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    Mad Max: Fury Road
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    4,2
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    Votre avis sur Mad Max: Fury Road ?

    2 149 critiques spectateurs

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    MysteriousAntilope
    MysteriousAntilope

    20 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 février 2021
    Film époustouflant de la 2ème minute à la 132ème minute! Juste magique il faut le voir pour le croire!
    Bryan Riley
    Bryan Riley

    2 abonnés 7 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 janvier 2021
    film génial, rafraichissant dans l'univers Mad Max... couleurs chaudes, actions incroyables, Tom Hardy magnifique dans son rôle, j'adore !!

    A voir absolument.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 22 janvier 2021
    Véritable bordel, ce film n'est constituer que de vroum-vroum. Le film n'exploite pas assez son univers, le méchant assez charismatique spoiler: se fait descendre à la fin du film (stupide quand on sait qu'il y aura une suite)
    . La musique est peu engageante mais le film s'assume complètement et la mise en scène est étonnante. Le personnage de Max est transparent et Furiosa est cliché du personnage féministe..
    Antonio Peress
    Antonio Peress

    7 abonnés 335 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 9 janvier 2021
    Une digne succession de la série Mad-max, malheureusement pas à mon goût. Une action assez continue mais sans sens général, une fzivle discussions et une absence de décors époustouflant.
    Criticals
    Criticals

    4 abonnés 40 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 janvier 2021
    Honnêtement je ne sais pas quoi dire dessus, ce film est juste magnifique j'ai rien a redire dessus, tout est très bien réalisé. Alors oui on peut critiqué l'histoire très simpliste, mais qui fait néanmoins son travail. Et puis on va pas voir Mad max Fury road pour son histoire, mais plutôt pour son univers, ses scènes d'action, sa musique, les cascades...ect

    Si tu ne l'as pas encore vue et que ta envie de passer un bon moment bien musclé, fonce le voir ! 😁
    redhead69
    redhead69

    1 abonné 36 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 9 décembre 2020
    Ce film m'a fait penser à l'intro de Rubber..
    Pourquoi Furiosa change de route ?
    Aucune raison..
    Pourquoi Max part avec elle ?
    Aucune raison..
    etc..
    Le film est beau et bien réaliser rien à redire la dessus.
    Le problème est qu'il n'a aucun sens.
    Allez voir Mad Max 2, c'est un film avec une vrai histoire.
    Vrakar
    Vrakar

    37 abonnés 373 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 29 juillet 2021
    En 2015, dans la mouvance remake/reboot, George Miller a fini par donner une suite à sa saga (grandement surestimée) en proposant une indigestion (ou une jouissance, c'est selon) de SFX et d'action épileptiques au travers d'un road movie au scénario aussi désertique que les beaux paysages de Namibie (alors que c'est censé se passer en Australie...) qui ont servi de décor. La force de ce film réside uniquement dans son esthétisme exceptionnel, ses bastons et courses-poursuites infernales. Une véritable claque visuelle et sonore. Soit on adhère de suite, soit on subit jusqu'à la fin. MMFR se veut aussi un concert de clichés plein air (musique grandiloquente, guitare hardcore avec effets pyrotechniques, un Immortan Joe inquiétant qu'en apparence, ses seconds inutiles, les bonnasses de service, les mamies flingueuses (?!), le soldat méchant repentit afin d'aider les zentils, manichéisme exacerbé, leçon d'écologie, etc...). Trop c'est trop. En parlant d'écologie, le tournage ce film a endommagé plusieurs zones naturelles protégées. Est-ce normal de saccager une région d'Afrique en toute impunité pour tourner un film ? Probablement que Miller aurait eu de mauvais retours s'il l'avait réalisé dans son pays natal. On finit le tour avec les principaux acteurs : Tom Hardy (Max) et Charlize Theron (Furiosa) sont ce qu'ils sont vu qu'il n'y a aucun dialogues concrets, que leurs personnages sont creux et qu'il n'y a même pas une once d'humour. Toutefois, Furiosa prend limite l'ascendant sur Max, qui est pourtant censé être le personnage central. Plus que les autres films de la saga, "Mad Max: Fury Road" est une ode à la violence. Un grand spectacle sans aucune substance et dénué de profondeur.
    Bellerophon44
    Bellerophon44

