Derniers Avis : Bancs publics (Versailles rive droite) - Page 7

Un bel hommage à Tati, avec des passages parfois très réussis. On passe un bon moment, ça parle de solitude, et des petits tracas et petites loufoqueries de la vie quotidienne en banlieue chic. Cela dit, aucune intrigue, certains passages sont un peu vides, parfois on s'ennuie.

bof

Un peu déconcertant, et beaucoup trop long !

C'est dans un tourbillon de personnages comme l'on peut en croiser chaque jour que nous entraîne Bruno Podalydès. Et pourtant ce film subtil et original nous trace des portraits où le burlesque flirte avec le réalisme et le rire avec l'émotion. Au travers de cette galerie de photos, au travers des attitudes, des catastrophes, du bonheur qu'un petit rien peut provoquer, on croit percevoir l'influence du grand Jacques Tati. Le sujet est tout simple. La caméra se balade au gré des évènements journaliers d'un bureau chamboulé par la banderole ou dans les dédales d'un magasin de bricolage pour observer les réactions de vendeurs incompétents face à des clients perdus dans ce milieu hostile. C'est également l'exploration d'un square rempli d'habitués où, mine de rien, à chaque instant il se passe un petit évènement. Eh oui, cette plongée dans l'intimité de ce quartier nous scotche malgré sa simplicité. Nous avons tous vécu ces situations sans nous rendre forcément compte de leurs effets. Il est très difficile de faire ressortir une scène en particulier tant celles-ci s'enchaînent à un rythme élevé sans pour autant avoir de rapport entre elles.

Si on enlève le plaisir du florilège de guests en tout genre, il ne reste à ce film que quelques moments assez drôles, mais une histoire qui se veut profonde autour de la solitude et de la vie sans jamais atteindre cette profondeur, surtout pas avec cette fin absolument plate et indolore.

Hormis l'ennui, on ne passe pas totalement un mauvais moment, mais à quoi bon encourager un film qui, avec des anonymes, ne se serait sûrement même pas fait (et pour cause).

Quelques scènes drôles mais bon, y a quand même de l'humour "lourd" et plus de bon acteurs que de bonnes répliques.

Un cinéma tout à fait spécial, où l’on découvre que Bruno Podalydès a un vrai talent au niveau de la réalisation, mais le scénario est difficile à comprendre.
Des personnages, des événements inattendu et une ville : Versailles. Où des gens se croisent, certain on de l’intérêt, d’autres non. Tout ces événements, se passe dans trois lieu, important de la ville, un bureau d’une grande entreprise, un square en plein milieu de Versailles et un petit magasin de bricolage, BricoDream. Tout ces gens, se connaissent, ils se sont croisés, ont vécut ensemble, se sont connus à une époque, et se retrouve, quelques années plus tard, ils partagent des souvenirs, des expérience vécut. Certains vont découvrir des choses qui leurs été inconnus, d’autres ne vont que les faire ressortir du passé. Tout cela dans une ville, Versailles.
La beauté du film, est surtout son style très particulier que l’on connaît plutôt au niveau des peintures : l’impressionnisme. Bruno Podalydès ici réalise, le troisième long métrage de sa trilogie sur sa ville natale, Versailles, qu’il glorifie dans ce film, qui se dit comme la suite de Versailles rive gauche, qui à été réalisé, il y a quelques années. Cependant, ce film reste assez mystérieux, il n’y a pas de vraie histoire, sauf celle d’une ville et de personnes comme vous et moi, qui se croisent, se fâchent, se disputent, rient ensemble et pleurent ensemble. Tout est unique dans ce film, même le casting est unique, près de quatre vingt deux rôles titres au casting, seulement deux personnages centraux, et toujours une ville Versailles. C’est elle le vrai pilier du casting, Bruno Podalydès fait de la ville de Versailles, un personnage à part entière, et lui offre, des acteurs merveilleux. Le seul handicape du film, reste son scénario, le film aurait pu être plus court car il tire, un peu, sur les bords à la fin, ne sachant plus trop quoi raconté.
En deux mots : Un genre tout à fait nouveau, où le scénario n’est pas assez réfléchit, mais reste bien.

tout n'est pas réussi mais dans l'ensemble ça marche! poétique, original et touchant. et bruno podalydes est également un excellent acteur

