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    There Will Be Blood
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    4,1
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    1 487 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 19 novembre 2013
    15 premières minutes haletantes (et sans paroles, un hommage à Il était une fois dans l'Ouest?), une photo superbe, une musique envoutante, et pourtant, un film trop long, qui n'en finit plus de ne pas finir, et termine en grand guignol avec deux acteurs en roue libre qui en deviennent caricaturaux.
    Christoblog
    Christoblog

    839 abonnés 1 689 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 juillet 2010
    There will be blood n'est pas un mauvais film. Comme No country for old man ou comme La nuit nous appartient, il représente une certaine qualité américaine.
    Le scénario est ambitieux, et se rapproche de celui de Casino par exemple : ascension puis décadence d'un homme seul (et sans pitié).
    La mise en scène est classique, avec quelques tics tout de même, et sans génie. Les acteurs sont bons, et Daniel Day-Lewis est même très bon, mais très bon comme on est très bon quand on essaye d'avoir un oscar, c'est à dire prévisiblement très bon.
    L'aspect historique n'est pas inintéressant. Il y a par moment un certain sens de la dramaturgie, comme au début par exemple.
    A part ça, on s'ennuie ferme.
    Les pistes que le film ouvre (le conflit entre pouvoir spirituel et temporel, le faux frère, le fils exclu) sont toutes avortées et aucune ne trouve son plein développement dramatique comme Scorsese a su si bien le faire dans Casino par exemple ou dans les Affranchis.
    A ce titre le rôle du prédicateur est totalement saboté : il devrait être l'égal du héros principal, mais il n'en est que le faire-valoir. Les deux derniers plans du film sont à ce titre pitoyables. La musique enfin - pour moi qui suis très sensible à la bande son - est insupportable : sirènes d'avions, scies circulaires fonctionnant à l'infini, cordes désacordées, la musique amplifie les carences du film.
    A éviter. D'autres critiques sur Christoblog : http://chris666.blogs.allocine.fr/
    Plume231
    Plume231

    3 956 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 octobre 2011
    Aspergez-moi de pétrole et craquez une allumette si vous le voulez mais j'avoue pleinement être sceptique face à cette fresque. C'est quoi cette oeuvre ??? une fable sur la cupidité ??? l'opposition entre un homme sans scrupule et un faux-prophète ??? Là je ne sais pas du tout où le réalisateur a voulu en venir. Même par son étrangeté, ce film n'est jamais arrivé à me captiver ne serait-ce que quelques instants. La photo est belle, il faut pleinement le reconnaître, par contre la BO est gênante, sauf pour la musique de Brahms, les personnages ne sont pas intéressants, et un coup Daniel Day-Lewis paraît en faire des caisses, un coup il paraît génial. Je suis le seul, ou du moins un des seuls, mais tant pis je n'ai pas été du tout emballé d'une façon ou d'une autre par cette oeuvre. Ma messe est dite.
    Charlotte28
    Charlotte28

    130 abonnés 2 048 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 décembre 2019
    Au milieu de paysages magnifiquement filmés est mise en scène l'histoire tortueuse d'une lutte pour l'enrichissement par l'or noir entre deux personnalités fascinantes mais effroyablement détestables, campées avec brio par l'inquiétant Paul Dano et l'inénarrable Daniel Day-Lewis dont la prestation est à nouveau singulièrement psychotique. Cependant la lenteur du récit et ses réitérations étouffent le propos, compréhensible dès les premières images (symboliques). Redondant.
    Viggo90
    Viggo90

    55 abonnés 110 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 septembre 2011
    Une fable extrêmement appuyée, vouée au cabotinage de Daniel Day-Lewis. Attention, faux chef d'oeuvre.
    Mulder13
    Mulder13

    27 abonnés 866 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 janvier 2009
    J'ai eu du mal à ne pas m'ennuyer quand je l'ai vu en salle. Il n'y a pas vraiment d'histoire (si ce n'est la vie de cet homme), cependant avec le temps, je garde un assez bon souvenir de ce film grâce à son ambiance particulière.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 14 avril 2013
    Bon, troisième de lui, et je n'arrive décidément pas à avoir un avis clair et positif sur lui.

    Au moins ce que j'appréciais chez ce réalisateur jusque-là c'était l'ambiguïté de ses films, de ses personnages, et là il apparaît le destin tout tracé de DDL. Sur un certain nombre des plans, de rapports (fils, frère, prêtre, associés), on découvre donc la cruauté de ce personnage, pour qui la quête de la réussite passe avant tout, sorte de reflet inversé du « self made man ». Je ne peux pas m'empêcher, en voyant la dernière partie du film, constater devant l'état de DDL que tout ça me semble bien trop forcé, que oui le film a sa destinée propre, et il est bien là le problème. Je trouve le procédé extrêmement caricatural. Tout placer dans un sens, orienté, ça m'a déplu.

