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dahbou
210 abonnés
2 186 critiques
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5,0
Publiée le 1 novembre 2007
Pour ce dernier volet, on retrouve Milo le trafiquant serbe du premier qui va vivre une nuit qui ne sera pas de tout repos. Ce qui frappe dans ce dernier volet, c'est l'attention porté sur les personnages et leurs rapport entre eux dans cette oeuvre stylisé à la violence brute non dénué d'humour. La trilogie se termine donc par cet excellent film qui se montre à la hauteur des deux autres.
Le troisième volet de Pusher achève la trilogie en apothéose. Pusher 3 s'impose comme une synthèse des deux premiers volets : on y retrouve la fougue de Pusher premier du nom, et la sensibilité du deuxième épisode. Ce troisième chapitre s'inscrit également dans la transcendance de Pusher et Pusher 2, tant il joue sur son caractère normatif. Ce puissant ancrage se dévoile à la fois dans l'intrigue en elle-même, notamment dans la dénonciation des réseaux criminels (les trafics humains et la vente de stupéfiants se recoupent), mais également dans la symbolique pure, terrain où Nicolas Winding Refn s'affirme maître. On remarque notamment que Milo, monstre sacré du premier volet, devient ici la proie du système tandis que ses apparitions dans les trois volets l'imposent comme le personnage central de la trilogie, de même qu'elles font de la conclusion de la saga le nombril de la trilogie. Pusher 3 peut se targuer d'être au moins l'égal du premier épisode. Mais en termes de qualité pure, il est probablement le meilleur de la trilogie.
De toute la série c'est celui que j'ai préférés bien qu'il soit plus dégueulasse, noir et violent.
La mise en scène est très bien maîtrisé, la réalisation est parfois lente et observatrice.
On suit la journée très remplie de Milo toxicomane et gros revendeur qui doit tout faire pour offrire une belle soirée d'anniversaire à sa fille et en même temps lutter contre lui même à cause de la drogue et il doit aussi en vendre, mais tout ne va pas se passer comme prévu!
Cette fois si le héros ne fuit pas la seul solution à ses ennuis c'est d'éliminer ses adversaires.
Très nerveux ce troisième film avec des images chocs et surtout dégueulasses
Nicolas Winding Refn montre encore avec ce film,son grand talent de cinéaste!!Pusher 3 le dernier volet de la trilogie Pusher,suit le personnage de Zlatko Buric qui joue Milo qui était le méchant du premier volet de Pusher,dans ce film on voit,comme on peut le dire,l'envers du décors du personnage de Milo, derrière le sourire et la colère qu'on voyait dans le premier volet,on voit un homme torturée qui n'arrive pas à résister à la drogue,qui commence à se faire vieux et qui est soumis par la jeunesse qui l'entoure!!A voir absolument!!!
Moins subtil, rythmé et tragique que ses deux prédécesseurs, ce dernier opus de la trilogie est à mon sens le moins bon. Cela est du sûrement au fait qu'on y suive Milo, qui est, je le trouve un personnage détestable, bien que remarquablement joué et non dénué de profondeur. Hormis cela, on retrouve la même ambiance sombre et une conclusion des plus glauques qui conclut la trilogie de façon abominable spoiler: ils auraient pu nous épargner le rinçage au robinet des couilles de l'Albanais bref, bon film, mais moyen pour un pusher
Voilà le dernier volet d'une trilogie que je ne connaissais pas. Suprenante. On dirait du Tarantino à la sauce serbe. Il y a des morts, beaucoup, tués avec violence, toujours, le tout raconté avec humour, noir, bien sûr!!! C'est l'histoire simple d'un type simple mais qu'il ne faut pas chatouiller là ou ça ne le démange pas. Il essaye de se sortir de son addiction à la drogue. Avec courage, il se rend à sa réunion de drogués anonymes. Dans le même temps, il doit organiser l'anniversaire de sa fille de 25 ans, la vente des cachets d'ectasy qu'on lui a refilé, récupérer le fric pour un macro de la bande. Tout ça, calmement. La vie de ce type nous parait finalement assez banale. Sauf qu'elle est vraiment tout sauf commune, sa vie, justement! Ce décallage dans le ton est formidable. Et on passe un bon moment, le coeur bien accroché quand même. Il faut être prévenu. C'est tout!
Ce troisième opus atteint des sommets de métrise dans son propos que seul quelques grands maitres peuvent encore nous proposer, au détour d'une séance avec ce qu'il faut d'inconnue… (La Trilogie Pusher) ; Une grande saga mafieuse, évocatrice et puissante, maitrisée de bout en bout. Des œuvres parfaitement complémentaires, totalement inclassable et déjà culte.
Celui que j'aime le moins. Et je le considère de loin comme le moins noir et terrifiant, car il est tout de même plus ponctué d'humour. L'atmosphère des deux premiers étaient nettement plus malsaine (surtout celle du 2), et ce n'est pas les scènes gore finales qui en font quelque chose de plus dur. Disons que le sentiment de malaise est plus accentué lorsqu'on assiste à la destruction physique et psychique de Tonny qu'aux frasques du vieux Milo, qui malgré tout, est largement le moins désespéré et désespérant des trois.
