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    Copie conforme
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    ORHVETKTA
    ORHVETKTA

    42 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 janvier 2022
    Le film raconte deux histoires en une et nous laisse le libre choix de croire en l'une plutôt qu'à l'autre ou encore de voir ce qu'il aurait pu se passer si les circonstances avaient été différentes.
    Louis C
    Louis C

    2 abonnés 22 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 septembre 2021
    s'il n'y avait pas juliette binoche ce ne serait pas un à voir v , la photo du film j'adore le reste aussi !
    Top of the World
    Top of the World

    67 abonnés 153 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 août 2019
    Attention, spoilers. Difficile en effet de s'attarder sur le pénultième long-métrage d'Abbas Kiarostami sans dévoiler son twist scénaristique situé à mi-chemin du film et qui le scinde en deux parties qui s'opposent autant qu'elles se complètent. Alors qu'on pense assister, durant les cinquante premières minutes, à la rencontre d'une antiquaire et d'un critique d'art en Toscane et au jeu de séduction qui s'ensuit entre eux, une conversation entre le personnage joué par Juliette Binoche (géniale, évidemment) et une serveuse dans un café vient troubler la perception du spectateur quant aux liens unissant les protagonistes ; puis la scène suivante enfonce le clou : cet homme et cette femme sont mariés et faisaient depuis le début semblant de se rencontrer. Mais là où le film devient vraiment intéressant, c'est que le doute concernant la nature de leur relation subsistera finalement jusqu'au bout : couple qui rejoue la première rencontre ou inconnus interprétant un ménage en crise ?
    Cette stimulante ambigüité scénaristique est relayée par l'aisance des deux acteurs (face à Binoche, le charme nonchalant puis soudainement crispé de William Shimell fait merveille) à jouer chacun les deux facettes de leurs personnages et à naviguer entre les langues, puisqu'ils s'expriment tour à tour en italien (un peu), en français (parfois) et en anglais (souvent). On remarque que l'anglais domine dans la première partie et le français dans la seconde, ce qui dit quelque chose des rapports de domination dans un couple via celui des locuteurs qui impose sa langue à l'autre, tout en rappelant la thématique suggérée par le titre du film : prononcer la même phrase en anglais qu'en français, est-ce dire la même chose ? Toutes les conversations autour des notions d'original et de copie menacent parfois d'étirer le film au-delà du raisonnable, mais leur caractère théorique est subtilement incarné à travers des détails faussement anodins (des lèvres avec ou sans rouge à lèvres, copie conforme ?). Jeu de rôles réflexif à la fois intrigant et amusant, ce film à la beauté plastique typiquement kiarostamienne (mise en scène intelligemment minimaliste) montre que le cinéaste n'avait pas perdu la main en réalisant son seul film occidental.
    velocio
    velocio

    1 300 abonnés 3 134 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 août 2019
    Un film sur l'art et sur l'amour. Un film bavard et passionnant dans lequel, Kiarostami, débarrassé des contraintes qu'il subissait lorsqu'il tournait en Iran, peut donner libre cours à son opinion sur le couple et montrer qu'il est véritablement féministe. Juliette Binoche est, tout simplement, extraordinaire.
    SociN
    SociN

    11 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 1 août 2019
    Un film bavard, aux dialogues ampoulés, sans scénario, aucun intérêt. On s'ennuie ferme ! À oublier !
    lilyzab
    lilyzab

    24 abonnés 163 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 31 juillet 2019
    Ce film est une merveille pour sa mise en scène, le scénario, le jeu des acteurs .Kiorastami a une sensibilité extrême humaniste et il me rassure sur le fait que l'homme (le masculin) peut s'interroger sur la vie maritale. Dans ce film l'homme est froid! mais le scénariste-réalisateur lui ne l'est pas!!!! Bravo très beau film qui laisse plein d'interrogations et c'est bien!
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 6 novembre 2019
    Les amants séparés par ce qu'est vraiment la vie, et, il est pourtant agréable de voir à l'écran cette histoire presque romanesque liant deux coeurs, qui s'aiment.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 25 juillet 2019
    D'accord , c'est pas mon genre de film . Mais , là , tombé dessus par hasard , je me suis pris au jeu... l'amour va t il naître entre ces deux là ? Ah , non, ils se connaissent ... ou pas ! Longtemps , je crois que le mari qu'elle s'invente est un fantôme ou un fantasme ... Par le jeu des langues ( Anglais , puis Italien et francais par la suite ) , les attitudes changent et l'on ne sait plus trop quoi en penser . Si le réalisateur a voulu nous troubler , nous égarer , il a réussi son coup même si la fin me laisse .. sur ma faim ! Quant aux critiques que j'ai lu du style , " c'est chiant , c'est nul , on s'ennuie , on s'endort ... " ça ne m'etonne pas , les canapés sont remplis chaque soir de la semaine à 21h00 de cette armée de buses . Une chaine leurs a d'ailleurs été consacré : TF1 ...
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 11 mai 2018
    ce film représente le vide, le néant cinématographique et génère un ennui total. Il y avait pourtant des ingrédients intéressants : la Toscane et ses paysages qui ne sont même pas ici sublimés, l'histoire qui aurait peut être du décoller mais qui tourne en rond dans rien apporter...bref, on ne voit pas où le réalisateur souhaite en venir...c'est un sentiment d'inutilité et d'incompréhension qui m'a habité lorsque j'ai vu ce film
    Matthias T.
    Matthias T.

