Derniers Avis : Quantum Of Solace - Page 10

Plutôt déçu de cet épisode.. Qui est la suite de Casino Royale (assez bizarre pour la saga). Il y a pas mal de défauts dans ce film... Le rythme est assez mal maîtrisé, le film commence bien, puis s'essouffle, puis reprend vers la fin. La psychologie n'est plus travaillée dans cet opus et la James Bond girl est assez médiocre. De plus le montage reste assez épileptique, ce qui donne mal à la tête

Le film commence par une course poursuite que vous pourrez voir tous les jours dans une série télé allemande mal doublée. (Si on oublie l'Aston Martin). Malheureusement le scénario est vide et celà se ressent. Foster n'apporte aucune magie et montre qu'il ne maîtrise pas le sujet. 1h47 génériques compris, c'est très court, pourtant le film ne passe pas vite. Coincé entre Casino Royale (dont il est supposément la suite directe avec un Jump Cut énorme) et l'acclamé Skyfall, le film laisse un goût très amer. Mauvais film d'action, mauvais film d'espionnage, pas d'humour, Daniel Craig est Bovin, ce n'est pas un James Bond. N'apportant rien à Casino Royale, le meilleur conseil à donner, faites comme si il n'existait pas, zappez le de la saga.

Ce second James Bond avec l’excellent Daniel Craig, qui se veut une suite directe du fantastique « Casino Royale », m’a franchement déçu. Ça commence très fort par une course poursuite rondement menée avant de plonger inexorablement. La faute avant tout à un scénario qui n’a rien de vraiment excitant et franchement peu compréhensible à certains moments. Mais aussi à une réalisation de Marc Foster pas des plus inspirées et au méchant de service, joué par Matthieu Almaric, qui n’est pas mieux loti d’ailleurs. Un 007 sans âme, ni étincelle, tout juste distrayant grâce à quelques rares bonnes scènes d’actions.

Quantun Of Solace est la 22e mission pour l'agent secret James Bond ! Une suite directe au précédent film, c'est-à-dire Casino Royale. Une suite qui ne pouvait être que décevante quand l'on voit le niveau très élevé qu'était Casino. Là où Casino avait su renouveler l’univers James Bond en y apportant de la modernité, Quantum Of Solace n'apporte rien de plus si ce n'est une véritable déception. Ce n'est en aucun cas la faute des acteurs, qui sont généralement très bons. Daniel Craig toujours excellent comme à son habitude, M qui est sans doute un des meilleurs M de la saga. Camille, (interprétée par Olga Kurylenko) est la nouvelle James Bond girl. Elle joue relativement bien mais on a parfois du mal à s'attacher à elle. Malgré le fait que lon apprend son passé tragique et son acharnement à vouloir venger sa famille du Général Medrano.
Autres personnages toujours présents, Felix Leiter et Mathis. Ils sont un peu plus développés que dans Casino Royale mais ils auraient mérité plus d'attention. Le Felix de l'époque Moore/Dalton apportait beaucoup plus dans l'histoire que celui-ci.

Etant donné que Quantum est une suite directe, on s'attendait donc à revoir James Bond s'occuper de Mr White comme il se doit. Ce qui est bien entendu le cas.
Bond va donc le ramener à Vienne mais l'on s'aperçoit que l'organisation de White est plus étendue que prévue. Le début du film commence donc avec une très bonne course-poursuite menant jusqu'à l'antenne du MI6 qui se situe à Vienne. Commence alors un interrogatoire pour en apprendre d'avantage sur cette organisation secrète. Cependant, il se trouve qu'il y a une taupe au MI6 qui travaille pour White. White parviendra à s'enfuir dans les rues de Vienne. Avec ce très bon début de film, explosif et bien réalisé, on pouvait s'attendre à une suite satisfaisante malheureusement, ce n'est pas aussi bon que prévu.

