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selenie
6 331 abonnés
6 203 critiques
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5,0
Publiée le 29 juillet 2009
3ème opus de la trilogie... Le "héro" étant un des personnage du 1 et du 2 ; on s'aperçoit qu'il est le fil conducteur de la trilogie et que dans cet opus il prend la place inverse du premier opus, à savoir au lieu d'être le créancier il devient le débiteur... La vie est un cercle vicieux ! Le temps passe et la nouvelle génération est ambitieuse... Un final qui place cette trilogie dans les meilleures du cinéma.
En abandonnant les préceptes du Dogme 95 ainsi que le rythme effréné qui donnaient leur charme atypique aux deux premiers opus de Pusher, identifiables à leurs images granuleuses et à ses conditions de tournage naturelles assimilables à des docu-fictions, Nicolas Winding Refn donne un important virage stylistique à sa plongée dans le crime organisé en lui donnant cette fois une photographie plus léchée et un usage d’une bande son agressive. Il se penche à présent sur le parcours, limité à une unité de temps de moins de 24 heures, de Milo, le dealer serbe aperçu dans les deux premiers épisodes, soumis à des pressions éprouvantes qui le feront plonger, malgré ses bonnes résolutions, dans une spirale meurtrière. Commençant gentiment par une confession quasi-religieuse dans une assemblée d’anciens toxicomanes pour s’achever dans une abominable scène d’éviscération de cadavre, cette lente et éprouvante montée de violence donne à ce film noir une dimension sociale et terriblement fataliste qui clôt intelligemment la trilogie.
Voilà, avec ce film, N. W. Refn boucle sa trilogie criminelle et nous offre le portrait crépusculaire de Milo, le personnage le plus inquiétant de la saga. Parrain charismatique dans les précédents volets, on découvre ici un homme perdu et dépassé, qui va tout faire pour satisfaire sa fille lors de sa soirée d'anniversaire tout en réglant plusieurs problèmes "professionnels". Parrain dépassé par une nouvelle génération qui ne respecte plus aucune valeur, méprisé par sa fille, toujours aussi paternel avec ses hommes, il va s'enfoncer dans une succession de soucis avant de devoir tendre demander l'aide d'un de ses anciens hommes de main. Formellement plus abouti que les autres, écrit de main de maître et toujours avec des acteurs au cordeau, ce film s'impose comme une conclusion grandiose d'une trilogie riche qui renouvelle notre regard sur les criminels, présentés comme des pauvres types certes dangereux et imprévisible mais à la vie bien triste et ennuyeuse. Indispensable. D'autres critiques sur
Mon préféré de la trilogie, le plus décalé avec un humour noir très acide représenté par mon personnage préféré: Milo le trafiquant serbe qui prépare aussi mal l'anniversaire de sa fille qu'une affaire de stupéfiant le même jour tout en participant à des séances collectives de désintox! Une journée hallucinante conclue par un final grandiose à vous décrocher l'estomac!
Ce troisième film se concentre selon moi sur le personnage le plus fascinant et ambivalent de la saga, Milo ! L'adrénaline est là, le temps file à vive allure et pourtant une seconde est une seconde, la tension est infernale ... Zlatko Buric possède charisme et attitude, il est tout simplement génial ! Mention spécial aux seconds rôles, Radovan ( Slavko Labovic ) plus précisément dont les retrouvailles avec son ex mentor termine dans une séquence glaçante, la trilogie regorge de séquences du genre mais la le cursus explose. Nicolas Winding-Refn s'éclate à la mise en scène et réussit sa meilleure partition pour conclure son immersion dans la pègre Danoise et Européenne.
Sans doute le plus violent et le plus cru des trois volets de la saga. Le plus scorsesien aussi. Mais le moins efficace aussi. A trop verser dans l'hémoglobine, Nicolas Winding Refn perd ici un peu de sa puissance évocatrice et de son sens aigu du récit. Reste des scènes absolument ahurissantes comme la découpe des victimes. Pas assez pourtant pour égaler la force du deuxième volet de la série...
Fin d'une trilogie de grande qualité. Cet opus ne déroge pas à la règle en se focalisant sur le trafiquant Milo et une soirée spéciale qu'il doit gérer, l'anniversaire de sa fille, en parallèle de ses affaires et donc problèmes. Milo devient ici un personnage attachant et sympathique malgré son passé et son statut. Las et fatigué, le spectateur le suit avec empathie. Les scènes sont sans fioriture toujours avec la même violence froide et justifiée, une réalisation donc soignée de la part de Refn avec des plans sombres, une musique toujours en adéquation avec le moment.
Troisième er dernier volet de la trilogie, Pusher III est aussi sûrement le meilleur. Centré cette fois sur Milo (le méchant du premier film qui fait une courte apparition dans le deuxième) toujours incarné par Zlatko Buric, le film est intéressant en ce sens qu'il casse l'image que le personnage renvoyait dans les deux précédents pour lui donner un visage plus humain. Milo cherche à se désintoxiquer, à ce que les 25 ans de sa fille soient une soirée inoubliable. Seul problème : le monde du crime ne laisse guère de répit surtout quand une jeune génération ambitieuse cherche à faire tomber les anciens à tout prix. Le film reprend les ingrédients du premier : une construction tragique du récit avec la règle des trois unités (lieu, temps, action), un filmage caméra à l'épaule fluide, des acteurs en grande forme, une violence malsaine allant crescendo. Pusher III conclut la trilogie en beauté et en fait une des plus passionnantes de ces dernières années. Nicolas Winding Refn est un grand.
