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FABULOEUF
23 abonnés
392 critiques
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4,0
Publiée le 26 novembre 2008
Ce film est assez bleuffant, dans la mesure où avec un minimum d'effets et d'action, il arrive à créer une tension et un suspens glauques jusqu'à un dénouement relativement gore, mais qui tombe un peu à plat. Si c'est du cinéma d'amateur, c'est du très bon cinéma d'amateur. L'interprétation est de qualité.
Et voilà notre dealer de drogue préféré, Milo, pour clore la série en beauté. On le retrouve dans la même posture délicate que le personnage principal du 1 et encore une fois on s'émerveille devant la réalisation et les talents d'acteurs présentés. Les longueurs sont malheureusement de mise dans cet opus, proposant une réflexion sur ce personnage complètement perdu et rongé par la drogue. Encore un cran en dessous du 1 et encore en dessous du 2. Bef: à voir éventuellement après le 1 et le 2 (à la suite)
Pusher III reprend les points forts des deux premiers opus : violence brut et ultra réalisme dans le monde de la drogue. Et si le personnage de Mads Mikkelsen nous manque un peu (les autres acteurs sont toutefois très bons), on se rattrape largement avec une scène bien gore et une large dose d'humour. Et toujours cette présentation des personnages sur une musique énorme... Une trilogie démente! Pas moins...
La trilogie Pusher s'achève dans le meme environnement : l'univers de la pegre, sombre et violent, prenant place cette fois-ci autour du personnage de Milo. Très bon film, à l'image de ses prédécesseurs.
Difficile de dire quel est le meilleur entre le premier et le deuxième opus, tant ils sont réussis et différents, mais une chose est certaine, celui-ci est en retrait. Winding, encore une fois, bouscule les attentes du spectateur en proposant une oeuvre radicalement nouvelle, tout en réussissant l'exploit de conserver une cohérence totale à la trilogie. Ici l'histoire est concentrée sur une journée qui devait-être consacrée à la fête et à la famille et qui tourne au cauchemar. La mise en route est un peu longue, mais passé le cap du milieu du film, les événements se précipitent pour atteindre son paroxysme avec la « fameuse » scène de boucherie. Comme d'habitude, Winding choisit d'être le plus réaliste possible, nous montrant cette fois une violence à la limite du soutenable. Même si quelques notes d'humour viennent atténuer quelque peu le propos, on peut se demander s'il estl nécessaire d'aller aussi loin. Au final, ce dernier opus est plus dérangeant qu'éblouissant, mais il clôt quand même de belle manière une saga d'exception.
Et voilà, j’en ai fini avec la trilogie de Nicolas Winding Refn. Je dois dire que dans l’ensemble je suis un peu déçu. Peut-être que j’en attendais trop en fait. Ou que je suis vraiment trop exigent. Bon j’ai bien aimé quand même, mais pas non plus autant que le génialissime Drive. Au moins ce qui est sûr, c’est que la saga fait preuve d’une assez bonne constance, je veux dire en ce sens qu’il n’y a pas un épisode moins bon que les autres. Ce troisième est différent des deux premiers, plus écrit mais aussi plus trash. Donc pas forcément mieux puisque je ne suis pas un grand adepte du gore. Là aussi NWR reste fidèle à ses principes, on suit l’histoire à travers les yeux d’un seul personnage, et ça je dois dire que j’aime beaucoup. Sinon dans le scénario c’est aussi semblable aux précédents opus, on est immergé dans le milieu de la petite mafia de Copenhague, avec des gars pas très intelligents qui ne sont plus à une boulette près. C’est assez simple, réaliste, c’est du bon quoi. Mais pour classer ça dans le rang d’au dessus, des très bons, voire des chefs-d’œuvre, il aurait fallu un peu plus de folies et des punchlines mieux senties à mon goût. Pour moi ce n’est donc pas bon au point d’être culte, mais c’est clair que ça reste une bien bonne trilogie à voir, qui a marqué la naissance d’un grand réalisateur.