Tout d'abord, le scénario aborde plusieurs aspects de manière assez rapide ce qui peut perturber le spectateur et l'empêcher de bien comprendre l'histoire. La réalisation est aussi beaucoup trop rapide, surtout lors des scènes d'actions où l'on n'a pas toujours le temps de voir ce qui se passe.
Ensuite, certains personnages ne sont que très peu abordés. Notamment Mr White qui après être apparu au début ne réapparaîtra que vers la moitié du film, pendant l'opéra. Après, on ne sait pas ce qu'il devient ni quelles sont ses intentions. Il y a également l'apparition d'un nouveau personnage, l'Agent Strawberry Fields (Gemma Arterton) qui ne présente aucun intérêt, si ce n'est offrir un clin d’œil à Goldfinger. Le méchant, Dominic Greene (Mathieu Amalric) a une bonne tête pour jouer ce rôle. Il donne une bonne interprétation mais il est également sous exploité. Bien qu'il ne soit pas à la hauteur du Chiffre, il reste assez plaisant à voir.

La musique du générique est également en dessous du précédent opus. Cependant, la réalisation du générique est très bonne.

On rencontre un nouveau James Bond en quelque sorte, assoiffé de vengeance et qui n'hésite pas à tuer toutes les personnes s'opposant à son passage. Ce qui, en soit pouvait être une bonne idée mais qui n’aboutira à rien à cause du scénario probablement mal écrit ou pas assez approfondi. Le film étant le plus court de la saga (1h47), les personnages ne pouvaient être suffisamment développés. De plus, le film souffre d'un rythme beaucoup trop rapide. On aurait pu croire qu'il n'y avait pas moyen de s'ennuyer pendant ces 1 heure et 47 minutes et pourtant....

Quantum Of Solace est sans aucun doute le volet le plus décevant et le moins bon de cette magnifique saga. Il reste cependant divertissant bien que ce ne soit pas un film à revoir trop souvent. Les quelques scènes d'actions du début ainsi que les décors et la photographie sauvent un peu le film parce que côté scénario et réalisation c'est pas fameux.
Heureusement que Sam Mendes est intervenu côté réalisation pour nous servir l'EXCELLENT Skyfall !!!

Bref, Quantum Of Solace est un James Bond à voir au moins une fois si vous aimez cette saga mais si vous recherchez un bon film d'action/d'espionnage, passez votre chemin !

6/10

La scène d'introduction annonçait la couleur : rythme très rapide, cut nombreux, action peu lisible, autant dire que cette nouvelle aventure de l'agent britannique ne commençait pas en fanfare. La faute au réalisateur, Marc Forster, qui voulait offrir à James Bond le style de Jason Bourne, c'est à dire la caméra dynamique typique de Paul Greengrass. Résultat, on situe mal les personnages uns par rapport aux autres et les scènes d'action fatiguent plus qu'elles n’ébahissent. Un comble. L'autre point faible est l'écriture. Les scènes ne s’enchaînent pas de manière fluide, certaines explications sont expédiées en quelques lignes de dialogue (l'histoire des billets au début), le méchant change d'avis plusieurs fois sur le sort de la James Bond Girl principale... Tous ces petits détails s'accumulent pour créer un ensemble bancal qui aurait eu besoin de quelques modifications. Quantum of Solace a le cul entre deux chaises. Il ne possède pas assez de caractéristiques bondiennes intéressantes (le personnage d'Olga Kurylenko est fade, le méchant est sous exploité par rapport au Chiffre dans Casino Royale, le générique n'est pas au niveau des autres) et il ne se démarque pas assez pour être un bon film d'action. Il échoue donc sur les deux plans. Le produit final est très moyen et vite oubliable.

Shaky cam, shaky cam et encore de la shaky cam ! Les scènes d'action en sont si gâchées qu'elles donnent un goût amer à ce James Bond qui devient pourtant chouette avec Daniel Craig qui gagne en aisance dans ce rôle. Mais les enchaînements de plans frénétiques et la banalité du scénario donnent une impression d'artifice à l'ensemble, qui paraît trop plastique pour être pleinement convainquant.