    Sur un plan rapproché il y a un paradoxe qui me taraude beaucoup : le synopsis évoque quasi-uniquement le conflit entre le héros et le prêtre à propos du pétrole, alors qu'à vrai dire en voyant le film ce conflit a une place plus que secondaire (des plages d'une demi-heure où le prêtre disparaît puis réapparaît, puis redisparait puis revient encore, jusqu'à la fin où l'on s'aperçoit que c'est finalement l'un des enjeux clés du film) ; pour moi le conflit n'a pas eu lieu. D'autant plus que les scènes entre eux (église x2) m'ont surtout fait sourire (bon là-dessus je pourrai y revenir mais passons). De ce côté-là ça aurait pu être bien plus fouillé (ce qui constitue également une réponse au premier paragraphe en fait - c'est surtout un film qui traite de la destinée de DDL). Mais en même temps ce n'est pas plus mal, car PTA joue sur différents tableaux, et ce côté ambigu (bien qu'il soit moins présent que dans les autres vus de lui) reste présent, ponctué par une mise en scène assez originale. Là encore j'ai un avis partagé, puisque dès le départ le film part sur un faux rythme, et jamais il ne semble s'en départir. Bon, certains y voient ici la marque des grands ; s'ils le disent. Ce réal me laisse une nouvelle fois perplexe, ça en devient presque énervant. Là où dans un des ces films il y a des qualités et des défauts l'autre remplace les uns par les autres, en tout cas j'ai cette impression.

    Une fois n'est pas coutume PTA nous exempt de ses dialogues grotesques et salaces que l'on a pu retrouver dans Magnolia ou The Master, ce qui est une bonne chose. Mais il ne parvient toujours pas à avoir cette « classe » qu'on veut bien lui donner, enfin ce film est surtout sobre.

    En tout cas ce film m'a plus ébloui par le talent de DDL que celui de PTA. J'attends celui où il me convaincra totalement (ou presque), mais là encore on est dans le 50%. Il y a de l'ambition sur la forme et le fond, d'un point de vue très très éloigné il y a un petit côté Barry Lyndon, mais ça ne s'assume pas comme tel, enfin si ça se veut mais je n'attends pas de ça de PTA - son ambiguïté et son originalité naturelles l'empêchent de faire une véritable « fresque » je ne crois pas qu'il puisse jouer dans cette cour - je pense sincèrement qu'il aurait pu nous tisser un drame bien plus ouvert (le synopsis du DVD envisageait un moment la quête de DDL et du prêtre, tous les deux, de s'approprier la population, voilà un angle que j'aurais bien voulu voir développer, sur cette même intrigue ça pourrait donner un truc intéressant).
    scorsesejunior54
    scorsesejunior54

