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Un visiteur
2,0
Publiée le 4 mars 2012
J'ai été très déçue par ce film qui l'inspire très largement du scénario de Franju dans le film "Les yeux sans visage", lequel est autrement plus resserré. Ici, la tension est molle, la première partie carrément lente et ennuyeuse, la 2nde plus prenante mais tout est tellement cousu de fil blanc. Je n'ai pas du tout reconnu le style d'Almodovar, ni les couleurs, ni rien. J'ai trouvé ce film plutôt quelconque en fait. Pour ceux qui ne l'ont pas vu, procurez-vous "Les Yeux sans visage de Franju", là, vous ne serez pas déçus !
Super film! J'ai adorée! Antonio Banderas est sublime et le scénario parfait ! Pedro Almodovar nous manipule et montre l'intrigue dès le début mais personne ne veux y croire. Magnifique , fou , dramatique, ce film parfait est a voir!
Malgré les qualités évidentes du film, j'au la désagréable impression d'être passé à côté de l'oeuvre d'Almodovar. Pour moi, ses intentions sont évidentes pendant tout le film, tout est prévisible car la trame est mal construit. L'enjeu autour du personnage de Banderas disparaît, seul l'enjeu de la victime du personnage d'Anaya constitue l'intérêt du film. La mise en scène est brillante mais a tendance à en faire trop, comme si Almodovar voulait prouver qu'il n'avait pas abandonner son côté provocateur en l'usant trop ostensiblement.
C'est dérangeant, c'est angoissant, c'est vertigineux, un peu tabou, quelques peu kitsch mais c'est Almodovar, et on aime ça ! On aime sa façon de traiter les sujets complexes, de mettre en avant les personnages marginaux, de sublimer la société espagnole en se foutant de la morale, de traiter avec soin ses films comme un peintre avec ses tableaux à travers la couleur. Ici dans ce film, le thème est bon, la mise en scène complexe mais ponctuée de légères touches d'humour, les décors sont plus neutres qu'à l'ordinaire mais accentuent d'avantage notre angoisse, quant aux acteurs, que demander de plus ? Antonio Banderas excelle véritablement dans les films du grand réalisateur espagnol. On retrouve avec délice Marisa Paredes révélée dans "Talons aiguilles". On découvre enfin l'excellente actrice Elena Anaya, qui outre sa beauté naturelle, nous séduit par sa qualité d'interprétation. Je me suis glissée dans la peau de ce film "La piel que habito"
Bien plus tordu que les autres films du même auteur, le style si propre à Almodovar reste intact et la violence de ce film est tout à fait gérable. L'ensemble n'est selon moi pas digne des films précédents mais reste quand même bon.
MMhhh difficile. On ne peut pas dire que ce soit un mauvais film, selon moi, underworld, resident evil sont des mauvais films, là c'est étrange. Je ne sais pas quoi en penser, c'est pour moi un film malsain, avec une photo qui parait "usée". J'ai toujours pensé qu'Almodovar avait une représentation chelou du sexe et du genre, je crois que là, ça se confirme. Je suis sortie écoeurée du film, comme à chaque foisque je sors d'un Almodovar. Donc si on aime pas Almodovar, je ne pense pas que ce film fasse changer d'avis. De plus, je trouve que les scénes sont baclées et les acteurs, ouais, bof....eux ou d'autres.
Histoire complexe, mais j'ai pas accroché, n'étant pas fan à la base des films espagnols je l'ai regardé avec des a prioris. Peut plaire, je l'ai simplemen trouvé long et un peu mou du genou... ça reste bizarre et malsain comme histoire.