Vingt-deuxième mission pour l'agent Bond, "Quantum of Solace" est une suite directe à "Casino Royale" où l'on voit 007 toujours affecté par la finalité des événements du précédent opus et qui va voir sur son chemin une organisation bien plus dangereuse et compliquée que le MI6 ne l'avait imaginé...

Marqué par la grève des scénaristes, "Quantum of Solace" à la lourde tâche de faire suite à l'excellent "Casino Royale" qui renouvelait la saga de la plus belle des manières et pour ce, Marc Foster nous emmène à travers divers pays, allant de l'Italie à la Bolivie en passant par l'Angleterre et Haïti, toujours en braquant sa caméra sur Bond.

Alors le petit problème de ce "Quantum of Solace", c'est de vouloir jouer sur trop de tableaux en même temps sans pour autant convaincre sur chacun d'eux. En effet, cet opus mise sur un scénario intelligent et ambigu mais aussi sur de l'émotion et des scènes spectaculaires et l'ensemble en devient un peu maladroit et pas totalement maîtrisé par Marc Foster, notamment au point de vue du scénario qui manque par moment de clartés. De plus, les scènes d'action ne sont pas exemptes de tout reproche, notamment celle au "corps-à-corps" dont le montage épileptique est par moments lassants.

Néanmoins, cet opus est tout de même plaisant à suivre, notamment grâce au personnage de Bond, toujours interprété avec froideur, présence et charisme par Daniel Craig. La réalisation de Foster est assez efficace voire même élégante par moments et nous entraîne bien dans cette aventure réaliste et ces divers pays. De plus Mathieu Amalric campe un méchant convaincant et crédible, tout comme la belle Olga Kurylenko dans son rôle.

Bref, imparfait et légèrement décevant, ce "Quantum of Solace" reste tout de même une mission agréable grâce à ses divers voyages et personnages, bénéficiant dans l'ensemble de bonnes interprétations et d'une réalisation efficace.

Déception à la hauteur de ce que fut la bonne surprise Casino Royale.;Une première demi heure plutôt réussie avec ce qu'il faut de sensationnalisme porté par un Daniel Craig toujours aussi bon - là dessus rien à dire. Et puis ensuite on revient sur un déroulement aussi basique que possible avec surtout un Mathieu Amalric pas crédible une de mi secone en grand méchant;... On dit souvent que la réussite d'un film de ce genre est souvent le fait d'un méchant très réussi... Et bien voilà la preuve que,la règle se vérifie ! pas bon, pas bon du tout !

