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Un visiteur
2,5
Publiée le 14 septembre 2009
Bonne idée de Polydalès que de faire un film à sketchs, chose de plus en plus rare au cinéma. Hélas le propos bien qu'intéressant reste trop creux: les personnages sont vraiment attachants et authentiques, mais leurs aventures trop anodines pour marquer le téléspectateur. De plus le film est long, ce qui ne convient pas à un film qui manque de profondeur. L'ensemble reste sympathique et distrayant, notamment le passage de Benoit Poelvoorde.
On le craignait, ce défilé d'acteurs "made in France", et ce même si c'est le talentueux Bruno Podalydès derrière la caméra. L'illusion n'aura duré qu'une vingtaine de minutes, le temps d'une première partie plutôt réussie et même assez mordante se déroulant dans les bureaux. Le reste est un long chemin de croix pour le spectateur, dont le seul moyen de rester éveillé est de s'accrocher aux rares sourires que le film réussit à nous arracher de temps à autre. Il finit même par être assez impressionnant d'observer la manière dont Bruno Podalydès brasse le vide pendant près d'une heure, qui plus est avec une régularité qui imposerait presque le respect. Il est donc peu dire que le film est creux et ennuyeux, et ce même si on pourra c'est vrai être vaguement satisfait par cette première partie et d'une fin plutôt réussie. C'est toutefois bien peu, et c'est donc sans regrets que l'on pourra manquer ce "Bancs publics (Versailles rive droite) fort limité.
Je suis pourtant bon public, mais ce film ne m'a nullement intéressé. Le générique du début est pourtant prometteur. J'ai cru à un moment entrer dans un très bel univers, mais très vite le tout s'effondre et il ne m'est resté qu'un sentiment d'ennui (embêtant pour une comédie). Même si le film est probablement plus fin que celui de Ribes, il me laisse le même sentiment creux et amer que "Musée haut, musée bas". Le film est tellement basé sur l'inventivité du dialogue que l'on se demande pourquoi ne pas en faire plutôt une pièce de théâtre. Ce serait probablement plus percutant.
Je suis tout à fait d'accord avec la critique de cinecath. Certains passages m'ont fait beaucoup rire, d'autres sont un peu lourds; mais je reste une inconditionnelle des frères Podalydès. Ce film reste une comédie très sympa où on ne s'ennuie pas. De plus, je connais très bien Versailles et c'est toujours un plaisir de m'y balader au travers d'un film
Je n'écris pas souvent sur allociné mais lorsque j'ai entendu ce matin un démontage en règle de ce petit régal je me suis dit qu'il fallait équilibrer la critique comme je pouvais. Alors oui la bride sur les acteurs est un peu leste, non il n'y a pas de scénario (juste une anecdote), et oui la révérence à Jacques Tati est un peu prononcée. Mais j'ai quand même beaucoup plus ri que lors des visionnages des derniers blockbuster comiques français (Coco, Agathe Cléry etc.) et même si ce n'est pas hilarant de bout en bout, la poésie, la fraîcheur compensent largement certaines petites longueurs ... Enfin dans les films chorale ils y a ceux où ont sent que les acteurs sont là sur commande (Astérix au hasard) et ceux comme Bancs publics où l'on voit que ce petit monde est heureux d'être sur le plateau.
Désolé, mais il ne suffit pas d'étaler plusieurs couches de beurre ou de confiture sur du mauvais pain pour en faire une bonne tartine. Il faut sauver le cinéma Français qui se perd lui-même ... mais il y a des limites au supportable.
Scrogneugneu ! Bancs Public est une grosse déception. Rendez-nous Albert Jeanjean ! Ou au moins une histoire… Au lieu d’une multitude. Franchement quelle idée de faire un truc pareil ? Toute la crème du cinéma français défile et, même s’elle arrive à faire exister ses personnages en deux phrases, on reste franchement sur sa faim. Certes l’univers évoque Tati, avec cette façon de mettre gentiment en boîte monsieur Tout-le-monde grâce à un vrai don d’observation, mais il manque un Monsieur Hulot. Ou un Albert Jeanjean ! Un véritable fils rouge aurait été nécessaire à la tendre satire car, entre l’intriguant début et la tendre fin… Ca tire. Que demande le peuple ? ‘’Alors, comme ça c’est le dernier volet d’une trilogie ?’’ Oui, Le réalisateur se fait connaître en 1992 avec le moyen-métrage Versailles rive gauche- même si on voit de la ville essentiellement un appartement, et plus particulièrement ses toilettes... Quatre ans plus tard, il signait Dieu seul me voit (Versailles-chantiers). Après une virée à Oléron, un court séjour à Montmartre, et une exploration de l'univers de Rouletabille en deux longs métrages, il revient dans sa banlieue chérie avec Bancs publics (Versailles rive droite). 3 lieux de la ville sont au coeur du film : un immeuble de bureau (et l'immeuble d'en face...), un jardin public et un magasin de bricolage. Voilà.
Alors que les frères Podalydès, sont la crème du cinéma français, représentants du théâtre français, censés être des vecteurs de notre culture, on se retrouve au coeur d'un navet monumental! Les chers journalistes cultureux de télérama ou autres journaux qui se veulent porteurs du décalé.. Pardon messieurs cette " comédie sans intérêt "est lesummum du ridicule... Et pourtant quel castings! Le début laisse présager des personnages cyniques intéressants mais rapidement on bascule dans la caricature ratée du magasin de bricolage, où les gaffes et tentatives d'humour sont un flop sans nom.. C'est plat, de mauvais goût, et ennuyeux à mourir... Je ne vous conseille vraiment pas de vous rendre au cinéma pour voir ce film.