Le troisième et dernier opus de la trilogie est le plus dérangeant, le plus angoissant. Jamais l'ambiance glauque et malsaine qui a fait la force des deux derniers volets n'a eu autant d'impact. Le suspens également est plus intense, l'intrigue plus prenante, la violence plus crue. Comme dans les deux autres épisodes, l'anti-héros que l'on suit durant tout le film dans cette spirale de la criminalité danoise est happé inéluctablement vers son point central qu'est la déchéance. Après Frank et Tonny, on suit ici les ennuis de Milo, le charismatique et redoutable trafiquant de drogue. D’un côté il doit faire en sorte de revendre rapidement une cargaison d’ecstasy alors qu’il ne connaît pas ce marché, d’un autre il doit réaliser les préparatifs de l’anniversaire de sa fille capricieuse tout en luttant pour se défaire de sa toxicomanie. Le stress engendré par les responsabilités et la consommation d’héroïne l’enfoncera dans les déboires. La mise en scène plus stylisée, la bande son plus agressive en fait un nouveau petit bijou de film noir.
Hé voilà, on arrive à la dernière partie de cette fameuse chronique décrivant avec une ardeur peu commune la criminalité copenhaguoise sous ses diverses formes. Une description mouvante au gré du temps... les choses changent, évoluent et il faut pouvoir s'adapter, tenir sa place et se faire respecter si on ne veut pas se faire bouffer. Et Milo en sait quelque chose, parce qu'il s'agit bel et bien de lui dans ce troisième opus. Et celui qu'on voyait dans la première et encore dans la seconde (même si on le voit moins) comme un seigneur de la drogue, fait à présent pâle figure. Il semble fatigué, stressé et dépassé par l'évolution qu'a suivit son milieu. Les choses ont changées, les mentalités également, les "jeunes nouveaux" lui mènent la vie dure. L'histoire est une nouvelle fois impeccable et percutante, je crois que c'est celui que je préfère (je dis ça des trois mais soit), je trouve que le personnage de Milo est tout bonnement exceptionnel, Zlatko Buric fait un travail merveilleux. Et franchement, je me suis amusé à le voir aller dans ce groupe de soutien pour toxico, il faut souligner l'ironie et l'hypocrisie de la situation en sachant qu'il deale toujours ! Non vraiment, je ressens presque de la tristesse et de la nostalgie quand je me dis que c'est déjà finis. Et bon, avant de terminer on va quand même parler un peu de la mise en scène, toujours pleine de fulgurance que ce soit visuellement ou auditivement. C'est dans les petits détails qu'on reconnait un génie et NWR en est un, il n'y a plus de toute possible, alors qu'on se le dise !
Cette fois, on nous offre en tête d'affiche le mafieux toxico qui ne demande qu'à être respecté et à faire fonctionner son bizness. Déjà qu'il m'énervait dans les précédents opus, j'ai dû me le coltiner pendant 1h40... Le rôle est bon, l'acteur aussi c'est indéniable, mais je trouve que ça devient facile et ça ne surprend plus, malgré quelque scènes "trash", on finit par tourner en rond. Cette épisode final manque de richesse, j'espère juste que cette trilogie ne se transformera pas en quadrilogie... Le 1er volet reste le plus intéressant.