Un film qui montre que ce qui se passe autour de Bond est le reflet de ce qui se passe à l'intérieur de Bond. Encore une fois la bipolarité et le mysticisme de Fleming sont présents et dans QoS plus que jamais. Fleming lui même l'a construit de cette manière et ses états d'âmes sont très importants dès Casino Royale, le livre. CE film étant la suite direct, il se comprend mieux en étudiant le précédent et le livre correspondant car la nouvelle intitulé Quantum of Solace n'a de rapport avec le film que son concept central et donc son titre.
QoS est brillamment réalisé car son style nerveux et bouillonnant correspond à ce qui se passe au fond , dans le cœur du personnage admirablement bien joué par Craig.Il va vite ne laisse aucune seconde chance au spectateur car c'est ce qui se passe pour Bond.
Ensuite c'est une réflexion de Bond sur son métier comme celle qu'il a dans le livre Casino Royale .D'ailleurs Mathis prononce une phrase que Bond dit A Mathis dans le livre.La mort de Mathis et le fait qu'il finisse dans la benne veut tout dire.Voila ce qui attend les agents secrets comme eux, derrière les smokings et le caviar, pas de funérailles nationales, une mort simple et commune, à la Mozart.
Cette scène est le pivot du film car Mathis soulève des thèmes fort qui sont l'ossature du diptyque : la confiance, le pardon , l'amour.C'est tout cela que Bond doit comprendre et même ressentir profondément, violemment, une fois de plus par le sacrifice de lui même ... et des autres.
Il y aussi un jeu de miroir car si Bond a des soucis avec sa "mère" , Camille a des soucis avec son père et son meurtrier.
Sur le côté ésotérique et mystique, Forster a eu l'initiative heureuse de rendre hommage à Fleming à sa manière :
Les quatre éléments qui forment notre univers sont présents, un dans chaque grande scène d'action :
Pré générique : LaTerre
Scène de poursuite à Haïti : L'Eau
Ballet aérien en Bolivie : L'Air
Final Perlas de Las Dunas : Le Feu
D'abord les éléments féminins puis les masculins en terminant par le plus viril, le plus Yang, le plus Bond : Le feu purificateur.
M représente sa mère , et il y a même une blague dessus. Il faut savoir que Fleming et son frère appelaient leur mère " M" .De plus la reine Elizabeth signé d'un M ses lettres données à son espion le Dr . John Dee, un des modèles pour créer Bond.Cela est drôle et juste dans le film.
Bond fini son apprentissage de Bond en comprenant les choses de la plus grande importance :
L'amour grâce à Vesper.Il comprend en jetant le pendentif qui est le même pour toutes, que s'attacher à un objet, n'est que s'attacher à un symbole à travers l'attachement matériel.Il le jette car il sait que le véritable amour va plus loin est impalpable.Cela nul ne peut lui enlever.Il n'a jamais autant en paix avec lui même que depuis la fin de LTK.
M lui indique le chemin en bonne mère et il l'a remercie à la fin du film.
La Confiance : Avec Mahis.Il s'est trompé mais il sait qu'on peut faire confiance à peu de personnes mais il faut bien les choisir.C'est la leçon qu'il apprend aussi à travers la trahison de Vesper et celle de Mitchell et donc les erreurs de jugement de son propre Boss, qui fini par lui faire confiance.Une mère qui a vu son fils grandir.Cela reprend le tandem Bond-M/disciple-maitre/fils-père des romans et d'autres films.
Le Pardon : Avec Mathis.Il doit pardonner à Mathis et Mathis à Bond, et le plus dur se pardonner à lui même .

Le film débute la ou le précédant volet s'est arreter avec une Course-Poursuite haletante et dynamique avec un générique de début assez jolie. Ce Nouvel Opus de l'espion Britannique se révèle plus Sombre mais également plus Emouvant et trés riche en Séquences D'Actions qui s’avèrent beaucoup plus Explosifs mais également plus Nerveuse et Sensationnelle que Casino Royale en étant filmée a la maniére de la saga Jason Bourne dont la réalisaiton est extremment efficace et soignée.Grace a l'interprétation de Daniel Craig qui fait des étincelles comme le précédant film en nous livrant une trés bonne prestation et prouvant que l'acteur est née pour jouer ce role et dont on retrouve le personnage de James Bond plus Tourmenter et Fragile tout en gardant son sens de l'humour et étant toujours aussi Charismatique en décider a venger la mort de la femme qui a éte tuer par la Mystérieuse Organisation Quantum ,sans oublier que les personnages de M toujours jouer par Judi Dench ainsi que les personnages de Mathis et Felix Leiter gagnent en profondeur dans ce film en étant toujours incarner par les comédiens Giancarlo Giannini et Jeffrey Wright. Du coté des nouveaux arrivants, la Jolie Olga Kurylenko s'avére être une James Bond Girl trés convaicante tout comme l'actrice Gemma Aterton qui elle aussi est tres bien choisi et enfin le comédien Français Matthieu Almaric est un excellent Méchant Ecologiste a la fois Glaçial et Ménaçant a souhait.Enfin le Scénario de cette suite est plus Complexe et plus Captivante sans le moindre temps mort avec beaucoup de rebondissements mais un égalment une poignée de de trés bonnes Répliques bien écrits et enfin de magnifiques décors accompagnée d'une trés bonne Bande Son dont notamment la chason composer par Aliçia Keys et Jack White "Another Way To Die".En Conclusion,Quantum Of Solace est une trés bonne suite fidéle a Casino Royale en gardant tous les ingrédients nécessaires pour plaire aux fans de films d'espionnage : Action,Bagarre,Suspense,Jolie Filles et Espionnage qui nous prépare au James Bond que tout le connait dont on attend avec grande impatience le Prochain Episode avec Daniel Craig de nouveau en 007. A Voir et A Revoir si vous avez adorer Casino Royale ou les autres films de la Saga.

