On a eu le Robin des bois flamboyant de Michael Curtiz, puis on a eu le Robin des bois fantaisiste de Kevin Reynolds, et maintenant voilà le Robin des Bois historique de Ridley Scott, il se termine là où commence les autres, et on découvre la naissance d'une légende.
La scène d'entrée se positionne sur un champs de bataille en France, la scène de fin se positionne sur un champs de bataille en Angleterre, entre deux, le périple vaillant d'une bande d'archer, de retour au pays.
Bien éloigné des autres histoires de Robin, on retrouve tout de même les figures emblématiques de toutes les histoires, Frère Tuck, Petit Jean, Will l'écarlate, Marianne, le shérif de Nottingham et bien sûr le prince Jean, tous les ingrédients pour nous rappeler au bons souvenirs de ce hors la loi au grand cœur.
C'est chevaleresque, c'est une grande épopée, c'est du grand spectacle, c'est magistralement orchestré, Scott excelle dans ces grandes fresques, il nous offre un film d'aventure comme dans les années 50, mais avec le côté moderne, dur et froid de notre époque. C'est assez brillant.