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Eric C.
241 abonnés
2 273 critiques
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4,0
Publiée le 29 juin 2014
Avant d'être un bon James Bond quantum offert solace est avant tout un très bon film. Filmé en grande partie en decors exterieurs fabuleux avec beaucoup de cachet et d'authenticite, il mêle film d'action et film de personnages sans abuser des gadgets habituels avec des cascades très réussies à l'ancienne. Daniel Craig est excellent. Il a reinvente le personnage de Bond en lui apportant une identité interieure plus humaine et plus complexe. Olga Kurylenko est exceptionnelle et rivalise avec le personnage principal loin d'un faire valoir sexy, rôle souvent restrictif des James Bond girls. Quelle actrice, quelle présence, quel charme. Une grande actrice pour un très bon film.
Ce James Bond est réputé comme étant juste le pire James Bond de toute la saga. Moi personnellement, je pense plutôt que c'est le deuxième pire James Bond de toute la saga réservant l'"honneur" d'être le médaillé d'or à "L'Homme au pistolet d'or". Quelques belles idées mais éparpillées dans un véritable maelstrom d'incohérences, de ridicule, de scènes d'action désastreuses au montage hyper-cut, épileptique et où règne la confusion la plus totale. Ainsi le méchant joué ridiculement par Mathieu Amalric est ridicule, la très canon Olga Kurylenko aurait pu jouer un beau personnage de James Bond Girl mais le scénario catastrophique et où on comprend pas grand-chose balaie tout, Gemma Arterton est juste bonne à se faire recouvrir de pétrole, la bagarre dans l'opéra, avec en parallèle la représentation de la "Tosca" se déroulant dans le même temps sur scène, qui avait tout pour faire un grand moment de cinéma est anéantie par le montage hyper-cut ; voilà des exemples parmi tant d'autres... Daniel Craig conscient de la cata fait ce qu'il peut mais ne parvient pas à empêcher le maelstrom de faire énormément de dégâts.
Coincé entre deux chefs-d’œuvre, "Quantum of Solace" fait un peu pâle figure. Pourtant, il contient quelques qualités qui en font un film d’action efficace, mais il ne ressemble finalement qu’à un blockbuster dépourvu d’âme et d’affect. C’est d’autant plus décevant qu’après le bouleversant "Casino Royale", on attendait une suite renouant avec l’émotion apportée par ce dernier. Ici, le deuil de James Bond ne transparaît que par intermittence et les scènes d’action sont clairement privilégiées. Celles-ci sont parfois réussies, mais pas toujours – la course-poursuite automobile en introduction est une calamité. Dans l’ensemble, Marc Forster abuse d’effets artificiels qui alourdissent le film ; il ne connaît pas la sobriété et cela contraste terriblement avec le volet précédent, dans lequel toute la tension était contenue dans une partie de poker. Néanmoins, les scènes de l’opéra – stupéfiante – et de la soirée à La Paz valent le coup d’œil et on apprécie de temps en temps une touche plus introspective, notamment dans les dialogues avec Mathis ou Camille – spoiler: la scène où cette dernière supplie Bond de le tuer dans l’incendie final est à ce titre très touchante . De même, la séquence finale est vraiment belle et boucle avec élégance ce diptyque accompagnant la renaissance d’un 007 plus humain.
Du grand Bond, du Bond moderne. Le jeu d'acteur de Daniel Craig est d'une très grande profondeur, restituant à merveille toute la complexité et l'assurance d'un agent secret tel que Bond, à l'image de Sir Connery et Sir Moore. La réalisation ultra minutieuse du suisse Marc Forster impose cadrage et rythme dosés avec grande précision, qui collent exactement aux situations et aux émotions des acteurs. Et des fois ça va vite, très vite, tellement vite que le cerveau du spectateur n'a pas le temps de réaliser ce qu'il se passe, mais Bond, lui, ne lâche rien, il reste dans la course. Normal, c'est Bond, James Bond.
Après le génial Casino Royale qui avait redoré le blason de 007 après les trois derniers épisodes limites foireux de Pierce Brosnan, voilà enfin la suite directe qui devait répondre à nos questions laissés en suspens dans CR à savoir : la trahison de Vesper et l'identité de Mr White. Sauf que ce film n'est ni plus ni moins qu'un bâclage dans tout les sens du terme autant dans le scénario que dans les scènes d'actions.
Parlons des scènes d'actions, elles sont justes illisibles que ce soit la scène d'ouverture déjà limite énervante avec son montage-découpage hasardeux suivi de courses-poursuites dans les rues et les toits montées de la même manière et il en va de même pour toutes les scènes d'actions du film qui ont pour seul effet d'énerver le spectateur plutôt que de l'élever comme c'était le cas dans Casino Royale.
Quant au scénario, il faut garder en tête que la grève des scénaristes est intervenu avant qu'il ne soit finalisé et que le tournage dut commencé en dépit d'une histoire solidement écrite, ce qui a pour effet que le film, d'une durée d'1H47 (une première), a un scénario trop convenu, prévisible, sans surprise mais qui ne répond que brièvement aux questions de Casino Royale. Les personnages n'ont pas beaucoup d'intérêt si ce n'est Daniel Craig qui exploite le côté revanchard et douloureux de James Bond. Quant aux autres, ils sont juste aux seconds plans et sans grand intérêt, que ce soit les James Bond Girls (Gemma Arterton et Olga Kurylenko), M (Judi Dench) ou le méchant (Mathieu Amalric), bien que les acteurs soient tous très bons.