    3 abonnés 113 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 décembre 2020
    Si vous avez aimer les Madmax précédents vous aimerez celui la ! Très bon Madmax dans la suite des Madmax.
    mais particulièrement mieux que les précédents quand même ! Belles images de cascades bien filmées.
    mirti 3. lego
    mirti 3. lego

    12 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 octobre 2020
    Ça c'est un film d'action !!! Ce film doit être vu par tous le monde car il est vraiment spectaculaire . Je n'ai pas eu la chance de pouvoir le voir au cinéma mais je l'ai rattraper sur Netflix . Dèja les décors sont incroyables . Par exemple le paysage aves ce ciel bleu clair en permanence ( sauf quand il fait nuit , le ciel est bleu marine ) et le sol jaune sablé et poussiéreux qui donne se paysage magnifique . Les designs sont fous comme à un moment il y a une montagne ( celle de Imortan Joe ) cette montagne est creusé d'une manière à former un symbole ( regarder le film pour voir de quoi je parle ) et en haut de cette montagne il y a la seule verdure du film . Cela fait un mélange superbe . Parlons des véhicules . C'est un des nombreux points forts du film . Tout les véhicules sont incroyables exemple : prennons une voiture tout a fait lambda mais ils ont rajouté des piques partout sur les voitures . Mais il y a aussi des véhicules improbable tels qu'une sorte de camion avec à l'arrière des gens qui font du tambour et au devant un type qui fait de la guitare ( la guitare crache du feu ) . Parlons des personnages : Max est personnage traumatisé mais néanmoins qui a un cœur ( même si il nésite pas a tuer ) , Furiosa est incroyable ( d'ailleurs son personnage aura un spin-off ) c'est un personnage qui se bat pour une bonne cause en essayant de sauvé les femmes capturé par Imortan Joe . Parlons de lui il est super un méchant ultra charismatique . Son ( costume ) avec son masque sont stylé. Maintenant il faut que l'ont parle de l'action parce que c'est le meilleur film d'action de la dernière décennie . L'action est extrêmement bien ritmé ( elle est plus présente que le scénario mais ce n'est pas dérangeant ) . La violence est assez présente exemple des voitures qui explosent et on entant les cris des personnages puis des fois on va voir des cadavres ou des gens se faire écraser par un véhicule . Des meurtres de plein de manière différente comme à l'arbalète on voit une scènes aves un personnage avec une flèche dans le crâne la flèche ressort de l'autre côté de son crâne . Des morts à la tronçonneuse, ou une scène furtive mais présente ou on voit les côtes et les organes de quelques un . Et une autre scène très violente avec un personnage qui se fait arracher la mâchoire on vois sont visages sans la mâchoire . Moi conclure film exceptionnel a voir absolument . Bref FONCÉ !!!
    Paul B
    Paul B

    40 abonnés 937 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 16 octobre 2020
    Un film d'action générique dans saveur ni originalité qui se paie le luxe d'avoir détruit un prestigieux site naturel en Namibie.

