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Un visiteur
2,5
Publiée le 12 décembre 2007
J'ai hésité entre 2 et 3 étoiles. Même si la saga est passionnante, ce dernier opus est pour ma part en-dessous des 2 premiers. Je n'avais pas compris la précision "interdit au moins de 16 ans" jusqu'à ce 3ème volet, c'est ok j'ai capté. Franchement même si l'immersion dans ce milieu mafieux danois-hollandais intransigeant (le terme est faible) est à nouveau totale, même si les acteurs sont impeccables (Milo très démonstratif, très juste, les autres tout simplement effrayants), même si l'on ressent le combat que livre Milo, tiraillé entre sa fille, sa dépendance à la coke et son business, même si aucune note d'espoir ne se fait sentir (sa fille sera mêlée aux affaires de son père malgré lui) témoignant d'une réalité sans fioritures et sans scrupules, ce pusher III-l'ange de la mort reste en dessous des 2 premiers. La faute à une lenteur inhabituelle-un manque de rythme et à une toute fin décevante. Egalement à cause de la scène insoutenable en fin de film. Que quelqu'un m'explique, ou me conforte dans mon avis (en m'écrivant un message), ils cherchent bien à faire disparaître les corps ? Sont-ils forcés de les vider comme des porcs, de réduire les viscères en bouillie de manière à ce qu'elles passent dans le syphon de l'évier, d'ensuite découper les membres à la scie à viande pour les mettre dans des sacs poubelles ? Il faut parler de cette scène atrocement choquante où cette fois-ci plus rien n'est suggéré, tout est montré, cru, et gratuit. Ne suffisait-il pas par exemple de brûler les corps ? Même si la méthode reste peu orthodoxe... Une petite déception, une faute de goût choquante. Les films précédents étaient dans les horeurs qu'ils montraient véritablement raffinés (cf la toute fin du 1er volet). Ce dernier est excessivement cru et angoissant. On était tendu par cette ambiance unique, cette immersion totale, cette expérience bouleversante, et cette scène nous achève, nous laisse suffoquant. Excessivement atroce, c'est l'impression inéluctable qu'il me reste.
D’une manière intelligente, efficace, parfois violente, ce film ne nous donne pas envie, une seule seconde, de faire parti de ce monde qu’il dépeint et c’est tant mieux.
Trilogie sur le thème de la drogue dont les épisodes sont à la fois indépendants et complémentaires les uns des autres, Pusher a remué le cinéma Danois en sommeil et si je m'en tiens à ce que j'ai vu dans ce seul épisode il y a de quoi. Nulle trace de héros dans ce film où le personnage principal est un père dévoué envers sa fille de 25 ans, un restaurateur dans une espèce de kebab et accessoirement un accro à l'héroïne (notamment) et bien entendu sa passion dévorante n'est pas sans incidence sur les autres aspects de sa vie. Nous le suivons donc se démener quasiment en temps réel pour organiser l'anniversaire de sa fille dans le resto tout en s'assurant du bon déroulement d'un deal où il se voit forcé d'envoyer un jeune en qui il n'a aucune confiance faire le business. C'est une soirée de folie et d'effroi que nous réserve ce film avec en point d'orgue un exposé horrifique rempli de sang froid pour dévoiler le meilleur moyen de se débarrasser de cadavres encombrants (Imaginez un cochon suspendu se vider de son sang sauf que là c'est un homme).
L'absence de condamnation envers les auteurs de forfaits peut choquer mais cela contribue à donner sa dimension d'O.V.N.I à ce film aussi étonnant que novateur.
Certains n'aiment pas Pusher III, pour moi c'est le meilleur de la trilogie. Milo se battant contre ses addictions, ses revendeurs, la mafia albanaise, le tout alors qu'en mème temps il doit satisfaire les désirs égocentriques de sa fille qui fête son anniversaire. Ce film est extraordinairement bien écrit, réalisé et dialogué. Il y a plusieurs lecture et de nombreuses allusions (très rapide et subtile) à la Serbie de la fin des années 90. La bande son de la scène dans les toilettes du traiteur asiatique est géniale. La distribution est implacable.
Après avoir suivi la descente aux enfers de Frank dans Pusher, puis celle de Tonny dans le second volet, Pusher 3 est consacré à Milo, ex-toxicomane confronté à l'arrivée d'une nouvelle génération de trafiquants. A la suite d'une arnaque, il se retrouve endetté, quelques années après que Frank, le héros du premier Pusher, se soit retrouvé endetté auprès de Milo lui-même. L'arroseur arrosé, en quelque sorte... On retrouve l'esprit des deux volets précédents, le même réalisme et, encore une fois, certaines scènes plutôt difficiles à regarder, plus encore que dans les deux films précédents. Le film souffre tout de même de l'absence du personnage emblématique de Tonny, bien que Pusher 2 offre une très bonne conclusion à son histoire. Bien que Pusher 3 soit légèrement en-dessous des autres films de la trilogie, l'intrigue est très bien développée et on peut affirmer que c'est, tout de même, une réussite.
Que ce sois le 1, le 2 ou bien le 3. nous suivons a chaque fois l'histoire " le calvaire" d'un personnage... extrêmement bien mit en scène, un univers sombre et très réaliste, qui nous dégoute du milieu de la dogue... Une trilogie grandiose !!!