Seul point positif, il y a néanmoins une petite scène bien réalisée et même très touchante, spoiler: c'est lorsque René Mathis est abattu par la police corrompu et meurt dans les bras de 007 le suppliant de ne pas l'abandonner bien que ce dernier laisse son corps dans une benne à ordure, cette scène est pleine de complexité passant de la peine à la colère dans un silence quasi total.
Pour ceux qui ont aimé Casino Royale, passez directement à Skyfall, et pour ceux qui aiment un 007 revanchard et rebelle, (re)voyez Permis de Tuer avec Timothy Dalton qui est mieux écrit et plus nostalgique que celui-là !
Voilà ce que ça donne quand Marc Foster remplace Martin Campbell... Etant fan des James Bond et les ayant vu chacun au moins dix fois, je dois avouer que Quantum Of Solace est pour moi l'erreur qui n'aurait jamais du exister. Autant Sam Mendes a réalisé un déchet parce qu'il s'appelle Sam Mendes, quand bien même le film aurait pu être bien. Ici, il n'y a rien à sauver. Entre le scénario géopolitique sur l'eau inintéressant, l'absence totale de rythme et des acteurs patauds. Non, franchement, non merci. Même le titre du film est mauvais. 1/5
Le plus mauvais James Bond avec Daniel Craig. Le réalisateur est vraiment à la masse. Quand on voit la qualité de Casino Royale ou de Skyfall, on regrette vraiment qu'on ait pu confier le deuxième opus à Marc Foster. Dès le générique avec cette musique ridicule on comprend qu'on va voir le nanar, l'accident. Les acteurs jouent faux, c'est atrocement mal filmé.
Une bonne idée mais malheureusement tout le budget est passé dans les scène d action chiante a souhait . L idée de faire une suite a mon James Bond préféré était énorme mais malheureusement, le film se perd dans de trop long scène d action et une histoire déplorable. On aurait dut directement passé a skyfall...
Après le très bon "Casino Royal", Daniel Craig revient dans la peau de James Bond pour "Quantum Of Solace" qui est une suite directe de "Casino Royal". C'est la première fois qu'un James Bond reprend là où le précédent film s'était arrêté. C'est assez logique étant donné que "Casino Royal" se terminait sans que les "méchants" ne soient arrêté (ou morts) mais c'est agréable de continuer l'intrigue débutée dans le précédent film. Cependant, cette suite n'est pas à la hauteur des attentes. Après un début entraînant et mouvementé, le film accuse une baisse de rythme pour ne reprendre que dans les 20 dernières minutes. Contrairement au précédent film, "Quantum Of Solace" est moins psychologique et contient plus d'action, d'ailleurs ces scènes d'actions ne sont pas toujours bien mise en scène sauf le final qui est plutôt réussie. Les acteurs sont convaincants, surtout Daniel Craig qui est une nouvelle fois très à l'aise dans le rôle de l'espion britannique mais Olga Kurylenko n'est pas une James Bonf girl mémorable et Mathieu Amalric n'est pas non plus un adversaire redoutable. Dans cet opus, 007 est comme dans "Casino Royal" c'est-à-dire assez sombre et violent mais avec en plus un esprit de revanche qui le rend incontrôlable et le montre sous un nouveau jour : intéressant. "Quantum Of Solace" n'est donc assurément pas le meilleur des "James Bond", il manque l'humour habituel caractéristique de la saga mais se laisse tout de même regarder.
Tourné entre les deux monuments bondiens que sont Casino royale et Skyfall, Quantum of Solace représente une réelle déception. Cela est dû essentiellement à deux choses : le scénario et la réalisation. Le scénario sert essentiellement à empiler les scènes d’actions en négligeant les personnages et l’intrigue à l’inverse de Casino royale. On sent que la grève des scénaristes contemporaine au tournage du film lui a fait beaucoup de mal. Faute d’intrigue solide, on compense en accumulant les scènes d’action. Hélas, ces dernières sont sur-découpées à un point tel qu’il en faudrait peu pour qu’elles deviennent illisibles. Rarement des séquences d’actions auront été aussi épuisantes pour le spectateur. Dommage car au milieu de celles-ci se trouve une pépite : la séquence de l’opéra qui est un magnifique assemblage d’images et de musique (qui rappelle un peu L’Homme qui en savait trop d’Hitchcock), ce qui en fait une des séquences les plus originales de la saga. Celle-ci mise à part, Quantum of Solace se révèle donc un des plus faibles épisode de la série. Heureusement, dès le film suivant, Skyfall, le niveau est très largement relevé.
Super, ya des poursuites, des intrigues, de l'écologie, du politique, sauf qu'ils ont tous des accents pas possibles, qu'Amalric débarque et que d'un coup t'as l'impression qu'Assayas est en train de forcer le montant de la fenêtre pour s'introduire dans ton logement, et là tu flippes à mort pour ta femme, tes gosses, ton crédit et la stabilité des taux de change. D'un autre côté, ça fait le charme des nouveaux James Bond (à part Skyfall qui est une bouse inégale), tout est moins caricatural.