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riverainpsy
33 abonnés
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2,0
Publiée le 6 décembre 2024
Encore un film raté sur Marie Stuart : à croire que ce thème portant romanesque à souhait est maudit . Voici donc un premier film qui ne démérite pas tout à fait : les deux interprètes principales sont plutôt convaincante ( contrairement à une interprétation masculine pléthorique, souvent peu charismatique, et sous employée ) ; les décors naturels sont beaux ; la photographie honnête; les costumes et coiffures talentueux ( à défaut d'être tout à fait historiques) . Et pourtant la sauce ne prend pas : scénario qui fait se succéder les scènes d'une vie de reine , sans jamais choisir un moment climax de cette existence . C'est toujours dangereux avec les biopics ( n'est pas Richard Attenborough qui veut ) ; personnages secondaires esquissés et aussitôt négligés; nombreuses ( trop) inexactitudes historiques ( la rencontre n'a jamais eu lieu; on ne sait pas vraiment si Rizzio était gay ; le prétendu viol commis par Bothwell semble bien n'être que légende ...bref beaucoup de rumeurs prises pour argent comptant) . Les petits dialogues féministes surlignés font sourire alors qu'il n'y avait évidemment pas besoin d'appuyer , tout le monde avait compris , merci . Enfin la petite musique discriminatoire du casting "daltonien" n'en finit pas d'être insupportable . Faire croire que l'Histoire ne s'est hélas pas déroulée comme elle s'est déroulée est une forme d'amnésie inacceptable pour ceux qui en ont souffert . Ce petit coup de de lifting moral à posteriori sent le fascisme et le pire c'est que c'est porté par des gens qui s'imagine être tout le contraire que des fascistes. Confondante naïveté.... Quoiqu'il en soit , oui , un film historique est le reflet de son époque . Non il ne gagne rien aux lourdes disgressions et écarts à la vérité qui , ici, franchement, est parfaitement romanesque et devrait, devrait (?) , imposer la force de son sujet. A croire tout de même que le talent, du réalisateur, n'est pas un vain mot et qu'ici point de talent notable . Mais c'est un premier film . Réaliser n'est donc pas mettre en scène .
Si vous aimez les films d'histoire, vous avez une bonne occasion de ne pas perdre deux heures. Se voulant spectaculaire, ce film prend beaucoup de liberté avec l'Histoire avec un grand H. Comme malheureusement beaucoup de films historiques US. On vous fera grâce de vous citer toutes les incohérences. On retiendra toutefois une rencontre étrange entre les deux reines, qui n'a jamais eu lieu. A ces travers, il rajoute quelques grosses doses de politiquement correct qui arrivent comme des cheveux sur la soupe. Ambassadeur et conseillers noirs et dame d'honneur asiatique. Au 16e, il fallait quand même y penser... Mari homosexuel. Eh oui ! Sinon, les images sont superbes et les deux actrices excellentes. Dommage que les scénaristes se soient crus obligés de grimer Margot Robin comme Bozzo le clown.
J'aime le côté historique mais j'ai accroché moyennement à cause des couleurs assez sombres, scènes de sexe, réalisation moyenne et un peu lente. Un peu fade, très anglais 3/5
Ce magnifique « Biopic » sur Marie Stuart est une fresque romanesque, sombre et intense évoquant la rivalité entre Marie et Élisabeth 1ère, qui aboutit au destin tragique de Marie spoiler: (mais non de son fils, Jacques 1er qu'on voit naître dans le film)
Saoirse Ronan est éblouissante de majesté dans ce rôle sur l’écossaise rebelle, présentée comme une femme de caractère et de volonté, face à Elisabeth, pour une guerre de territoire mais aussi de pouvoir où les 2 femmes entendent bien mener le jeu spoiler: (avec l’appui de la religion, de leurs conseil et du peuple) et ne pas se laisser mener par les hommes, même si. La reconstitution historique est somptueuse., les images en gris bleuté sont magnifiques ainsi que les époustouflants paysages d’Ecosse. Fresque épique, féminine et féministe, la cinéaste est repartie bredouille du festival de Cannes, peut être à cause de ces 20 dernières minutes trop mélodramatiques qui déploient cependant un des plus beaux duos de femmes de l’histoire romanesque filmé Eblouissant
les films historiques ne sont mes films favoris mais j'aime en regarder de temps en temps. celui ci ne se démarque pas vraiment des autres, le ton est monotone, on s'ennuie pas mal il se passe pas énormément de chose mais cela se laisse regarder.