Le meilleurs des trois sans conteste , certes ont peut penser que les histoires finalement se répetent mais au fil des films le travail et talent de NWR s'améliorent ce qui permet au film de prendre un relief que les précedents Pusher avait moins . Mise en scène impeccable , utilisation de bande son géniale . Excellent .
Dernier volet de la trilogie de Refn, ce volume est aussi sûrement le moins bon. Ceci dit il a le gros avantage de proposer quelque chose de nouveau par rapport aux précédents, avec ce rythme bien plus lent, centré sur la fête de la fille de Milo, alors qu'on voit ce dernier essayer de concilier les festivités avec ses activités. Encore une fois montré comme une descente aux enfers, le parcours de Milo est bien plus violent que les deux parcours précédents, nous donnant un final extrêmement fort.
Sincèrement, âme sensible s'abstenir (sinon c'est bon, il y a une scène particulièrement trash (mais bon sa se regarde)), ce qui est choquant c'est juste la façon dont c'est fait, qu'on puisse faire ça à des humains...et le pire c'est que sa se fait ! Fin bref, la scène dont je parle, c'est un très bon moyen employé par Winding Refn pour représenter la bestialité humaine (Pour ceux qui n'ont pas vu le film, vous comprendrez pourquoi je parle de bestialité en le voyant, il y a un bon parallèle de fait entre la boucherie et la scène). Plus généralement, les recettes de ce film sont les mêmes que pour les deux premiers, le thème de la famille très présent dans celui là (Cf la scène du dîner où Milo (Zlatko Buric) dit bonjour à tout le monde, tel à un repas dans une famille mafieuse) ainsi que dans le deuxième, la même façon de filmer, les mêmes dialogues crus et naturels, une photographie au même rang que le premier mais inférieure à celle du deuxième d'après moi, malheureusement, je trouve que NWR s'est lâché pour cette ultime volet avec la scène dont je parle au début de ma critique, alors que j'aimais cette retenue dans la violence, qui lui évitait de trop faire gicler un sang trop rouge, puis c'est bien le seul des trois à traîner un peu en longueur, peut être parce que l'intrigue se déroule sur une journée ? Difficile à dire, mais je trouve la partie qui commence avec la scène où le proxénète essaye de vendre la femme qui "lui appartient" trop longue. Malgré tout, le jeu des acteurs, le scénario et les dialogues et enfin la mise en scène qui est un art (qui plaise ou non) entre les mains de Refn font de ce film un bon film. PS : Radovan (Slavko Labovic) c'est un boulldog américain... Pour conclure sur cette trilogie (qui en elle même est original, puisqu'à chaque épisode elle suit un personnage différent mais présent dans le précédent, Franck dans le 1, Tonny dans le 2 qui était dans le 1, et Milo dans le 3 qui était dans le 1 et le 2), j'ai personnellement bien aimé, sans pour autant l’idolâtrer, avec une grosse préférence pour le deuxième, et une moins bonne pour le premier (tout de même bon) à qui je reproche d'être moins profond que le deux et le trois. Si je devais apposer un mot sur chacun des personnages principaux des trois films, sur le premier se serait MAL BARRE, pour le deuxième se serait LUEUR D'ESPOIR et pour le troisième se serait...PREND TA RETRAITE (Oui je sais, il n'y a pas qu'un seul mot...). En gros, à voir au moins une fois si vous aimez Nicolas Winding Refn. (PS : La musique de présentation des personnages aux trois films déchire !)
Moins dense que les deux premiers films de cette époustouflante trilogie; pusherIII réserve néammoins l'étude psychologique d'un personnage étonnant de ruptures et d'humanisme: Milo. Un grand acteur qui a une présence hors du commun. Ce très talentueux jeune metteur en scène Danois Nicolas Winding Refn nous emmène dans des fonds de survie noirs et arrachés. Je viens de voir les trois films et je suis KO par ce cinéma violent, sensible,disjoncté, réaliste et si vrai. Tous les acteurs sont géniaux, des personnages forts et dramatiques mais la poésie qui se dégage adresse une lueur d'espoir... Nicolas Winding est un très grand cinéaste. J'aime vraiment.
La voilà cette fameuse conclusion en compagnie d'un Zlatko Buric qui joue son rôle presque aussi bien que son compère Mads, l'intrigue est plus glauque et sombre que les deux précédents mais elle reste tout aussi plaisante. La fin est d'une rare violence qui vous glace le sang et qui vous montre la face cachée de ce monde de la drogue qui est très dur.
Ce dernier volet de la trilogie Pusher la termine de façon admirable. Milo devient un personnage intéressant, là où il n'était qu'anecdotique dans les épisodes précédents. On y voit ses faiblesses, et le tortionnaire du premier épisode devient la victime de chantages. Et du point de vue de la réalisation, Refn est tout à fait cohérent et reste dans le réalisme total, au plus près des personnages, au point qu'on a l'impression de participer à toute cette affaire.
Dernier volet de la trilogie, "Pusher 3" se rapproche plus du premier que du deuxième. En effet, Le scénario se rapproche plus de "Pusher" et on sent que l'univers commence à fatiguer. On suit Milo, vu dans les deux premiers, qui fête l'anniversaire de sa fille et soigne sa toxicomanie. Seulement ces deux événements sont assez mineur et on suit trop les trafics comme dans un film de mafieux classique. Cependant, la réalisation de Refn s’améliore et a de beaux cadrages. De plus, ce volet est le plus noir et violent de la saga. Bref, un bon film qui a quelques longueurs et qui est le moins bon de la trilogie.