De 3, désormais trilogie, ce nouvel opus marque par sa symbolique classification -18, une première dans l'histoire du registre horreur / thriller qui fait de cet opus le plus violent, trash, vulgaire et donc sadique, du moins c'est ce que l'avertissement est censé nous démontrer. Hors ça n'est pas tout à fait le cas puisque encore une fois,
les pièges, bien qu'incroyablement imaginer, construit et mise en scène, sont une fois encore trop rapidement montrer. Notre policière (Dina Meyer) est expressément exécutée sans que l'on voit intégralement les fait, certes la tension, "stress" et violence visuelle sont là, mais pas comme on s'y attendrait. Puis notre future reine de glace (Debra McCabe) fait respecter le -18 en étant nue à 100% mais la torture est "sous exploitée", le décors mal montrer alors que l'ingéniosité mécanique est complètement là. Puis Troy (J. Adam Larose), la première victime sous l'emprise impressionnante de chaines, en classe limite élémentaire, ne se montre qu'expressément lui aussi. Le cadavre exploser sur la scène de crime n'est même pas expliquer ou montrer lors de la torture malgré un visuel remarquable. Mpho Koaho (Timothy) tel Jésus, reste le seul qui est le mieux filmer, mieux "mis en valeur" et seul à avoir un "jeu" percutant. Son décors de torture est le plus imposant et montre l'impitoyable mais démentielle imagination de JigSaw dans ses pièges. Des pièges autrement plus complexes, plus sadiques et rechercher pour mettre en scène, dans leur tous, l'après procès chaotique, traumatisme mental d'un père (Angus Macfadyen) incroyablement jouer et dont les morales face aux victimes étant les "causes" de la perte de son fils, sont présentes, incroyablement véridiques et permettent clairement de se faire l'idée de ce qu'un père est près à décider pour sa vengeance. Laisser des personnes mourir et devenir ainsi pareil que Saw ou à l'inverse, tenter le pardon impossible et les délivrer d'une sadique destinée. De son côté, le récit reste toujours plus astucieux et monte en puissance, le thriller est toujours plus efficace que l'horreur et met officiellement Kramer sur la sellette. Shawnee Smith & Bahar Soomekh forment l'incroyable duo féminin qui, contre toute attente pour le médecin, doit maintenir le tortionnaire en vie et pour l'autre, convaincre continuellement son "maître" qu'elle est sa disciple à vie. Mais les longueurs arrivent sur les presque insupportable discours sur la vie, les persécutions morales et le destin finalement écrit de la disciple. Le jeu de Tobin Bell reste inchangé et donc incroyablement percutant, sa simplicité en fait un "messager" morbide mais sadique incroyable. Sa "mise en fin" est parfaite et son maquillage sont géniaux.
Un 3ème qui aurait dû rester -16 tant l'ultimatum n'est pas suffisamment présent mais dont les morales psychologiques restent et à mon grand avis, resteront inchangées mais profondément parfaites.