UN CASTING DE OUF DANS CE FILM qui fait 'flop'.
Ce film ressemble à un film à sketch parsemé de scenettes mettant en scène des acteurs de renom. La première partie dans l'entreprise est assez drôle avec un jeu très théâtrale et très efficace d'Hippolyte Girardot accompagné par Florence Muller.
La seconde partie dans le jardin public est aussi assez bien réussi avec une pleîade d'acteurs et de situations drôles: une prime perso à la scène avec Vincent Elbaz et Nicole Garcia.
Par contre la dernière partie du film est longue et sans aucun interêt. Le film flirte avec le l'humour non-sense anglais sans l'afficher franchement. On s'y ennuie et ne voie pas l'intérêt.
Mon tout: un film décousu où le lien manque entre les histoires et les personnages; ce qui en fait un film chorale manifestemment raté. On est loin de 'Fauteuil d'Orchestre'.
A éviter...excepté pour les amateurs de Télérama!!!

Je mets 3 étoiles pour l'originalité de ce film qui nous fait oublié notre quartier à nous pour un des quartiers de Versailles. A voir pour découvrir et redécouvrir des acteurs pleins de talent.

Libre cours et imagination cocasse sont donnés à Bruno Podalydès qui, dans le registre de la comédie sociale, a réalisé un film à la nonchalance parfaitement structurée. La fine fleur du cinéma français a répondu présent pour camper des silhouettes tour à tour grotesques, falotes, attendrissantes. Mais le burlesque de l’aventure reste assez peu réjouissant pour ceux qui n’y liraient pas clairement les allusions et n’en déchiffreraient pas les codes. Comme l’accueil d’une cliente dans le magasin de bricolage à la manière du feuilleton « Urgences » : même frénésie circulaire de la caméra, un improbable jargon de bricoleur remplaçant le (tout aussi improbable) jargon médical. Podalydès a l’art d’inoculer le virus de la poésie dans la rationalité.

Une banderole interpelle tout un bureau installé en face de l'immeuble, et surtout ces dames qui voient dans cet " HOMME SEUL" un dragueur d'abord, puis bientôt une âme en perdition...Bruno Podalydès réussit par petites touches tendres et comiques à brosser un portrait de notre société, où chacun tente à sa manière, de combler ses manques et sa solitude avec plus ou moins de bonheur, Brico-Dream étant espace de rentabilité mais aussi de détente : intelligent et drôle...

Venant de celui dont ont avait aimé le très rafraichissant Versailles Rives Gauche, ce (trop) long métrage ne nous laissera pas une haute idée de son auteur, Bruno Podalydès.

Sous-titré Versailles Rive Droite, le film commence par nous intriguer avec une accroche efficace et de plaisantes apparitions de notre Hippo(lyte Girardot) national.

Hélas très vite, le film s'enlise dans les méandres de sketches ennuyeux et glauques, presqu'aussi peu inspirants que les produits du magasin de bricolage où se perd le film. C'est comme si l'unique argument du film se bornait à faire défiler à l'écran la kyrielle - impressionnante - de grands acteurs dont on a utilisé les noms pour attirer les cinéphiles dans cette pantalonnade.

Monsieur Bruno, vous avez en ces grands professionnels des amis bien généreux pour accepter cette entreprise qui n'est pas digne d'eux.

Le spectateur, lui, se désole qu'il semble bien en aller de Versailles comme de Paris : la rive gauche est celle de la féérie du monde des idées ; la rive droite a la froideur grise du monde de l'argent...

A éviter.

Un très beau et grand plateau d’acteurs et actrices pour ce dernier volé sur Versailles réalisé par les frères Podalydès. Trois lieux (bureau, square, magasin de bricolage) pour traiter de la solitude, de nos vies de plus en plus absurdes, de nos angoisses et de nos rêves. Une comédie élégante, un comique de l’absurde, et un fil rouge, le message déroulé sur une banderole « homme seul » à l’origine de cette folle journée au cœur de nos drôles d’existences … Un film drôle, frais, enlevé, à voir !

http://www.images-en-cours.com/cultureblog/index.php?post/2009/07/08/Bancs-publics-%28Versailles-rive-droite%29

ce film assez foutraque et inégal, problème assez récurrant dans un film choral au casting prestigieux, mais il inspire une telle sympathie, que l'on a envie de tout lui pardonner, même les moments où il s'égare et s'étire en longueur. Bruno Podalydes signe malgré une œuvre intelligente, bien écrite, bien dialoguée et traversée par une folie douce salutaire et tellement rare au cinéma en ce moment, qu'il serait dommage de passer à côté.