    155 abonnés 694 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 septembre 2008
    Pour tout dire, j'étais au départ plutôt réticent à regarder "There Will Be Blood", probablement perverti par mes à priori qui me le faisaient sentir comme une vulgaire machine à Oscars, sans souffle et dépassée. Bien mal m'en a pris puisque cette production assez conséquente évoquant l'époque de pétroliers alors pionniers n'a à vrai dire pas grand-chose à voir avec les vulgaires pompes à fric mettant à genoux la pseudo-intelligentsia des années 2000. En effet, dès les premières minutes, les qualités de narrateur de Paul Thomas Anderson sautent aux yeux. Doucement mais sûrement, il construit son action, proprement, à son rythme, sans faire de fautes, avec une maîtrise et une grammaire cinématographique plutôt dense. Progressant avec des objectifs clairement définis desquels il ne se séparera pas, il nous livre une assez intéressante étude de caractères sans jamais en dévoiler de trop. Etudiant avec recul et lucidité une étape importante du capitalisme US, il a le mérite de ne jamais en exposer une vision caricaturale, préférant la compréhension à la critique. Des questions passionnantes seront ainsi posées implicitement sans se substituer au récit à proprement parler. Avec finesse, Anderson tente d'aller au fond des choses, souvent avec réussite, parfois avec maladresse. Bien sûr, son film est trop millimétré, trop carré pour véritablement convaincre, à l'image de quelques brefs effets de style attendus et des personnages qui, même s'ils ne sombrent pas dans la caricature, ont un léger sentiment de déjà-vu, comme disons le dernier tiers du discours, là encore déjà entendu. La conclusion est soignée, n'empêche qu'elle laisse un goût d'inachevé, dû notamment au fait que le cinéaste s'est trop concentré sur l'aspect épique d'une fresque qui pourra sembler d'un autre temps dans sa forme et qui aura laissé s'exprimer des troubles psychologiques chez les protagonistes ma foi assez banals. Day-Lewis est bon, le spectacle de qualité, on ne va pas se plaindre. Inespéré.
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    246 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 avril 2008
    C’est un colosse qui se dresse sous l’échine de Paul Thomas Anderson avec «There Will Be Blood» (USA, 2007). Ouvert sur la séquence d’un homme qui creuse un trou pour trouver du pétrole, le film procède à la mise en tombeau d’un être déchu. Cette longue procession sous forme de gigantisme n’est pas tant le produit des images que celui des sons. La musique de Jonny Greenwood, dupliquant parfois celle de «2001 : A space odyssey», fait le marbre dans lequel le film est excellemment sculpté. Mais le titan n’a pour se caler au sol que des pieds d’argile. Derrière le rocher du film se cache un désert. Réussissant dans ses entreprises de forage de pétrole, Daniel Plainview se lance à la quête de nouveau terrain pour agrandir son prestige. Dans cette chasse à la puissance, l’homme accomplit la perte de son âme, sa désincarnation. Appuyé par un léger cabotinage de Daniel Day Lewis, le personnage de Painview est le sujet d’un monde qui abolie les valeurs spirituels pour leur préférer celles de l’ambition. Le péché d’orgueil accomplit à plein feu annihile la notion même de péché. La destruction apocalyptique des cœurs à l’instar de celle de Painview donne à voir des séquences monstrueuses. Anderson fait de la scène où un puits de forage s’embrase comme une tour de Babel agonisante un instant prophétique. Là encore sans la musique de Greenwood, les évènements seraient bien plats. A l’odyssée que nous promettent les références sonores, il n’y a qu’un voyage, un «trip» dans ses deux sens. Au sens anglophone, le film est un voyage dans les cœurs et dans les années de l’Amérique. Au sens argotique, le film est aussi un trip, une petite dose d’hallucination dont Anderson semble conscient en dirigeant ainsi le jeu déliré de Day Lewis. Sans être une pierre blanche dans le cinéma américain, le film apporte un peu plus à l’édifice mortuaire qu’Hollywood semble façonner au nom du cinéma classique, à l’heure où cavale la révolution du numérique.
    ManoCornuta
    ManoCornuta

    289 abonnés 2 898 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 novembre 2015
    Que retenir de ce film si ce n'est la prestation de Daniel Day-Lewis, comme toujours impeccable? There will be blood est un film ambitieux, aux ressorts puissants, mais qui s’étire tellement en longueur que l'on redoute de pouvoir tenir jusqu'au bout. L'histoire de ces hommes dévorés par la folie de l'or noir est un sujet déjà souvent traité et qu'il est bien difficile d'aborder d'une façon nouvelle. Les rebondissements sont attendus, et le film semble en devenir un long pensum sur l'ambition, la recherche du salut et Dieu dans tout ça... Les acteurs sauvent la baraque en jouant une partition au plus juste, mais c'est tout ce que l'on en gardera à mon sens.
    flo140
    flo140

    4 abonnés 74 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 janvier 2009
    There will be blood, c'est l'histoire d'un homme (Daniel Day-Lewis) qui cherche de l'or noir au Etats Unis, mais c'est surtout l'histoire d'un homme rongé par son incroyable ambitions, l'histoire de sa rencontre avec un prêtre illuminé et fanatique, l'histoire de ces deux personnages qui vont s'observer s'affronter et se détruire. Le premier quart d'heure sans aucun dialogue est très accrocheur et nous met l'eau à la bouche, par la suite le film s'avère visuellement très fort. La réalisation met en lumière le destin de ces hommes plongé dans le pétrole et la violence et l'interprétation des deux personnages principaux est remarquable.
    Cependant le récit s'essouffle assez vite et traîne de plus en plus en longueur, je me suis même ennuyé durant la seconde moitié (la musique est même parfois assez énervante).
    Je m'attendais à un grand film, j'ai été plutôt déçu.
    Zbrah
    Zbrah

