Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Estonius
3 545 abonnés
5 456 critiques
Suivre son activité
1,5
Publiée le 26 novembre 2023
Un chef d'œuvre, ça ? Je n'ai pas eu cette impression, quand on voit un chef d'œuvre on ressort de la projection avec un sentiment de bonheur et on se râpasse les meilleurs moments du film dans la tête. Là on en est très loin. Alors évidemment le ban et l'arrière ban des louangeurs de la lenteur s'en donnent à cœur joie sur l'air de "plus c'est lent plus c'est bon". Ben non, ce scénario extrêmement tenue n'avait nul besoin de 160 minutes pour exister. Alors on a droit à des tics d'auteurs, du début en muet (qu'est-ce que ça apporte ?) jusqu'à la fin complétement déglinguée. On éprouve de l'empathie pour personne, on est à limite de l'ennui. Et puis la musique ? Si on peut appeler ça de la musique, une horreur ! Il faut bien sûr parler de l'interprétation totalement habitée de Daniel Day-Lewis, seul point positif que j'ai retenu. Je n'en dirais pas auteur de la prestation de Paul Dano, trop fade pour son rôle.
Le genre de film qui débute à 21h et 3 heures après, tu regardes ta montre, il est 21h15 ! Toujours hésité à le visionner, sans doute un mauvais pressentiment et là finalement je me suis laissé tenter : l’erreur ! C’est long, c’est pénible et en plus, cette musique totalement insupportable… celui qui l’a composé doit être en fuite. Bref, à éviter
Entre Paris Match qui brame à l’apparition d’« Un nouveau cinéma qui refuse les formules », le Nouvel Obs qui bêle au prodige « dans la meilleure tradition du cinéma populaire ambitieux », ou Libération déblatérant que ce film était « l'un des plus hypnotisants de la décennie», il existe un point commun. Aucun de ces critiques unanimes n’est capable de justifier ses propos et de relever un seul exemple d’originalité ou d’innovation dans ce film. Les cinéphiles éveillés comprendront d’autant plus difficilement les élucubrations extatiques portées sur la composition de Day-Lewis que son personnage est profilé de manière confuse. L’histoire s’enlise, le suspense est poussif car les ressorts dramatiques sont mal amenés. Les centres d’intérêt de l’histoire sont complètement bâclés. Les aspects du charlatanisme revivaliste de l’époque sont caricaturaux, et on est bien loin de l’intelligence déployée dans « Elmer Gantry ». Le traitement accordé à ce film sur la pénibilité des débuts de l’exploitation pétrolière fait peine à voir par rapport à l’excellence de « Giant » et de bien d’autres films sur la question. La musique est ostentatoire et criarde. Ce n’est pas tant la médiocrité d’un film moutonnement ovationné qui surprend. C’est le ridicule des critiques professionnels, qui pour éructer dans le sens du vent rivalisent dans l’hyperbole et la vacuité. Trouver un titre français au film semble avoir terrassé les cerveaux des membres de l’équipe française de la production. L’allusion à la citation biblique est pourtant aussi connue en français qu’en anglais : « …Et Le Sang Coulera…» aurait pourtant donné au spectateur non anglophone une meilleure vue d’ensemble sur la portée symbolique de l’intrigue.
Pff aïe aïe aïe pas terrible pas terrible... Pas très intéressant, trop de lenteurs, pratiquement pas d'action, on ne voit pas ou ils veulent en venir avec cette histoire totalement farfelue, c'est super long (160 minutes), on s'ennui !... Evitable, encore un prétendu "chef d'œuvre ayant les allures d'un grand classique".
un film lancinant et surchargé, trés bien accompagné (superbe partition), trés joliement photographié, mais manquant d'une réelle densité, le film ne fait que survoler elegemment son sujet comme toujours chez Anderson. Il y manque un cruel point de vue sur la religon et le capitalisme, sur leur opposition mais surtout sur leur entente. L'accumulation de scène trés ouverte et aerienne ne fait pas naître le curieux malaise necessaire à l'interêt pour une oeuvre, il y a une dilution des intentions surmonté d'un excés de jeu chez Dano et Day Lewis, qui rend le film sans âme, presque cliché. Le manièrisme hallucinatoire du cinéaste prête le plus souvent à sourire et nous amène en temps que spectateur à l'admiration, voir à l'air béat de certain qui ont eu l'impression de vor un grand film. Mais anderson ne dupe jamais trés longtemps (voir Punch Drunk Love et Boogie Night)
Alors, c'est donc ça le grand chef d'oeuvre qui fut tant acclamé par la presse et par une majorité de spectateurs lors de sa sortie ? Je reste quand même très circonspect. En ce qui me concerne, ce « There Will Be Blood » ne m'a procuré quasiment aucun plaisir. Pourtant, ça démarre vraiment très fort avec ce premier quart d'heure privé de tout dialogue et flanqué d'une réalisation usant de plans très astucieux. On se dit que ça sent la méga bombe à plein nez. Mais en fait non. Le soufflet retombe très vite. Et on finit même par s'ennuyer prodigieusement. D'accord, les paysages sont beaux, la reconstitution est bien foutue et la photographie est superbe, mais ça ne me suffit pas, j'en attends plus. Même la réalisation pourtant prometteuse au début devient plan-plan malgré quelques scènes ça et là très bien filmées. spoiler: Notamment l'incendie du puits de pétrole . Où-est-ce qu'il a voulu en venir précisément le Anderson ? Que lorsque il y a du succès en affaires, c'est la porte ouverte à toutes les trahisons et tout et que la cupidité humaine ressort indéniablement ? D'accord, le propos est juste, mais est-il nécessaire d'étirer autant le film et en faire par conséquent un truc super barbant ? Trois quarts d'heure de moins, ça n'aurait pas été du luxe. Finalement, ce film ne vaut que pour ses paysages, sa reconstitution et également pour la performance de Daniel Day-Lewis (qui avec cette coupe et sa moustache ressemble furieusement à Tom Selleck) ne laissant que des miettes à un casting très faible. « There Will Be Blood », film extrêmement surfait, je ne changerai pas d'avis.
