Brico Dram(e)" ! Cette enseigne mal fichue est le miroir des personnages : ils sont autant d'existences mal fichues, insatisfaites, solitaires, mais qui continuent à scintiller bon an-mal an. Si le casting est pléthorique et convoque toute la petite "famille" du ciné français, on est néanmoins loin de l'ambiance d'un film choral "à la Danièle Thomson". Il s'agit plus de saisir des absurdités, des moments de poésie, auxquels chaque acteur vient prêter sa bonhommie, son humeur... pour créer un visuel décapant.
Film décevant et raté. Les acteurs étant tous exeptionnels le film devrait être lui aussi exeptionnel or ce n'est pas le cas c'est donc un gachis. Aucune situation n'est possible alors que le film tourne à être réaliste. Les situations sont toutes d'une simplicité enfantine. Bref il faut pas être un génit pour faire un scénario et un film comme ça. Il faut vraiment le faire pour rater un film comme ça avec de tel acteurs. Le film devient même ennuyeux à la fin (surtout dans le magazin). A ne pas voir.
Une succession de minis schetch qui nous permet de voir toute la fine fleur du cinéma francais ,mais qui ne parviennent pas a nous captiver ni nous faire rire a de rares exceptions . Il y a sur le net une trentaine de mini bande annonce ,regarder les et vous aurez vu le film en economisant le billet.
Les multiples saynètes qui tiennent de lieu de script dans Bancs publics sont forcément inégales d'autant que le défilé de la moitié des acteurs français a tendance à éparpiller l'intérêt. Le film peut être considéré comme le maillon faible de la trilogie versaillaise de Bruno Podalydès, autrement plus efficace quand il s'appuie sur une scénario digne de ce nom. Tout n'est pourtant pas à jeter loin de là, en particulier les scènes du magasin de bricolage où le burlesque impose sa loi. Quand Podalydès laisse la folie s'installer dans ce lieu où se retrouvent toutes les classes de la société, l'absurde y côtoie le pathétique dans un délire qui rappelle que l'être humain est un bien étrange animal. Globalement, Bancs publics est plus convaincant dans le registre de la dérision que dans celui de la gravité ou de l'introspection métaphysique. Voici donc un film bancal pour le public qui sera diversement accueilli selon sa propre conception de l'humour.
un film léger , qq fois un peu long , mais qui fait passer un bon et doux moment avec toute cette galeries d'acteurs et personnages loufoques ,réunis autour de sujets si important a nos yeux et aux leurs..., l'amour , la difference , l'indifference ,le regard de l'autre