Votre avis sur Pusher 3 - L'ange de la mort ?
4,0
Publiée le 14 octobre 2007
Troisième et dernier opus de la trilogie Pusher réalisée par Nicolas Winding Refn, L'Ange De La Mort reste le moins bon des trois car cette fois-ci, le protagoniste principal est beaucoup moins attachant que Kim Bodnia et Mad Mikkelsen bien que certaines scènes soient aussi drôles que glauques et le final particulièrement fun (une jolie petite boucherie).
Dommage que la trilogie termine ainsi mais dans l'absolu, le scénario et le savoir-faire de Nicolas Winding Refn font passer la pilule sans le moindre mal.
Un bon film !
3,0
Publiée le 8 octobre 2014
Le volet final de la trilogie Pusher se concentre sur la vie de Milo, un baron de la drogue vieillissant déjà aperçu dans les deux premiers opus. Si le long-métrage commence comme un film de gangster faisant la part belle à la psychologie des personnages, il tend vers un final extrêmement gore, à la limite de la parodie. Je dois dire que cette conclusion m'a surpris et m'a un peu laissé sur ma faim. Moins surprenant que le premier film et moins profond que le second, Pusher III est selon moi le volet le plus faible de cette trilogie même s'il reste une expérience cinématographique assez "remuante".
3,5
Publiée le 11 juin 2013
La série Pusher se clôt avec un épisode peut-être dispensable mais d'une bonne qualité malgré tout. Maîtrisé stylistiquement, c'est dans son écriture qu'il m'a un peu lassé, de part la redondance que l'ensemble finit par imposer. Pourtant, il reste une superbe peinture sociale, encore plus sombre que ses deux prédécesseurs, bannissant toute possibilité de rédemption. Buric est très bon et l'ambiance sonore vaut le détour. Bref, sans étinceler de mille feux, le dernier épisode de cette trilogie culte - disons-le - n'a pas à pâlir devant la concurrence. Bien.
4,0
Publiée le 10 octobre 2013
Le dernier opus de la trilogie est de loin le plus violent, cette saga dantesque s'achève donc dans le sang. On y suit de plus près le business de Milo, boss de la mafia sur le déclin. Moins riche que le second épisode, on regrette la disparition du film de Tonny mais il laisse place à une autre performance que celle de Mads Mikkelsen, celle de Zlatko Buric, très convaincant.
3,0
Publiée le 4 octobre 2011
Au fil de cette trilogie, les génériques du début se ressemblaient tous, on avait droit pratiquement aux même acteurs, il y avait une B.O excellente, entraînante. Seul le scénario n’était jamais le même et ne se suivait pas. Chaque épisode s’avait se démarquer des précédents, tout en gardant le même rythme avec des acteurs tous très convaincants.
Dans ce troisième et dernier opus, on retrouve encore une fois et ce depuis le début de la saga, Milo, alias Zlatko Buric, dans le rôle du trafiquant Serbe. Le jour de l’anniversaire de sa fille, il reçoit une cargaison, non pas d’héroïne mais d’ecstasy. Qui s’avèreront être en faite des bonbons ! S’ensuivent alors des représailles qui ne seront pas de tout repos pour Milo.
Troisième épisode, radicalement plus trash, plus dégeu. Finit les bagarre à deux balles, cette fois-ci, on monte d’un cran, et on a droit à une scène remarquable, pour le sifflet final. Un égorgement façon abattoir, et pour terminer le travail, c’est à la scie électrique.
Une trilogie qui ne suit aucun code, qui vous transporte complètement dans un autre monde, un excellent voyage ! Une saga hors-norme mais excellente, que ce soit du premier au dernier volet ! !
4,5
Publiée le 12 août 2013
Cette trilogie ne s'essoufle à aucun moment, et c'est assez rare pour être signalé. Ce troisième volet est encore à la hauteur de nos espérance. Beaucoup de noirceur, de dureté, cette fois au travers du personnage à la fois exhubérant et énigmatique qu'est Milo, dealeur serbe du Copenhague de l'ombre.
L'entrée dans son personnage complexe s'avère maitrisée de A à Z, une précision magistrale et pas de rédemption comme dans les deux premiers volets. On arrive à se projeter dans une oeuvre qui allie dureté sociale et humaine, avec un trait de violence final de la plus grande froideur. Notre coeur bat au rythme des avancées, des images savamment alternées, et des effets sonores.
Un bel uppercut que ce 3e Pusher du nom. Une trilogie qui fera date pour le cinéma danois et pour le cinéma tout court, puisqu'il revisite totalement le genre.
4,0
Publiée le 18 juillet 2023
Sûrement le moins bon des trois films et c’est dommage car s’il avait été à la hauteur des deux autres, Pusher aurait été une trilogie parfaite ou presque. Ce volet est cette fois ci porté par l’incroyable Zlatko Burić qui nous montre son talent incroyable long métrage qui met en avant son personnage tellement intéressant. 

La mise en scène de Nicolas Winding Refn est toujours aussi excellente avec une caméra épaule souvent, cette fois ci il y a moins de scène la nuit et c’est dommage car il maîtrisé extrêmement bien les néons et les lumières. La photographie est toujours aussi moche, a cause de la qualité d’image sûrement. 

Le scénario est toujours aussi excellent bien qu’un peu moins passionnant avec un rythme plus posé que dans ses deux prédécesseurs. La BO est toujours aussi incroyable et on retiendra la fin avec le corps qui est exceptionnelle je trouve. Bref, le moins bon de l’incroyable trilogie qu’est pusher mais ce n’est pas pour autant qu’il est mauvais au contraire.