Pusher 3 s'intéresse cette fois-ci au parrain du cartel de drogue derrière toutes les histoires dépuis le début. On y suit une journée complète de son quotidien, mouvementée et à fortes responsabilités. Malgré quelques lenteurs dans le récit, le tout est toujours très bien orchestré. Les acteurs, plutôt inspirés, livrent une bonne performance tandis que la musique joue encore une fois une importance capitale. La fin, d'une grande violence, affiche enfin les raisons d'une interdiction aux moins de 16 ans, ainsi que la détermination des principaux intéressés, par la même occasion.
Ce troisième et dernier volet de la trilogie offre quelques chose de bien différent au 2 autres. Le film est moins intense mais bien plus oppressant. Il est également pour moi le plus choquant et celui qui offre les scènes les plus impressionnantes surtout lors des 20 dernières minutes avec le personnage de Radovan. Cette ambiance oppressante est clairement rendue possible par cette réalisation qui suit les émotions du personnage de Milo (qui est un de mes personnages favoris) et nous fait étouffer en même temps que lui. Au final, cette trilogie est pour moi une immense réussite et un incontestable apport aux film traitant de la mafia.
Ha ! Ha ! Pour conclure sa “trilogie” sur le grand banditisme de Copenhague, NWR vient s’intéresser au personnage latent porté par Zlatko Burik. Un gangster d’un professionnalisme à toute épreuve, grande figure déjà terrifiante dans le premier opus, génialement cynique dans sa courte apparition du second opus (« T’as des nouvelles de Frank, Tony ? »), qui se voit cette fois menacé par la jeune génération et l’irruption de nouvelles marchandises dont il ignore tout. Mais NWR ne décrit pas un type pommé comme les autres, seulement un type vieillissant, un peu blasé, mais qui finira par prendre les choses en main pour régler ses comptes. Longtemps humilié par cette relève prête à tout pour régner sur la ville, il nous fait la démonstration, avec son ancien acolyte qu’on a plaisir à retrouver d’ailleurs, de tout son savoir-faire. La scène où ils se débarrassent des corps est absolument géniale et constitue indéniablement la grosse plus-value du 3e opus, qui vous restera longtemps en mémoire ! Une scène explicitement gore, nauséabonde, bien sûr ironique car elle met le spectateur très mal à l’aise tant elle dépasse l’imagination. Les gangsters de NWR ne sont pas des enfants de cœur, on l’aura compris (rien à voir avec les petites frappes des deux premiers opus, dans lesquels le dégoût de la violence était systématisé dans la mise en scène). Pusher 3, tout réjouissant qu’il est par moments, reste néanmoins bien inférieur aux 2 précédents, le film trainant parfois un peu trop en longueur (on risque à plusieurs reprises de tomber dans la répétition du premier film). Hautement recommandable tout de même, et franchement drôle aussi.
Dans la droite ligne des 2 précédents. C'est toujours aussi sombre, aussi violent. Le personnage principal se trouve encore une fois pris dans un engrenage infernal. Ce cinéaste danois redonne du sang neuf à un genre très codifié par le cinéma américain.
Troisième et dernier volet de la trilogie de Nicolas Winding Refn... Peut-être un poil en dessous du premier volume mais bien plus intéressant que le deuxième, Pusher III met cette fois-ci en scène le personnage de Milo ( le parrain qui tentait de piéger Frank au début de la trilogie ), peut être la figure la plus fascinante de la saga. En effet, Pusher III L'Ange de la Mort repose davantage sur la description d'un déclin générationnel que sur l'action pure et dure : le film montre que le marché de la drogue s'annonce impitoyable pour le clan des anciens pontes auquel appartient Milo. Les temps changent, les stupéfiants et les dealers également... Dure réalité que cette évidence, surtout si nous l'ajoutons aux valeurs familiales de notre protagoniste, décidément mauvais cuisinier ( ceux qui ont vu le premier volet savent de quoi je parle ). En définitive, Pusher III boucle avec élégance la trilogie culte de Nicolas Winding Refn, riche en violence et en psychologie. Le cinéma danois possède encore de beaux jours devant lui...
Fin de la trilogie Pusher, avec Pusher 3 : L'ange de la mort. Ce troisième opus se concentre sur le personnage de Milo qui, malgré les efforts qu'il fait, n'arrive pas à vaincre ses démons. Il finira par devenir une bombe à retardement qui, lorsqu'elle explose, fait très mal. Pusher 3 est celui que j'ai le moins apprécié mais attention, il n'en reste pas moins un très bon film. Nicolas Winding Refn conclut sa trilogie de façon remarquable avec, en prime, une scéne finale assez violente (la plus violente de la trilogie) et une interprétation sans faille de Zlatko Buric. Une trilogie à découvrir.
Le moins bon volet de la trilogie. Moins percutant et violent (sauf les dernières minutes particulièrement glauque). Le film possède les même qualités que les deux premiers mais l'histoire racontée est pas aussi prenante.