bof ... c'est quand même très long et lent...très lent...pour un sujet pas foisonnant mais je reconnais difficile à traiter et à passionner. Bref, oscar du meilleur film est une farce. Bon points : la photo et les acteurs.
Réalisation d'un sombre puissant, impressionnant D.Day-Lewis, bande-son remarquable : les plus beaux outils peuvent être d'une inefficacité rare lorsque le récit, le propos sombrent dans la violence, la paresse, la folie. Tout ça pour ça ?!
Le film est à l'image du titre et de la bande annonce : mauvais. Ne vous laissez pas berner une nouvelle fois par les critiques presses, serviles comme à leur habitude. Day Lewis a eu un oscar, ça ne peut qu'être bien ! On ne va pas courir le risque de passer pour des cons en contredisant les plus grandes récompenses internationales, voyons... La vérité c'est qu'on s'emmerde fermement devant ce film qui raconte la vie assez pénible d'un pétrolier cupide, égoïste, en bref assez comparable à nombre de cadres parisiens en cette année 2008 (qui ont peut être eu du plaisir à se voir à l'écran). La vérité, c'est qu'on a affaire à deux schizophrènes (Day Lewis et le pasteur à la mords-moi-le-noeud), et à de la violence 100% gratuite. On oubliera bien vite ce film? malgré l'exceptionnelle prestation, il est vrai, de "l'ex dernier des mohicans".
Je n'ai pas vraiment compris le sens du film j'ai plutôt l'impression que le réalisateur s'est un perdu dans son "chef d'oeuvre" alors même si les acteurs sont bons et les décors jolis le film parait vraiment long.
Un film qui pouvait sembler intéressant, malheureusement seule la psychologie du personnage principal est digne d'intérêt et ne suffit pas relever l'énorme dose d'ennui que l'on reçoit en plein dans le cran en visionnant le film. Le pire reste très certainement l'ignoble bruit de fond présent les trois quarts du film, bruit de fond ? Oui, je n'appelle pas ça de la musique, censé créer une ambiance profonde, ce bourdonnement constant est plus agaçant qu'un grincement de dents. Je ne parle même pas de la présence de cette église " de la troisième révélation" pour ne pas dire évangélique représenté par cet acteur à la prestation complétement immonde. Bref, le seul point positif que j'ai réussi à en retire (tant il m'a fallu une grande volonté pour le regarder jusqu'au bout) est tout de même la performance de l'acteur principal (qui vaut ma notation d'une étoile), qui durant les dernières trente minutes peut s'épanouir pleinement.
Affreux, ce film est simplement affreux. Il y a toute une histoire mais rien de bon. Entre une musique hideuse et de la violence totalement gratuite, on suit un personnage qui est fou, arriviste, méchant, mauvais. La monstration de l'ignominie du monde n'est pas un spectacle réjouissant, ni utile, ni recommandable et il est serait ou est étonnant de considérer que cela peut rendre meilleur.
Il est impossible de ne pas mettre une étoile mais les 4 étoiles sont tellement superflues. Ce film est très dense, en images, en bande sonore tellement novatrice mais répétitive, en impact d'un très grand acteur. Je dirai simplement qu'il faut le voir sinon passer à côté d'un film phare seulement, le scénario est bien faible, la mise en scène trop sectaire... une terre à pétrole, noire et sans relief; des décors minimalistes...une bande son qui porte certaines scènes mais se contredit elle même et bien trop vampirisante. Quant au personnage principal interprété par Daniel Day-Lewis, son maquillage est parfait mais son jeu primé partout en rajoute et ne fait pas dans la dentelle... c'est too much. On est bien loin de Dirk Bogarde. Certes c'est un exploit de pénétrer à ce point son rôle, il est présent, fort, imprégné pas seulement de pétrole! mais il lasse, trop c'est trop. De mon point de vue, film à ne pas louper ne serait ce que pour pouvoir en parler.