    À fuir comme la peste.
    konika0
    konika0

    26 abonnés 778 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 octobre 2020
    cf.Triptyque.
    Je ne l’avais pas revu depuis sa sortie et à l’époque, ce film avait été une véritable déflagration. On ne sait plus très bien ce qui a rendu ce monde invivable. On ne sait plus si c’est la raréfaction des ressources en énergie et en eau ou si c’est une guerre nucléaire. En tout état de cause, l’homme n’y est pas pour rien et dans sa destruction du monde, il a aussi anéanti la route, celle que Max, policier vengeur arpentait dans le tout premier épisode de la saga en 1979. Et quand il n’y a plus de route, il n’y a plus d’espoir. Sans chemin, les véhicules s’embourbent dans des marais toxiques ou s’ensablent dans des dunes qui paraissent infinies. Au loin, derrière le décor, il doit y avoir un paradis vert et c’est là que nos personnages veulent aller. Ils sont un un prisonnier exploité pour son sang, des femmes jeunes et belles, matrices de la descendance d’un gourou omnipotent, un soldat kamikaze repenti et une femme qui rêve. Ils ne savent pas où ils vont mais imaginent le parcours. La seule route qui subsiste est celle empruntée par un pouvoir totalitaire qui en maîtrise le trafic. Sortir de cette route c’est donc sortir du système. Par définition, ce pouvoir autoritaire presque divin n’aime que ce qui est prévisible. Et qu’y-a-t-il de plus prévisible qu’une route isolée dans le désert ? Ce monde nous montre donc qu’un univers sans route est voué à la violence et à la simple survie parce qu’il n’a nulle part où aller et parce que le Bien ne paie pas à court terme. Il nous montre aussi que pour symboliser la liberté, les routes doivent être multiples, que les chemins doivent se croiser et se subdiviser. En fin de parcours, ce Mad Max nous suggère que la liberté n’est pas à aller chercher dans un pays imaginaire mais elle est à conquérir là où on est. Voilà pour le riche contenu sémantique de ce bijou fiévreux. La traduction visuelle de tout ça ne laissera pas indifférent tant l’excès est de mise. Dès la première séquence, on est collé au siège et aucun répit ne viendra sauver notre petit cœur avant la fin de ce trip pétaradant. Le montage frénétique est réellement démentiel, les couleurs nous sautent aux yeux et la poussière nous prend la gorge. Le numérique est présent mais il n’envahit pas l’écran et on applaudit devant le feu qui brûle et la tôle qui se froisse, se tord, s’entrechoque. Perdus dans cet enfer de sable et de chrome, Tom Hardy et Charlize Theron (et Nicholas Hoult !) font des merveilles. Véritable bombe visuelle donc, ce Mad Max était et est toujours un joyaux, un miracle à chérir. A noter qu’une version dite « chrome » en noir et banc est sortie quelques temps plus tard, pas inintéressant mais à mon sens, ça ôte un peu de la magie du film.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 1 octobre 2020
    Vérifiez que votre ceinture soit bien attaché parce que vous allez faire une petite virée bien mouvementé avec "Mad Max Fury Road" !

    Je précise que je n'ai jamais vu les anciens "Mad Max" Mais le simple fait de voir Tom Hardy a l'affiche ma fait passer à la caisse pour voir ce film !

    Je me suis éclaté pendant 2h en visionnant ce film ! Outre le fait de n'avoir aucune attente particulière ne connaissant pas l'univers , je ne regrette absolument pas de l'avoir vu tant j'ai trouvé se film Excellent

    Mad Max Fury Road est un film étonnant du fait qu'il soit constitué à 90 % de scènes d'action avec quasiment aucun temps mort sur un scénario qui pourrait tenir sur un Post it.

    Et pourtant ça marche ! Car ce film a une manière très étrange mais efficace de nous raconter ce qu'il se passe avec très peut de dialogue mais seulement en nous le montrant visuellement.

    Un sourd pourrait comprendre le film de A à Z tant le film nous le montre visuellement.Sa passe par des expressions de visage ou des gestes qui nous montre l'état psychologique de tout les personages.

    Les scènes d'action sont remarquables tout en étant filmé d'une manière à ce que l'on y comprenne tout ce qu'il se passe.

    Sa explose dans tout les sens , sa crie, sa se bastonne et sa se détruit dans tout les sens !

    Rarement un film "Post Apocalyptique" ne m'aura parut aussi crédible d'autant plus que le film possède une grosse identité visuelle qui lui est propre.

    Mad max est tout de même un film assez spécial qui pourrait ne pas plaire à tout le monde tant il ne rentre clairement pas dans les standards du Blockbuster d'aujourd'hui..Il propose une véritable aventure inédite qui ne ressemble à aucune autre et c'est sa que j'ai kiffé !

    Je vous le conseille fortement si vous voulez votre dose de folie !
    Gibouletdu26
    Gibouletdu26

    8 abonnés 23 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 novembre 2020
    OK, il y a des superbe scènes d'action, les images sont trop belles, mais qu'est-ce que l'histoire est à chier et les personnages n'en parlons pas
    Quentin61400 T
    Quentin61400 T