    44 abonnés 612 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 janvier 2017
    Après un documentaire tourné en 2001 et intitulé ABC Africa et un segment du film Tickets qu'il a coréalisé avec Ken Loach et Ermanno Olmi (autour d'un train en Italie), Abbas Kiarostami nous présente désormais son premier long-métrage de fiction tourné hors de son Iran natal.

    Le sujet du film est le rapport entre l'original et la copie; thème auquel l'écrivain quinquagénaire James Miller consacre un essai et dont les exemplaires se vendent comme des petits pains grâce à un sous-titre alléchant et provocateur: "Une bonne copie vaut mieux que l'original". Copie conforme commence ainsi par une conférence de presse où James Miller parle de son livre; dans la salle on trouve une jeune femme galeriste d'origine française qui s'assied au premier rang, à côté du traducteur du livre de Miller (qui l'a traduit de l'anglais en italien), et qui paraît visiblement intéressée. Près d'elle, son jeune fils, se tortillant nerveusement sur sa chaise en s'occupant de sa console de jeux, manifeste des signes d'impatience: apparemment il a faim et cette conférence de presse sur un essai parlant du rapport entre l'original et la copie en art l'ennuie mortellement. En fait, Miller le révèle au cours de la conférence, le rapport entre l'original et la copie n'est pas exclusivement valable dans le domaine artistique. Selon lui, il est aussi applicable pour les êtres humains, selon le processus de la reproduction: "nous serions ainsi les éternelles répliques de nos ancêtres".
    Après cette amorce de réflexion, Copie conforme se concentre sur le couple James Miller/galeriste française. Celle-ci lui demande de dédicacer plusieurs livres (dont un pour sa soeur Marie); ils se rendent tous deux en voiture à San Gimignano, petit village près de Florence, aller visiter un tableau qu'on présente comme "la Joconde toscane". Le cadre temporel est posé quand Miller annonce qu'il a un train le soir même, à vingt et une heure.

    Ce nouveau film d'Abbas Kiarostami, lauréat de la Palme d'Or en 1997 pour Le Goût de la Cerise, paraît jouer avec les clichés pour mieux les tordre. La femme française est vivante, pétulante et pleine d'entrain; l'homme anglais est sobre, discret et sec. Cliché nationaliste et sexiste à la fois: les Anglais seraient aussi communicatifs que des portes de prison et les Françaises seraient pleines de vie et d'enthousiasme. Les Hommes viendraient de Mars et les Femmes de Vénus... Ou pas? À la réflexion sur la copie et l'original (la Joconde toscane; l'anecdote de Laurent de Médicis ayant demandé à Michel Ange de s'inspirer de l'Antiquité pour augmenter le prix de la sculpture de ce dernier...) s'ajoute le thème du couple. Là encore, il y a ambiguïté: au début c'est un écrivain et sa lectrice; après c'est un homme et une femme mariés depuis quinze ans, et parents d'un fils - on peut supposer que c'est le même fils que celui qu'on a vu au début. La femme réclame de l'amour, de l'attention; mais tous ses efforts pour être remarquée et considérée par son mari s'avèrent vains: le soutien-gorge qu'elle enlève dans l'église, le rouge à lèvres ostentatoire qu'elle met sur ses lèvres (comme on le voit dans la bande-annonce de une minute du film), ainsi que ses boucles d'oreilles élégantes qu'elle revêt passant totalement inaperçus. En même temps, et de façon très symbolique, les deux personnages voient constamment des jeunes mariés passant devant leur nez. La femme réagit de façon enthousiaste à leur vue; l'homme de façon aigre. A la fin les deux personnages retournent dans l'hôtel où ils ont passé leur nuit de noce, il y a de cela quinze ans. La femme se couche sur le lit, tâte le drap, embrasse toute la chambre d'un regard tendre et nostalgique; apparemment elle se rappelle de tout: la position dans laquelle chacun des deux était couché à l'époque, ce qu'ils avaient dit, ce qu'ils avaient fait, à quel moment...
    Dernier plan pour ce film énigmatique: un plan d'église italienne vue à travers une fenêtre ouverte, aux persiennes et aux volets ouverts. L'ouverture apparaît décidément comme un mot clé de ce film où le spectateur est susceptible de voir ce qu'il veut; pour un film ouvert aux interprétations diverses; où il faut chercher midi à quatorze heures, ou bien alors non. Stéphane Delorme des Cahiers du Cinéma y voit une "copie conforme" des comédies sentimentales américaines typiques; Juliette Binoche déclare, dans une interview sur RTL, qu'il faut aller voir le film "pour se marrer"...