    49 abonnés 365 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 mai 2014
    "There will be blood" : Il va y avoir du sang. Merci de nous prévenir. Je l'ai attendu durant tout le film, m'interrogeant sur un tel titre, justifié seulement durant la dernière scène du film. Premier film de Paul Thomas Anderson que je regarde, première déception. There will be blood est selon moi un film long et ennuyant. Il n'y a aucun enjeu majeur au niveau de la trame de l'histoire, simplement le train de vie pas spécialement excitant de Daniel. Parfois cela ne me dérange pas, ici je n'ai pas accroché. Pourtant, je ne peux nier les talents du réalisateur, qui a su créer des scènes très fortes. L'introduction, déjà, est unique. Le thème musical est puissant, sans aucun mot pour atténuer sa force. Ces premières minutes sont envoûtantes. Une autre scène m'a également marqué : celle où Daniel et ses hommes sont témoins d'une explosion de gaz, entraînant un gigantesque feu. En plus de la portée dramatique de cet instant pour la vie de Daniel et de son fils, les plans et couleurs de ce passage sont remarquables. Concernant la musique, comme je le disais un peu plus tôt, dès les premières scènes, elle donne le ton. Étrange et angoissante, elle semble parfois décalée avec ce qui nous est montré à l'écran. Ce décalage force l'attention et instaure une ambiance unique. La trame de l'histoire, quant à elle, ne m'a pas passionné. De plus, certains éléments me semblent peu exploités. Je me suis vraiment demandé qui est Paul le frère d'Eli ? Pourquoi a-t-il vendu les terres de ses parents pour partir exploiter d'autres gisements ? Ce personnage est un mystère. Son apparition est cruciale, mais par la suite, on n'en entend plus du tout parler, mis à part deux trois phrases dans la dernière scène du film. Il aurait pourtant été intéressant d'en apprendre plus sur ses motivations. Le héros Daniel est présent dans la totalité des scènes. Le film repose entièrement sur lui, au détriment des personnages secondaires. Heureusement, Daniel Day-Lewis incarne parfaitement le pétrolier. Rien de bien étonnant, il est un acteur exceptionnel, bien que trop discret. Quant à son personnage en lui-même, j'ai trouvé son évolution trop peu graduée. Il est montré comme un homme assez bon depuis le début. spoiler: Lorsqu'il se rend compte que celui qu'il pensait être son frère lui a menti, une facette insoupçonnée du héros apparaît. Après le meurtre de l'homme, ce côté sombre de sa personnalité devient omniprésent. La scène où il retrouve son fils, et celle où Eli lui rend visite ne semblent être là que pour le confirmer.
    J'aurais aimé comprendre ce qui a conduit cet homme à agir de la sorte, de passer de l'homme ambitieux des débuts, à ce qu'il devient durant le terrible dénouement final.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 28 novembre 2013
    Ça commence comme un coup de maître : vingt minutes sans dialogues sur fond d’ascension d’un chercheur d’or au début du XXe. On pense instantanément à 2001, l’odyssée… et on se laisse transporter par le caractère hypnotique des images. Quand les mots déboulent au moment où nous ne les attendions plus, la magie ne se brise pas pour autant et on suit toujours attentivement l’épopée de ce Mr Plainview, joué par le trop rare Daniel Day-Lewis. Puis, environ à la moitié du film, tout cela s’évapore. Précisément suite au passage où son fils et pseudo-associé perd la parole dans le cadre d’une catastrophe météorologique. Ironiquement c’est ce nouveau silence qui rompt avec la domination exercée par cet antihéros sur son domaine d’activité. Et on réalise dés lors que le portrait qui nous est présenté n’est finalement guère passionnant ni fascinant. Car le personnage manque d’ambiguïté, n’égale pas « le boucher » joué par le même Day-Lewis dans Gangs of New York. Il devient trop détestable pour qu’on se sente concerné par son sort et, vu qu’il figure sur chaque plan des 2h40 que dure le long-métrage on n’a guère l’occasion de s’attacher à d’autres éléments du récit.
    ALAIN92220
    ALAIN92220

    4 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 février 2021
    Musique exaspérante lancinante, qui interdit aux spectateurs d'entrer dans l'histoire. Quand à l'histoire, le parcours d'un arriviste enragé, sans que les drames des époques traversées (14/18) n'influence le récit.
    Michael78420
    Michael78420

    46 abonnés 1 473 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 janvier 2025
    Un bon film que je n'ai pas apprécié. Trop long à mon goût. La psychologie de Daniel Plainview (Daniel Day-Lewis) m'échappe complètement. L'univers du pétrole ne m'inspire rien. L'église de la troisième révélation est pour moi un mystère. La violence de certaines scènes est dérangeante. En revanche Daniel Day-Lewis est exceptionnel, les décors et costumes de ce début de XXe siècle sont superbes et les prises de vue sont magnifiques. À noter ce cartouche à la fin du film, en forme de pied-de-nez à son sujet évidemment carboné : "100% of carbon emissions offset with NativeEnergy." Que l'on peut traduire par "100% des émissions carbone compensées avec NativeEnergy." Vu les centaines de milliers de barils de pétrole produits par le héros, voilà une compensation bienvenue ! À réserver aux amateurs de drames construits autour de personnages torturés.
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