    1 abonné 26 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 septembre 2020
    UN Film de dingue, je suis allé le voir au cinema j'avais kiffer du debut a la fin sa sarette jamais, iol y a des details a regarder partout très bien fait, certe lhistoire est vite raconter mais on sen fiche un pur film daction
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 2 septembre 2020
    Mai 2015, la prolongation de la durée d'ensoleillement commence à se faire ressentir ; certains commencent à flairer le doux parfum de l'été, et salivent devant la traditionnelle moisson des blockbusters estivaux. Moteurs d'une industrie qui peine à se réinventer, ces films aux budgets exubérants donnent le rythme d'une décennie 2010 placée sous le signe du fan service et de la nostalgie ressassée. La mise en série d'une production estampillée Marvel Universe corrobore ce constat amer où chaque entité n’est pensée que dans le but d’amener la suivante. Comble du désespoir, l'année 2015 ne propose pas moins de quatre reprises de célèbres franchises des années 80 ou du début des années 90 : Terminator, Mad Max, Jurassic Park et Star Wars. Comme attendu, les vieilles ficelles et l’absence cruelle d’expansion malgré un matériau foisonnant viendra doucher l'exaltation des plus motivés. Cependant, ce ne sera le cas que pour trois d'entre elles, car là où personne ne l’attendait, un miracle s'est produit et c'est un grand enfant de 70 ans qui l'a initié. Mis en chantier pendant près de 10 années, Mad Max Fury Road ne se montre pas à la hauteur de la saga originelle, il la surpasse et je n’ai plus peur de l’affirmer, il prend date avec l’histoire du septième pour se hisser à la plus haute marche du cinéma à grand spectacle.
    Avec son Fury Road, George Miller dépoussière la mythologie a qui a fait son succès et filme avec la hargne d’un jeune homme les nouvelles aventures de Max Rockatansky. D’abord envisagé en image de synthèse après le succès de Happy Feat, Fury Road est finalement tourné de « manière artisanale » en plein désert de Nanibie avec une économie d’effets numériques. Le résultat est probant, les cascades et autres effets pyrotechniques sont d’une beauté sidérante, jusqu’à nous faire ressentir le poids du métal sur le sable blanc. De la même manière, les plans d’ensemble éblouissent grâce au large spectre de couleurs vives offertes par le panorama africain. La version black and chrome apporte quant à elle un aspect crépusculaire et une dimension intimiste qui redessinent l’esthétique du film. Au sein du 4e volet de la saga, l’action est quasiment ininterrompue. Pourtant, il est totalement réducteur de le réduire à un film bourrin à l’efficacité redoutable. Si Fury Road est l’un des meilleurs films de l’histoire du cinéma et le plus unanimement célébré par les cinéphiles sur la décennie 2010, il le doit à des thèmes riches, ancrés dans la modernité sans renier la mythologie passée et surtout déployés à travers un langage cinématographique d’une grande limpidité. En effet, une opinion généralisée stipule que la qualité d’un scénario se mesure à la sagacité des dialogues ou à la complexité du récit. Il n’en est rien. L’essence du cinéma consiste en la construction d’un dialogue entre un auteur et son public par le biais d’une image en mouvement. La puissance des mots et autres twists ne sont que des agréments et ne constituent pas le cœur de l’expression cinématographique. La parole est au théâtre ce que la rétine est au cinéma ou à la peinture. En la matière, Fury Road frappe très fort, chaque plan semble avoir été conçu pour raconter quelque chose à sa manière. Il peut s’agir d’un regard croisé vers une arme pour suggérer une utilisation ultérieure comme d’un cadrage prolongé sur le regard de Furiosa, ouvrant ainsi tout un pan de son passé à l’imaginaire du spectateur. Peu d’auteurs parviennent à une telle maîtrise visuelle. Miller sera d’ailleurs honoré l’année suivante par le statut de président lors du festival de Cannes 2016.