    Il est très amusant de constater les divergences des avis de la critique et du public, par exemple sur le cite "Allociné". Les premiers s'extasient sur ce film de Kiarostami qui serait du Kiarostami pur jus, et en même temps une variation subtile à partir du Voyage en Italie de Rossellini, et une rupture lynchienne du plus haut goût au milieu. Les spectateurs lambda, au contraire, sont nombreux à critiquer ce qui leur apparaît plus comme un somnifère que comme un film (beaucoup dorment pendant la projection). C'est vrai que si on ne connaît ni Kiarostami, ni Lynch, ni Rossellini, la dimension subtile de ces allusions pourrait bien nous échapper.
    Il est vrai que la matière excessivement cérébrale du film (réflexion sur l'art et la copie...) et les babillages intellectuels des personnages ont de quoi larger la moitié des spectateurs... Après, il y a tout de même des choses qui peuvent être appréciés par tout un chacun: les paysages ensoleillés de la Toscane parcourus de cyprès; la composition harmonieuse des cadres; la présence lumineuse d'une Juliette Binoche qui n'a pas volé son prix d'interprétation ou d'un William Shimell, baryton à l'opéra dont il s'agit là du premier rôle, et qui s'impose comme une vraie révélation...
    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 396 abonnés 4 437 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 6 octobre 2016
    Parbleu, ben dans le genre film ennuyant Copie conforme, qui n’est autre que ma première incursion dans le cinéma de Kiarostami, bat pas mal de records ! Film présenté à Cannes, j’aurai du m’en douter, mais j’y ai cru, et je n’aurai pas du !
    En fait un seul point positif, le jeu du duo d’acteurs principal. William Shimell est une vraie révélation, il est parfait, subtil, délicat, c’est l’atout du métrage face à une Juliette Binoche plutôt à l’aise, qui elle aussi apporte son jeu fin et sa délicatesse habituelle. Autant le dire de suite, sans un duo d’acteurs potable, ce film aurait été un supplice pire que la roue ou la crucifixion ! Parce que pour le reste, beurk, et je le dis, beurk ! Comment peut-on pondre un film aussi vain, et en plus avec des financements publics français ? Comment peut-on investir dans ce genre de produits sans intérêt ?
    Je suis dur, mais à un moment donné faut l’être. Il n’y a aucune réalisation ! Faux plan séquence sur des dialogues à rallonges qui s’enchainent jusqu’à l’indigestion totale, Tarantino peut aller se rhabiller, il est ici battu à plate couture en matière de dialogues ! C’est simple, pendant 1 heure 45 on a le droit à une succession de conversations qui s’étalent, qui s’étalent, n’allant parfois nulle part, étant toujours vaines (ah, j’oubliais, on a bien un monologue de 10 minutes au bas mot d’entrée de jeu !) et gavant très vite tant ça vire au grand-guignol du ridicule vers le milieu du film ! Car oui, mesdames et messieurs, en fait nos deux héros vont s’emparer de personnages de théâtres, comme cela, comme par magie, et jouer un vrai-faux couple pendant le reste du film ! Un vrai-faux vieux couple ! Compte tenu de la conclusion banale, et du déroulé mou comme un escargot paralytique sous tranquillisant, nul doute que le réalisateur n’avait plus grand-chose à dire passé dix minutes avec un tel sujet absurde.
    Sur la forme je ne m’étalerai pas outre mesure. Réalisation inerte qui fait passer David DeCoteau pour un théoricien de la mise en scène, photographie d’une incroyable laideur (le film se passe en Italie et pourtant la luminosité est continuellement grisâtre, on se croirait en Ecosse), décors inexploités (on passe la plupart du temps dans des intérieurs, même lorsque le héros visite la ville en voiture le réalisateur ne filme que l’habitacle du véhicule, une magnifique ford !), musique d’une nullité qui frôle le volontaire (trois note sur un piano, ou quelques violons, c’est tellement discret et neutre que je ne me souviens même plus !).
    Copie conforme a réjoui la critique cannoise, on comprend mieux pourquoi tout le monde se contrefiche de son avis ! C’est digne d’un mauvais téléfilm, et pour moi ce métrage n’aura eu qu’un mérite : révéler William Shimell. Pour le reste c’est une véritable indigestion de nullité crasse, et c’est vraiment rare que je sois aussi sévère et aussi abasourdi par la médiocrité d’un métrage, dont, en plus, je n’attendais rien de particulier. 0.5, car désolé, même le bon duo d’acteurs ne sauve pas l’inanité du reste qui est au moins à – 10 sur 5 dans mon barème de critique.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 5 octobre 2015
    Une daube monumentale!!! Rempli de bons sentiments ridicules, d'acteurs bidons, de clichés: les méchants sont des noirs, des latinos... Passer votre chemin.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 29 juillet 2014
    À utiliser comme soporifique. EXCELLENT ET NATUREL !!!!
    Ghibliste
    Ghibliste