On n’a plus tellement envie de percevoir Mary Stuart aujourd’hui comme une martyre de sa foi ou la victime d’une royale cousine plus rouée qu’elle mais simplement comme une reine qui a accumulé au cours de sa vie les pires choix possibles. Il ne faut cependant pas trop jeter la pierre à la souveraine d’Ecosse, victime d’un temps où les préjugés misogynes avaient la peau dure quand bien même les femmes avaient le droit de régner. Plutôt que la lutte entre ces deux femmes, Mary et Elizabeth, le film s’attarde sur celle qu’elles mènent contre les hommes de leur entourage qui, plus ou moins ouvertement, souhaitent les assujettir à travers la politique ou le mariage : la faiblesse de Mary est de chercher l’amour dans un monde où tout n’est que politique, le péché d’Elizabeth est de gommer toute humanité en elle pour survivre. Très concentré sur sa vision féministe, ‘Mary queen of Scots’ se montre en revanche peu dissert sur la situation politique et religieuse complexe de cette époque, au point qu’un détour par Wikipedia ne sera pas de trop si vous souhaitez en apprendre un peu plus. Il recourt souvent à une symbolique appuyée pour signifier l’opposition des royaumes et des personnalités mais souffre d’une mise en scène austère, et le résultat est bien moins flamboyant que les films de la fin des années 90 consacrés à Elizabeth (ave Cate Blanchett) ou même qu’une saison des Tudors. Reste l’interprétation assez touchante de Saoirse Ronan, qui incarne cette souveraine sur lequel le destin semble vraiment s’être spécifiquement acharné.
Marie Stuart, Reine d'Écosse est un film historique correct mais qui aurait pu être bien meilleur. Au moins, c'est plutôt réussi techniquement. Les décors sont beaux et les costumes travaillés. Mais l'histoire est trop rushée. Le montage est aléatoire et certaines scènes sont trop courtes quand d'autres s'étirent en longueur. Le film à aussi un côté féministe un peu forcé puisque les deux personnages principaux sont littéralement seuls contre une horde d'hommes malhonnêtes. Historiquement on sent d'ailleurs que c'est un peu arrangé et que certaines choses ont dû se passer différemment. Saoirse Ronan et Margot Robbie y mettent du leur mais le récit reste tout de même plat.
Je suis gay, féministe et de gauche et j'ai détesté le parti pris de ce film. Pourquoi ? Si je ressens le devoir de raconter ma vie aussi insipide que celle de tout un chacun, c'est tout autant pour amortir les balles que me pourraient me lancer les réacs de tout poils mais aussi les progressistes grincheux. Bref passons au film. Marie Stuart raconte ou plutôt DEVRAIT raconter la vie incroyable d'une pauvre petite princesse, orpheline de père dès le berceau, arrachée à sa mère dès la prime enfance pour se retrouver en France à épouser un prince souffreteux et fini à la pis*e (oui lisez la biographie de François II) pour finalement se retrouver veuve moins d'un an plus tard, être renvoyée comme une malpropre dans un pays qu'elle ne connait pas et dont elle est étrangère jusqu'à la religion face à une cour et des puissants hostiles à son pouvoir. Bref il y avait de quoi faire une grande fresque politique, épique et féministe. Et pourtant ! la moitié de ce que je viens de vous raconter sur Marie Stuart est passé à la trappe dans le film. Par contre le film va totalement nous inventer des faits complètements stupides et irréalistes (le pompon restant le courtisan transgenre à qui Marie dans sa grande mansuétude féministe (et totalement anachronique !!!!) donne le droit de se vêtir en femme à la cour puis de coucher avec son mari "au nom de ce qu'est sa nature".... sérieusement ?!! il y avait-il besoin d'inventer des faits aussi saugrenus ? le personnage de Marie Stuart ne pouvait pas être féministe sans incorporer toutes les minorités visibles ?)