    Résolument moderne, l’intrigue de Fury Road se déroule en partie dans « la Citadelle », le bastion d’un clan dirigé d’une main de fer par Immortan Joe. Il s’agit une société patriarcale caractérisée par un culte de la personnalité cristallisé autour d’une religion élaborée sur mesure. Les liens entre le pouvoir et le sacré étant ténus, Joe qui se qualifie immortel inonde les âmes d’illusions, mais néglige les besoins physiologiques de son peuple en distribuant l’eau au compte-goutte. Pour encadrer cette fanatisation, une série de motifs sont implantés ; chaque membre du clan est marqué au fer rouge, des totems constitués de volants et de moteurs V8 matérialisent le culte, enfin, rien ne peut distinguer les War Boys les uns des autres, l’uniformisation des mœurs passe aussi par l’uniformisation de l’apparence physique. Ainsi certaines dérives du 21e siècle font écho au sein de la mythologie crée par Miller. De la même manière, le sacrifice impliquant la mort de l’adversaire est perçu comme l’acte ultime de reconnaissance par la communauté. La mort devient une libération engendrant un paradoxe qu’Epicure aurait renié : si la mort est là, c’est que je suis là ? Curieux… Le personnage de Nux met en lumière ce conditionnement, mais son parcours ouvre la voie à une réversibilité. En effet, son expérience de l’amour et sa maladresse le ramènent à la précarité de sa condition, à son humanité en somme. Son sacrifice a bien lieu, mais il est inversé en acte d’amour.
    Fury Road met en scène une fuite, celle des femmes « pondeuses » d’Immortan Joe et d’une Furiosa acquise à leur cause. Au cours du périple, Max vient apporter une assistance précieuse. Abandonnant une société sans libre arbitre, les fuyards se mettent en quête d’un Eden luxuriant en contradiction avec l’aridité des terres désolées. Le souvenir de Furiosa s’apparente vite à une chimère. En voulant tirer un trait sur un passé peu reluisant, Furiosa se raccroche aux bribes de son enfance, de son innocence perdue. Toutefois, les marais ont recouvert l’Eden, l’horizon n’est guère plus engageant. La fuite devient un mirage. Comme le constate Max, « l’espoir est l’apanage des fous si ce qui est cassé ne peut être réparé ». Fury road est un aller-retour matériel dans le désert, mais c’est avant tout un revirement mental. À l’instar de la catastrophe climatique annoncée, la solution ne peut se trouver sur Mars ou Uranus, mais dans notre capacité à remettre en cause un modèle rationalisé. Furiosa comme Max sont en quête de rédemption. Renier leurs fêlures est une erreur, car elles peuvent être la source de leur salut. Furiosa s'est extirpée de sa condition d'esclave pour se hisser au rang d'Imperator, il ne fait nul doute que la victime est devenue bourreau pour réussir au sein de la Citadelle. Pourtant, le charisme assimilé durant cette expérience sera salvateur pour guider la troupe des fuyards dans le désert. Furiosa puisera au bout de ses forces pour sauver Max et le convoi malgré un couteau planté sur son flan. Un acte aux antipodes de son passé imaginé par le spectateur. En ce qui concerne Max, la rédemption passe par un retour à la compassion lorsqu'il offre son sang à une Furiosa agonisante. Sur les terres désolées, le don est en soi une épreuve. De plus, les nombreuses résurgences liées aux événements dramatiques du premier volet de la saga hantent Max tout au long du film, mais finissent par lui sauver la vie lorsqu'un flash le protège d'une flèche par instinct. Une trouvaille peu crédible dans la réalité, mais riche de sens artistique. Nos failles sont-elles le moteur de notre existence ?
    Enfin, Fury Road pose l’alternative d'une société nouvelle où l'archi dominance patriarcale cède le pas à une prise de pouvoir féminine. Immortan Joe se voit contester la pleine hégémonie sur ses progénitures. Comme un symbole, les ceintures de chasteté sont abandonnées dans l'étendue désertique. Les garrottées de la Citadelle prennent en main leur destin. Cependant, le constat est similaire à la recherche de l'Eden. Un féminisme radical ne peut accoucher que d'une chimère. Pour réussir, Furiosa et les nouvelles affranchies du dieu patriarche devront collaborer avec Max. Au cours de leur première rencontre, Furiosa et Max s'affrontent malgré la menace directe de leurs poursuivants. Cela met en péril la survie du groupe improvisé. Vouloir faire société sans les hommes est un mirage. Seule la compréhension mutuelle mène à l'équilibre des forces et au renversement des valeurs établies. Au cours de l'épopée, Furiosa s'impose comme l'une des plus grandes héroïnes du cinéma. Au propre comme au figuré, elle dirige les fuyards d'une main de fer et prend rapidement l'ascendant sur Max. Au cours d'une scène sous la forme d'un passage de témoin, Max, impuissant, lui cède son tir. Au retour triomphant à la Citadelle, l'eau est déversée en abondance par les héritières du pouvoir. Une sensibilité différente peut-elle émerger d'une société matriarcale ? Sans doute, George Miller l'envisage avec ses modes d'expressions artistiques. La réalité suivra-t-elle ? En faire l'expérience serait un moyen d'atteindre notre rédemption vis à vis d'un monde sous perfusion. Mais à l'instar de Max, nous pourrions aussi bien demeurer enchainés sur le capot d'un véhicule lancé à pleine vitesse vers une tempête inéluctable.
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