    76 abonnés 577 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 mars 2015
    La trame de "Copie Conforme" peut se révéler assez étrange pendant une bonne première partie de film, tant ses faux-semblants ne sont pas toujours faciles à appréhender... Mais ceux-ci ne découlent probablement que du désir d'Abbas Kiarostami de mieux nous égarer dans ce jeu d'amours passés et présents. Les dialogues sont passionnants et font la force du film, tout comme Juliette Binoche, absolument sublime. Le rythme, quant à lui, est très lent, donnant à ce film l'image d'objet élitiste, mais j'aurais tendance à penser que c'est ici pour la bonne cause. Exigeant.
    BURIDAN
    BURIDAN

    21 abonnés 201 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 juillet 2014
    Objet ? Sujet ? Qui « vaut » le plus : l’original ou la copie ? L’original n’est-il jamais l’original qu’entre les mains de son créateur ? La copie véhicule de plaisir n’est-elle, par ce biais éthique, tout aussi authentique que l’original ? Et justement l’authenticité d’un sentiment empreint de misanthropie vaut-elle mieux qu’un faire semblant, lucide et espérant ?
    Evidemment si vous n’aimez pas ce genre de questionnement il vaut mieux que vous évitiez ce film…
    Mais si vous attendez du septième art une interrogation sur l’humain et une vraie reflexion sur l’esthétique, le plaisir de l’esthétique, alors oui ce film a des chances de vous plaire.

    « Copie conforme » a été pour moi le film révélateur du talent de Kariostami… Ce fut un éblouissement et je précipitais ensuite vers ses quelques œuvres accessibles (via le DVD et l’internet) Car ma retraite éloignée des arts et essais citadins n’autorise pas le visionnage de sse films autrement qu’au petit écran (hélas !) Pour moi le réalisateur iranien est l’un des très grands maîtres de la lumière… Et la lumière sert l’idée ! C’est dans le magnifique « Copie Conforme » qu’il atteint des sommets (cf. les visages clairs obscurs soulignés par les rais de lumière issue d’une vénitienne)… Il y a du Latour chez Kariostami !
    Mieux, il construit son image de façon lyrique… Et se sert de séquences laissant libre la spontanéité ! On reprochera sans doute les longues séquences du début du film, celles où beaucoup ont cru qu’il ne se passe rien… Or pour moi ce début est finalement la clé du film ! C’est durant cette première demi-heure que le réalisateur, à travers d’infimes détails (un pupitre vide et ses micros, d’infimes mouvements de visages, une assemblée éparse d’intellectuels, par exemple) qu’est planté le « décors »… Que la représentation des masques se fait ! Car dans le film il n’est question que de cela : de la croûte qui s’accumule pour constituer le masque ! La vie est un processus de fossilisation de l’être et l’on devient la « copie conforme », rigide et imperturbable, de l’original que nous fûmes… Un discours académique brillant et quelques dédicaces !

    Et Latour me revient : cette femme éclairée par la bougie, la main posée sur un crane!

    Binoche est simplement magnifique, toute en nuance, en expression, en sentiment…
    William Shimell campe un personnage froid, détaché, intellectuel se drapant dans une mélancolie cynique … S’intéresse t-il à quelque chose ? Oh oui, il parle bien et intelligemment… Mais l’intelligence est-elle le gage de l’authenticité ?
    Quelques personnages « chamans » éclairent le pourquoi des crispations existentielles entre l’écrivain et la galeriste… La patronne du café (extraordinaire révélatrice…) et le personnage campé par Jean Claude Carrière (sphinx sage...)
    Car « Copie conforme» n'est pas qu'une fête de l'intelligence : c'est également une émouvante histoire d'amour…
    Et puis il y a aussi les lumières de la Toscane et les obscurs cyprès… Alors…
    Un scénario magnifiquement construit… Et surtout une façon de filmer absolument géniale…

    Pour moi : UN FILM IMMENSE qui nous ouvre le cœur et les yeux!
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