La Bande-annonce ne m'avait pas du tout donné envie d'aller voir ce film, je suis allée à contre-coeur et j'ai été agréablement surprise. Les rapports humains sont plutôt bien montrés, même si on se demande ce que font certains acteurs là-dedans. Vaut le détour pour le discours d'Arditi et son Power Point. Culte.
Ça commence plutôt bien, c'est sympathique, on s'intéresse, d'abord dans l'entreprise, puis au square, et puis au début du magasin. Et puis on s'éternise, on s'enlise, cette juxtaposition de stars qui font chacune leur petit numéro, parfaitement convenu, Poelvoorde fait du Poelvorde et Deneuve du Deneuve, comme Arditi avait fait de l'Arditi un peu avant... La plupart des gags sont prévisibles, et on finit par s'emmerder ferme. Y en a qui disent que c'est du Tati... effectivement, j'y ai pensé aussi, mais moi (scandale !) j'aime pas trop Tati : Jour de Fête c'était bien, mais la suite ça a super mal vieilli, alors est-ce un compliment ? Et puis alors tout à coup, vers la fin, on sent que Podalydès se dit "Ah zut, c'est vrai, il y avait un homme seul (parmi tant d'autres dont tout le monde se fout) il y avait donc un homme seul au début, je l'avais complètement oublié celui-là, qu'est ce que je vais en faire ???". Alors on y revient, au passage Balasko fait du Balasko et Arditi du r'Arditi, et ça finit de façon on ne peut plus prévisible. Quel dommage ! Et pourquoi cette débauche de célébrités qui n'apporte strictement rien (si au moins l'un ou l'autre avait pu être à contre-emploi, quel pied ça aurait pu être ! Mais non, rien ! Ils ont refusé le contre-emploi, ou quoi ?). Avec de parfaits inconnus on aurait peut-être été surpris ? Enfin voilà, pas mauvais, avec des bravos à Florence Muller, Laure Calamy, Michel Vuillermoz, Eric Elmosnino (bons quoique nettement moins connus si je ne me trompe...) mais plutôt du gâchis ! Ça m'embête de mettre deux étoiles, car ça fait la moyenne... Mais une seule, c'est saqué... Disons une et demi ?
Quelle déception! un film de plus sur l'incommunicabilité des êtres, mais que de clichés, de maladresses de style, le tout desservi par un scénario mou qui traîne en longueur! Le pire : les caractères sont grossiers et caricaturaux, les mots d'esprit n'en sont pas...Bref un manque de sensibilité humaine consternant pour un film qui voulait probablement en parler! En fait, un nanar!
Certes le scénario est léger, mais qu'importe, ses dialogues excentriques nous font rire. Les scènes insolites se succèdent et une pléiade d'acteurs connus se sont prêtés au jeu. Ca détend.
Synopsis intéressant mais on se devait de douter de la tenue d'un sens narratif constant durant un film de près de 2 heures. C'est hélas un rendez-vous manqué à quelques minutes près cependant. Tout commençait plutôt bien, le lieu de rendez-vous (première séquence) était choisi, le nombre et la qualité d'invités également. Il n'y avait plus qu'à ouvrir le dialogue pour que quelque chose se passe. Les mots furent présent, intelligent, drôle et burlesque. Seulement pour un rendez-vous réussit et séduire une tendre et douce il faut savoir tenir l'audience et c'est là que le film échoue. On nous parle de sujets plutôt inintéressants et sans fil conducteur. Trèves de métaphores, le film est hélas en dessous de ce quoi on était en droit de s'attendre du, parfois, unique Podalydès. Intéressant dans sa première petite demi-heure le film s'écroule lamentablement lorsque l'on atteint le sujet même du film, les bancs publics. Lieu de diversité et justement opposé à l'unité, on assiste à une suite de scènes sans trop de sens, plus ou moins drôle ou certains comédiens et comédiennes sont plus présents comme figure "avec la participation amicale de" + "attirons le public (sur les bancs ((payants))" qu'utile au développement de l'histoire. Notons tout de même qu'on apprécie ou pas mais Elie Semoun est le plus à sa place dans cette immense "opéra comique" de part son jeu et son phrasé. Le reste, ne fait que figuration et rempli les lignes de dialogues écrits à la va-vite. Reste le clin d'oeil à Tronchet (très drôle) et quelques passades réussit. On scie à nouveau le film dans son unité de façon grossière mais cette fois utile pour se retrouver dans un magasin de bricolage ou l'inverse se produit, les personnages étant à cet instant réunit dans un même lieu et pour une même raison, un même but, l'achat d'un quelconque produit, et soudainement la magie du début opère à nouveau, mais il est trop tard. Le spectateur est un peu fatigué par une rhétorique de mouvements, de mots, de dialo
Une très bonne surprise !! J'étais partie moyennement motivée au cinéma... Et puis... J'ai eu la surprise de passer un bon moment. Vraiment très drôle quand ça se passe au magasin de bricolage. Un peu moins le reste du film. Mais j'aime beaucoup l'idée de faire se croiser autant de destins. J'ai bien aimé l'ambiance générale du film. Un bon film mais un peu inégal par moment.