0,5
Publiée le 7 août 2011
Comme le 1 une belle bouse se film et Pusher, Bronson, le Guerrier silencieux, que des films complètement décalé et tous lent.
5,0
Publiée le 26 juin 2020
Il ne s’agit plus d’une descente aux enfers comme c’était le cas des « héros » des 1er et 2ème volets de la trilogie dont nous avions déjà fait une critique. Car, dès les premières scènes, on sait que ce « héros » (dont l’interprétation est encore plus magistrale que les précédents) est déjà en enfer. Ici, il est question de savoir s’il en sortira de l’enfer. C’est donc une navigation dans les eaux troubles du quotidien infernal de « Milo » dont nous sommes les témoins ici. Des troubles, il, en aura. Mais pas d’eau. La symbolique piscine vide et sale résumera le bilan de sa vie. A montrer en boucle, cette fois, aux malfrats confirmés, pour les inciter à la plus imminente et salutaire reconversion.
4,0
Publiée le 6 janvier 2017
Des trois, c'est carrément le plus trash. On assiste à des scènes de débarras des corps qui sont à vomir et semblent parfaitement naturelles pour le "boucher". L'histoire en elle-même est un vrai spaghetti. Le personnage principal, Milo, se charge d'organiser sur la même journée, un deal contrefait, l'anniversaire de sa fille et la refourgue du deal contrefait avec toutes les embrouilles qui vont avec, sans compter qu'il est "clean" depuis peu et toujours tenté de retomber dans la toxicomanie. Entouré de toxicos et de dealers membres de son quotidien, sa journée n'est pas prête de se terminer et on se demande comment il va se sortir de ce paquet de noeuds ! Le plus maîtrisé de la trilogie, pour moi.
4,0
Publiée le 2 mars 2022
J’avais découvert les deux premiers Pusher il y a quelques années et j’étais passé à côté du troisième ce qui est désormais chose faite. On retrouve la volonté de Refn de montrer le banditisme et le trafic de drogue de manière très crue sans glorifier ses protagonistes. Ici avec le personnage de Milo il montre un gangster père de famille,usé par les années, toxico repentant qui replonge d’ailleurs dans la dope pour échapper à une vie qui l’a épuisé. Une vie où personne ne peut faire confiance à personne et ou la mort la plus atroce rôde en permanence. C’est une longue montée vers un final d’une brutalité atroce qu’il vaut mieux regarder très longtemps après son dernier repas. C’est bonne conclusion à une trilogie qui fait partie de ce que Nicolas Winding Refn a fait de mieux.
3,0
Publiée le 26 juillet 2014
Avec "Pusher III" Nicolas Winding Refn clôt sa trilogie. Cette fois-ci exit le personnage joué par Mads Mikkelsen qui est absent du film, ici le héros (ou plutôt anti-héros) c'est le seul personnage commun aux trois volets : Milo, le trafiquant de drogue d'origine Serbe. Si dans les deux premiers volets ce dernier était tout puissant, quoique bonhomme dans ces rapports avec les autres, il est ici vieillissant et alors que sa fille fête ces 25 ans, il est gêné (comme dans tous les épisodes de la trilogie) par un deal de drogue qui tourne mal. Le film se concentre, c'est la règle de la trilogie, sur les rapports entre criminels plus que sur l'action et il ne rend pas romantique une activité qui semble de ce fait plus glauque et tristounette que les activités juteuses et hautes en couleurs telles que le cinéma américain nous les présente souvent. En témoigne le découpage des corps par Milo et Radovan qui ressemble plus à un docu sur la boucherie qu'un épisode de "Dexter". Le personnage de Milo, avec ce dernier volet, demeure de ce fait le plus intéressant de la trilogie et il acquière dans ce film une dimension humaine plus grande que le héros des deux premiers, on le voit vieillissant essayant de garder son aura de parrain du trafic de poudre alors que d'autres drogues arrivent et qu'une nouvelle génération voudrait le pousser (a minima) à la retraite, que sa fille le mène par le bout du nez et qu'il lutte désespérément avec son addiction aux stupéfiants. Le film n'est pas aussi intéressant que le premier dont la dimension course-contre-la-montre offrait une vraie tension au film, mais il est bien meilleur que le second qui n'avait pas réussi à donner de la nervosité à l'action malgré quelques bonnes idées de mise en scène. Une trilogie sur les acteurs de la criminalité à Copenhague qui se clôt de façon moyenne, mais pas inintéressante. À voir pour les fans du réalisateur et/ou de la trilogie.
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 10 août 2011
Conclusion et meilleurs segment du triptyque. Le genre y est pilonné, dynamité, rehaussé. Bricolé avec pas grand-chose et pourtant, Pusher est bel et bien une des meilleurs trilogies sur le banditisme.
3,5
Publiée le 25 février 2015
Une journée en enfer dans la vie de Milo, personnage déjà présent dans le tout premier. Ce film conclue magistralement la trilogie, un magnifique crescendo tout en humour noir avec un final choc. Mon préféré des trois. (Bien)
4,0
Publiée le 6 septembre 2012
Après le dealer Frank dans le premier Pusher et le junkie/voyou Tonny dans le second,Pusher III centre son intrigue sur le parrain serbe Milo.Le film traite des thèmes encore plus universels que le deuxième opus comme la rédemption,le rôle de père et le tiraillement entre la famille et le "travail".Milo arrive à la fin de sa vie et le seul amour qu'il lui reste dans ce monde dénué d'humanité est sa fille.
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