Un thriller signé Almodovar, qui commence d'une façon tellement déroutante et mystérieuse, qu'on ne peu que se demander comment le film arrivera à nous captiver jusqu'au bout... Et bien, wahou ! Almodovar ici nous livre un thriller palpitant et résonnant, d'un scénario juste et avec de bons échos entre les scènes, sans excès de pathos, c'est un film net et concis. Malgré quelques ambiguïtés qui auraient méritées d’être gommées, le film sonne juste, et bien. Une appréhension pesante, une soif de vérité, qui nous suivent du début à la fin, impossible de décrocher du film avant de comprendre le fin mot de l'histoire. Une BO sublime d'Alberto Iglésias, un choix des décors bien ajusté, tout dans ce film est bien pensé, ce qui en fait un film intelligent, une intelligence qui transparaît dans les moindres détails du film, une intelligence qui nous séduit dés les premières minutes du long métrage. Un film à regarder au plus vite pour les amoureux de thriller psychologique, ppour les amoureux d'histoires alambiquées et compliquées, pour les amoureux d'histoires vengeresses et familiales, et pour les amoureux d’interprétations parfaites, car pour l'instant, je n'ai jamais vu Antonio Banderas aussi épanoui dans un rôle, et un coup de coeur pour la beauté d'Elena Anaya, et la détresse touchante de Jan Cornet. Un film à voir.
Pedro nous offre ici un film trans-genre doté d'un scénario rebondissant et particulièrement malsain. Après avoir vu une deuxième fois le film, j'ai augmenté ma note qui était de 4,5/5 à 5/5.
J'ai vu ce film avec un peu d'appréhension.... mais au final une surprise énorme. J'avais peur de m'ennuyer et je suis restée scotchée pendant 2h. Oui dans les mauvaises critiques les termes de glauque et malsain reviennent souvent, c'est vrai que c'est clairement pas le monde des bisounours mais moi au contraire je me suis laissée prendre par le scénario, j'ai au contraire été estomaqué et prise aux tripes par le déroulement de l'histoire... Le jeu d'acteur est super, la musique est top. Je n'ai pas vu le temps passé et j'en ai été assez remuée par la suite. Un film intense
Un chirurgien fou de douleur crée une peau synthétique et l'essaie sur une jeune femme, ressemblant à feu son épouse, qu'il séquestre... L'ombre de Cronenberg plane sur ce film, cérébral et viscéral, fou et violent. La caméra précise et froide d'Almodovar filme les corps et les esprits comme une tragédie antique. Antonio Banderas est magistral et effrayant, Elena Anaya ambigüe, tout comme Marisa Paredes. La mise en scène est superbe, la musique est une merveille.Sans perdre son côté burlesque, Almodovar crée l'horreur véritable, celle qui n'effraie pas, celle qui prend aux tripes et lentement fait monter le dégoût, et nous offre le film chirurgical le plus dérangeant depuis Faux Semblants.
Encore une claque d’Almodovar ! le film prend un peu de temps pour se lancer mais c’est également pour s’imprégner du présent pour rendre le passé plus froid, glauque et flippant… Tout n’est pas parfait mais comme d’habitude c’est un scénario fort.
Après avoir vu un semi-reportage de deux minutes faisant l'apologie de ce film dans le journal télévisé de France 2, j'ai tout de suite été séduit, tout en restant assez perplexe sur le scénario. Un «Frankenstein » à la sauce Almodovar? Mouais, ça doit sûrement être pas mal mais pas super. Je craignais surtout que le réalisateur espagnol, en se lançant dans un type de film auquel il ne nous avait pas habitué, ne tombe dans les facilités et les travers du genre. Et bien, mes suspicions ont tout de suite disparu: on fait face à un long-métrage haletant, extrêmement bien soigné (le directeur de la photographie a produit un boulot considérable), dont les décors colorés ne sont pas sans rappeler un certain « Orange Mécanique ». L'esthétisme impeccable des images, la maîtrise de la réalisation et la subtilité d'un scénario mêlant sexe, violence, folie et histoire d'amour (thèmes chers à Almodovar) font de « La Piel que Habito » un film brillant et marquant, dont on ne sort indemne, et ce malgré quelques longueurs indéniables. A voir sans attendre.