Trop de scènes d'action et un scénario pas assez développé font que ce James Bond est décevant. La suite de Casino Royale méritait mieux.

Quantum Of Solace est la suite du bon Casino Royale, ce film marque un peu le pas par rapport au premier opus : une histoire confuse et un scénario moyen sont les causes, de plus, il n'y a pas vraiment de suspense, Quantum Of Solace ressemble à un film d'espionnage banal plutôt qu'un film faisant partie de la saga James Bond. Mais, ça reste tout même un film acceptable et regardable pour connaître la suite des aventures de Daniel Craig en James Bond.

Vingt-deuxième mission pour le célèbre agent secret de sa majesté, James Bond. Et ce qui marque l’originalité de cette 22ème aventure de 007, c’est qu’elle est la suite directe du précédent volet de la saga: le chef d’œuvre Casino Royale de Martin Campbell. Même s’i il lutte pour ne pas faire de sa dernière mission une affaire personnelle, James Bond est décidé à traquer ceux qui ont forcé Vesper à le trahir. En interrogeant Mr White, 007 et M apprennent que l’organisation à laquelle il appartient est bien plus complexe et dangereuse que tout ce qu’ils avaient imaginé. Après l’évasion de White à laquelle a participé un des gardes du corps de M, Bond, suivant la trace des billets marqués du Chiffre, se rend à Port au Prince afin de mener son enquête et rencontre par hasard une mystérieuse jeune femme appelée Camille, elle aussi motivée par un désir de vengeance. Elle va le mettre sur la piste de Dominic Greene, un homme d’affaire impitoyable et un des piliers de la mystérieuse organisation que traque le MI6. Au cours de sa mission que le mène en Italie, en Autriche et jusqu’en Bolivie, Bond va découvrir que Greene se sert de la puissance de son organisation pour contrôler l’une des ressources naturelles les plus précieuses au monde en manipulant les gouvernements et la CIA. Pris dans un infernal labyrinthe, alors qu’il approche de plus en plus du responsable de la trahison de Vesper, Bond doit à tout prix garder de l’avance sur la CIA, sur M et les terroristes afin de déjouer le sinistre plan de Greene. Après la réussite totale que fut Casino Royale en 2006 permettant ainsi de rebouster la série James Bond en réinventant totalement le mythe en s’encrant plus dans l’aspect réel, en supprimant les gadgets farfelus et les scènes avec les Bond Girl, Martin Campbell et Daniel Craig avaient ressuscité la saga James Bond après les films de Pierce Brosnan. Mais surtout, les deux hommes ont su donner un nouveau visage à l’agent secret le plus célèbre du Septième Art. Casino Royale fut un succès public et critique, Daniel Craig fut acclamé et sacré meilleur James Bond de la saga par les fans et critiques et le film de Campbell est un de meilleurs de la série à ce jour. Et donc voici sa suite, Quantum of Solace réalisé par Marc Forster. Il faut l’avouer, il y avait de l’espoir pour que cette suite face mieux mais malheureusement ce n’est pas le cas, Quantum of Solace est moins bon que Casino Royale, mais cela ne veux pas pour autant dire qu’il est raté. Au contraire, il est très réussi, pas aussi bien que Casino Royale certes, mais il constitue un très bon James Bond, pas un des plus mémorables comme Goldfinger, L’Espion qui m’Aimait, GoldenEye, Casino Royale ou Le monde ne suffit pas. Pour revenir à Quantum of Solace, son gros problème provient de son scénario: moins fouillé, moins complexe, plus court sur sa durée: 1h37 certainement l’aventure la plus courte de la série, le film reste dans le fond assez classique. Et s’il n’est pas aussi réussi que le précédent au niveau du scénario c’est certainement à cause de la grève des scénaristes qui a touché Hollywood handicapant ainsi la production de Quantum of Solace où le scénario fut écrit sur le fil du tournage. Même Daniel Craig