Ce n'est pas le fait d'être confronté à un film moins difficile que les autres qui me fait moins aimer cet opus, mais c'est simplement que j'ai trouvé la mise en scène un peu en-deça que dans les précédents, la bande son moins attrayante, et la vie de Milo (personnage que je n'aime pas vraiment) n'est pas aussi passionnante que celles de Frank et Tonny.
Après le désastre financier de "Fear X" ("Inside Job" dans nos contrées), Nicolas Winding Refn s'est vu dans l'obligation de faire des suites à son premier long-métrage "Pusher". Si le premier suivait durant une semaine la vie et les emmerdes d'un malfrat, le second opus avait su se démarquer par une approche plus "familiale" du film noir tout en restant aussi réaliste, sombre et cruel. "Pusher III" suis à quelque différences près, le même chemin, tout en étant le plus pessimiste. On retrouve Milo (Zlatko Buric) déja vu dans "Pusher" ou il campait un second rôle plutôt conséquent, de même que dans "Pusher 2" pour une petite apparition. Alors qu'on l'avait quitté avec une image de lui forgée dans la domination et le pouvoir, on le retrouve affaibli et plutôt en déça envers les autres traffiquants de drogue. L'histoire est relativement simple, Milo tente de subvenir aux besoins de sa fille tout en évitant d'être "has-been" dans le business. Le fait est qu'il essaie de s'extirper de son addiction à la drogue en suivant une thérapie. Représentant toute la pessimisité du monde, Refn traite avec son éternel talent de metteur en scène, de la chute d'un homme. Il est intéressant d'observer les rapports humains qui officient dans le dernier opus de la trilogie. Devant sa fille et ses invités, Milo paraît heureux, chalereux, comme si tout allait bien dans le meilleur des mondes, alors qu'en réalité, le bonhomme sombre petit à petit dans le vide abyssal dû à ses problèmes de drogue. C'est un combat de tous les jours, Milo reste toujours en garde face à son ennemi le plus intime: lui-même. Cependant, à force d'encaisser les coups sans pouvoir rétorquer, il finit par abandonner et retourne goûter aux plaisirs apparents de la drogue. L'homme qui voulait se ranger retourne chez ce qu'il souhaitait à tout prix quitter. Un retour aux sources donc, mais pas de manière nostalgique ou avec un sentiment joyeux, plutôt par facilité. Il est plus facile d'abandonner et de se laisser ronger par le mal que de se battre jusqu'au bout. C'est ce que semble crier Refn tout au long du film, aussi bien dans son portrait des truands, que dans sa mise en scène. Une façon d'établir le parallèle entre lui et son principal protagoniste, Refn endeté à du faire ses sacrifices et se battre, à la différence de Milo qu'il n'a pas abandonné. "Pusher III" reste le "Pusher" le plus sombre, le plus négatif des trois, oeuvre au soupçon nihiliste mais non point dénué d'humanité et de sensibilité, oeuvre se déroulant tel un tragédie grecque, à la conculsion poignante et dramatique, reflet d'une vision mysanthrope.
Pusher 3 c'est du lourd, du très lourd. Trois volets de très haute volée même et pas volé tient. Monsieur Winding Refn s'il vous plait, sa trilogie dans la forme comme dans le fond me font penser au parrain. C'est presque du même niveau, c'est les même personnages odieux mais fascinant, rendu possible grâce a une réalisation vivante et a une utilisation du son plus nerveuse nerveuse signé du nouveau maître danois en devenir. Bande son, réalisation, frisson, adrénaline, famille, amitié, ultra violence, coke et sang. La trilogie est unique et mérite vraiment le coup d'oeil.
C’est sans aucun doute celui des trois que j’ai préféré. Il était plus profond psychologiquement, plus sombre, plus viscéral. Ca n’a strictement rien avoir avec le premier que j’ai trouvé un peu trop terre à terre. Ce dernier volet de la trilogie m’a semblé plus simple que les autres au niveau de la trame principale, on avait qu’une seule personne principale avec un seul et même problème mais ça reste tout de même le volet le plus dérangeant. On fini en apothéose avec le découpage de macchabé presque mort. On ne voit rien donc on s’imagine tout ce qui est encore mieux.
La lente montée en puissante, d'un réalisme poisseux à un cauchemar quasi lynchien pour arriver à cette image terminale qui m'a fait plonger dans l'univers mental deShinning , est stupéfiante. Aussi stupéfiant que cette capacité à rendre un personnage immonde humain même après avoir assisté à sa pire déchéance. Le sommet de la trilogie Pusher, même s'il est impossible d'oublier Tonny.
Conclusion finale...une fois de plus mise en scène avec caméra à l'épaule qui nous plonge directement dans le film, une fois de plus la bande son est génial, une fois de plus l'acteur principal est génial, une fois de plus le sujet est abordé de manière humaine. Et le réalisateur ne se répète toujours pas abordant des thèmes nouveau par rapport aux précédents films...trilogie culte, géniale...malgrès son coté malsain et choc. Si seulement tous les films pouvait être de cette classe là.