Que la condition de femme de Marie a été un sérieux obstacle à son règne, c'est un fait ! Qu'Elizabeth a du sacrifier sa vie sentimentale pour ne pas être l'objet du pouvoir d'un homme voir d'une puissance étrangère, en est également un. Ces deux points étaient à eux seuls suffisamment intéressants sans rendre la totalité des hommes hétérosexuels du film malfaisants et les deux héroïnes seulement victimes de leur sexe et non de leurs choix (Marie était une femme vindicative qui a cumulé les erreurs politiques et les provocations et c'est davantage cela qui a causé sa perte, quant à Elizabeth elle était un chef d'Etat pragmatique et calculatrice qui ne vouait en aucun cas cette sororité teinté d'admiration pour Marie et ne l'a pas conduite au billot que par les manigances d'un conseil phallocrate).
Dommage car si on enlève le progressisme anachronique, le féminisme à coup de trop grosses ficelles et les mensonges historiques, les décors du film sont beaux, les deux actrices sont convaincantes, les costumes riches et les paysages sublimes.
Ce film nous montre la triste réalité historique qu'être une reine au XVIe siècle. "Marie Stuart, reine d'Ecosse" nous représentent un point de vue différent par rapport aux autres films historiques moyenâgeux : une reine est le personnage central. Saoirse Ronan réalise une performance exceptionnelle en incarnant Marie-Stuart et Margot Robbie de même, en incarnant la Reine Elisabeth I.
Nous avons un complot perpétuel contre la reine d'Ecosse, durant presque tout le film, des hommes, l'épousant pour obtenir le trône, ou même des proches et conseillers, trahissant, formant des révolutions et renversements en décrédibilisant la reine. Cette pression constante envers la reine Marie Stuart nous plonge dans la peur pour ce personnage, et nous est montré comment sa vie a été terrible.
Cette version est moderne et montre les reines et les querelles à travers une lumière moderne. La diversité raciale n'était peut-être pas courante au Royaume-pas-Uni par rapport à la France. Les costumes, les décors et les actions semblent cependant correspondre à la période. Je ne me suis pas ennuyé une minute. Les aventures et les mésaventures étaient assez palpitantes. Peut-être manquait-il un je-ne-sais-quoi, pour enchaîner les événements dans une meilleure fluidité. Nous étions souvent surpris de la tournure des événements et forcés d'imaginer comment ils pouvaient penser ainsi et faire de telles choses. Il fallait deviner le fond de l'histoire. C'est une vue différente qui motive à voir d'autres versions de l'histoire et à consulter les livres d'histoire ou les documentaires. De plus, Saoirse est un plaisir à regarder.
Un va et vient, d'une reine à l'autre, un procédé facile qui impose le comparatif et peut paraître fastidieux. Mais l'interprétation est remarquable et sauve le film d'une fadeur qui menace. Les dialogues manquent d'acide, sans doute pour renforcer le côté authentique de ce drame historique et lui conserver un relent de modernité (traitement de l'homosexualité et le rôle et la place des femmes). Il reste que la grande Histoire a plus de saveur dans l'imaginaire que ce récit plus qu'honorable.
Deux Reines pour une couronne, interprétées par deux grandes actrices, qui portent ce biopic historique efficace et prenant malgré un récit assez artificiel. 3,25
Beau film avec un casting éblouissant qui met aux prises Margot Robbie (Elizabeth 1ere) et Saoirse Ronan (Marie Stuart) dans une confrontation subtile qui filtre toute la violence d'un siècle conduit par la religion et les intrigues sanglantes qui vont consolider l'absolutisme des royaumes en construction.
Le film est solidement documenté et laisse paraître, sans se départir d'un certain classicisme, mais sous une forme moderne et féministe , ce qui a pu constituer les ressorts profonds de l'histoire de la rivalité de deux femmes de pouvoir dans un siècle guerrier où la raison d'Etat paraît tout commander.
Il n'y a jamais eu de rencontre entre Elizabeth et Marie et seulement des échanges épistolaires. Mais la crainte du trône d'Angleterre devant les ambitions, maladroitement conduites et souvent exprimées, par la Reine d'Ecosse ont été bien réelles. L'exécution de Marie Stuart en fut la conséquence.
Ce fut un miracle que le seul enfant de la reine catholique ait pu régner après la disparition de la reine Élisabeth en 1603, restée non mariée et vierge, mais auquel le film donne une dimension humaine malgré sa déchéance physique due à une variole qui est tout à fait intéressante.
Je note pour terminer que les lettres cryptées de Marie Stuart à l'ambassadeur de France qui viennent d'être décryptées en 2023 (!) laisse bien entendre que Marie complotait contre la souveraine anglaise et qu'elle fut peut être piégée à ce jeu dangereux ...