C’est en 2005 que la cultissime trilogie de Nicolas Winding Refn prend fin avec ce Pusher III, troisième opus ayant la lourde de tâche de reconduire la qualité sans pareille de ses ainés ; et après avoir fait la part belle à Frank, puis son acolyte Tonny (dans ce qui s’apparente le meilleur film de Refn alors), l’univers développé par le superbe cinéaste danois met cette fois en avant le personnage secondaire de Milo. Secondaire oui, mais pas anodin, celui-ci ayant eu un rôle plutôt prédominant dans Pusher, puis un passage plus anecdotique (mais bienvenue) dans la suite de 2004 ; de même ce personnage pour le moins original au petites manies abondant en ce sens forçait immédiatement la sympathie, tout en dégageant une certaine prestance occultant sa part sombre (Frank peut en témoigner). Aussi, bien que celui-ci nous apparaisse sous un jour vieillissant (surtout physiquement), on passe outre ce point pour suivre avec intérêt cette phase délicate de sa vie que nous conte Pusher III, notre homme devant surmonter sa toxicomanie tout en gérant son petit trafic et … l’anniversaire de sa fille. Mais, au-delà de ses relations familiales un peu exploitées, c’est surtout sa lutte face à la dépendance aux drogues que le film va mettre tout du long en avant, tout en se servant avec intelligence de son stress comme élément perturbateur latent ; ainsi, les émotions se succèdent chez le protagoniste, qui peut compter sur un Zlatko Buric des grands jours. Le réalisme du personnage suit donc à merveille celui du long-métrage dans son ensemble, qui tout en laissant couver un retournement de situation soudain (au travers de la patience mise à mal de Milo), va mettre en place de façon cohérente les divers éléments nécessaire à son climax. Et ce dernier intervient au terme d’un passage emplit d’une tension grandissante, tant sur le plan visuel que sonore … on ressort de cette brusquerie sonné, et ce tout autant qu’un Milo au final bien acculé (une fois l’albanais trépassé). Pour y remédier, tout en calmant le jeu, le fameux Radovan revient sur le devant de la scène à sa demande ; ainsi, son ancien homme de main devient le vecteur salvateur de la partie la plus impressionnante (pour ne pas dire choquante) de ce Pusher III … en effet, le côté crue de la chose, sous couvert d'un aspect méthodique glaçant, se combineront au visuel sans concession de l’une des scènes les plus cultes de l’ensemble de la trilogie. Et alors que l’on digère ceci non sans peine, voici que le long-métrage se conclut sans aucune once d’éclat, dans un final des plus simplissime … à un tel point que l’on reste sous tension malgré tout jusqu’au bout, à l’affût du moindre évènements auquels on aurait pu s’attendre (et on s’y attendra en vain). Finalement, on en ressort presque déçu, Pusher III ayant fait preuve d’un brio rapellant le second opus ; pourtant, le personnage atypique de Milo s’inscrivant dans un scénario jamais prévisible, à la réalisation parfaite et osée, ne manque pas de nous ramener à la réalité : la trilogie s’achève sur une excellente note, si ce n’est pas plus.
Des histoires de survies, de filiations et de pressions psychologiques terribles traités avec une intelligence humaine exemplaire et pour le moins déconcertante pour un si jeune réalisateur...
C'est peut être le meilleur opus de la série. Le temps d'action y est raccourci, les effets musicaux psychédéliques sont parfaitement maîtrisés, et Milo est juste excellent! C'est le personnage auquel on s'attache depuis le début de la saga et c'est fascinant de la suivre tout une journée! Un conseil, regardez les 3 avec un ou deux jours d'intervalles entre chaque, ça vaut vraiment le coup!
Et de trois ! Toujours aussi effrayant que captivant, tant ce monde décrit avec la lente certitude des monstres est hallucinant. Joué à la perfection par des acteurs hors paires. Une bande-son excellentissime et un cadrage phénoménale. On ne sait plus s'il s'agit d'un reportage, d'un film ou si nous faisons partie intégrante de cette histoire, tant le réalisme est poussé jusqu'au paroxisme. Trop même ! La scène gore est carrément insoutenable de vérité. Le genre humain n'est pas bien beau. Douloureuses réflexions sur l'humanité au travers de ces trois portraits des bas fonds, représentatifs de toutes les guerres, de tous les temps, de toutes les sociétès, de tous les Hommes...
Epoustouflant d'un bout à l'autre, contre toute atente NWR s'intéresse à Milo un personnage du premier opus qui ici est le protagoniste principal, tout est excellent dans ce film qui conclut merveilleusement une trilogie démente.D'un bout à l'autre, réalisation, bande sonore, acteurs... on étouffe peu à peu avec le personnage, un pourri pas si pourri, NWR évite tout manichéisme et offre avec cette conclusion 3 peintures somptueuses de personnages radicalement différents dans chacun des films.Master piece