renie le film c’est pour dire à quel point il est un des plus mal vu de la saga car oui le film de Marc Forster fut un succès aux box-offices mais pas un aussi gros auprès des critiques et de nombreux spectateurs trouvant plus en lui un film d‘action des plus basiques qu’il soient qu’un pur James Bond. Mais pour moi ce 22ème James Bond vaut vraiment le coup et étant fan depuis tout petit du personnage et des films je ne peux qu’aimer celui-là ! Mais pour revenir au scénario, l’histoire est beaucoup plus classique, car déballant une intrigue plus mince, où Bond poursuit un pilier d’une organisation appelée Quantum qui tente de s’approprier une des ressources naturelles les plus précieuses au monde. De plus, ce qui est à la fois intelligent et frustrant, c’est qu’on ne sait pas au bout de ces 1h40 de film quelle est cette organisation criminelle tant redoutée par le MI6. Peut-être l’équivalent du S.P.E.C.T.R.E. version moderne ? Qui sait ? Mais à part ça, le film reste prenant et très spectaculaire! En effet, Quantum of Solace nous livre des scènes d’action ahurissantes avec des courses-poursuites effrénées sur terre, la course-poursuite qui ouvre le film est d’anthologie, sur mer et dans les airs et le tout ponctué de combats aux corps à corps violents et intenses. On est plus dans l’hère Roger Moore avec un coups de poing et une blague au passage, on est bel et bien dans l’hère Daniel Craig qui s’est totalement approprié le personnage de l’agent secret et qui est décidément le meilleur acteur à l’incarner depuis Sean Connery en 1963 dans James Bond 007 contre Dr. No de Terrence Young. L’acteur britannique livre donc un James Bond plus sombre et torturé, plus brutal, plus physique et aussi plus réaliste. Quand le Bond version Craig coure, se cogne sur un mur, se bat ou se fait tirer dessus, il en ressort avec des citatrices et du sang sur le visage contrairement à Roger Moore ou Pierce Brosnan qui en ressortaient indemnes, costume propre et pas une seule égratignure. Un James Bond donc plus sombre et violent certes mais plus humain aussi. Finalement ce qui sauve le film, ce n’est pas non plus une catastrophe ne l’oubliez pas, ce sont les impressionnantes scènes d’action et l’interprétation formidable de Daniel Craig. Un autre bon point : le casting du film est très bon et il faut signaler que le méchant du est interprété par ….. Un acteur français et oui! Mathieu Amalric incarne Dominic Greene, rôle qui lui va très bien mais auquel il aurait pu apporter plus de folie et de psychologie ce qui ne fait pas de lui un des méchants les plus mémorables de la saga comme le sont Goldfinger, l’homme de main Requin ou encore Le Chiffre. Accompagné d’une superbe musique de générique, Another Way to Die de Jack White et Alicia Keys, Quantum of Solace, dont le titre reste par ailleurs très énigmatique, est un très bon film de la saga James Bond, efficace, prenant et donc une belle réussite. L’hère Craig continue!

Un James Bond décevant, bien en-dessous de "Casino Royale" et "Skyfall". L'histoire est moins crédible, les scènes d'actions moins impressionnantes bien que toujours efficaces, et la psychologie des personnages trop délaissée pour être réellement intéressante. C'est un bien maigre constat, seulement compensé par des effets visuels qui, contrairement à tout le reste, demeurent eux au top. Seul le frenchie Mathieu Amalric s'en tire bien, avec un rôle certes prévisible et un peu mou, mais plein de méchanceté et de malveillance. Marc Forster (ayant une filmographie déjà peu brillante) n'est pas un grand réalisateur et cela se voit : sa mise en scène est trop lisse, on ne voit à aucun moment sa patte (s'il en a une) et le résultat global s'en ressent. Pas terrible et fade.

Un James Bond inintéressant et très mal filmé qui a réussi à me perdre vers la moitié.