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yayo
65 abonnés
1 221 critiques
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5,0
Publiée le 13 mars 2012
Dernier épisode de la trilogie. Assez différent des deux premiers, car très posé, enfin en apparence car la fin est assez dantesque et encore plus trash que les précédents. Vous êtes prévenus!
Ca y est, trilogie finie. Et quelle trilogie! La saga Pusher aura décidément brillé par son homogénéité dans la qualité avec trois épisodes d'un très haut niveau. Impossible de parler de Pusher 3 comme étant l'opus que j'aime le moins. Disons plutôt qu'il s'agit de celui que je préfère le moins. C'est dire la qualité du film. Cette fois-ci, nous suivons Milo, personnage haut en couleurs et inquiétant dans le premier Pusher et entraperçu dans le deuxième volet. De loin, ce troisième épisode est le plus glauque de la trilogie. Et encore une fois, l'immersion est au rendez-vous.
La famille prend, comme dans Pusher II, une place importante dans les thématiques du film. Milo s'apprête à marier sa fille, laissant paraître un visage qu'on lui connaissait peu, celui du père de famille aimant et protecteur. Mais l'aspect le plus intéressant du film n'est pas celui-là, c'est plutôt la relation de Milo avec son milieu "professionnel" qui prend une ampleur inédite. Ce personnage se fait vieux, une nouvelle génération arrive, plus mordante, plus agressive. Milo ne reconnaît plus ce milieu et peine à survivre au sein d'une mafia danoise en transition. Le personnage craint du premier opus cède la place à un homme en proie aux doutes et qui cherche à s'extirper de sa toxicomanie. L'évolution de Milo d'opus en opus est saisissante. Ici le voici plus humain et plus menacé que jamais.
La mise en scène est encore très inspirée et la photo possède toujours ce grain savoureux qui rend l'ensemble du film encore plus noir. J'ai adoré les passages où Milo résiste à la tentation de replonger dans la drogue avec cette brève musique stridente qui revient en boucle une quinzaine de fois. On ressent alors tout le malaise du personnage. La descente aux enfers est actée, comme celle de Frank dans le premier volet, comme celle de Tony dans le second. Le film se déroule majoritairement sur une journée, une seule journée où tout bascule. J'ai adoré cette alternance justement où Milo joue le bon père de famille à la soirée de sa fille et endosse à côté son costume de malfrat en galère. Cette course-poursuite avec le temps accentue la tension palpable tout au long du film. Et le rythme est maîtrisé avec précision et application. C’est du génie tout simplement.
spoiler: Attention ça spoile un peu
Cet opus contient également des instants très forts. Je pense aux retrouvailles de Milo et de Radovan, son ancien bras droit. Ce dernier a changé, s'est rangé et a ouvert le restaurant qu'il mentionnait dans le premier opus. Et quand les affaires reprennent, les bons pères de famille redeviennent les bouchers au sang froid du passé. Et en parlant de boucherie... Cette séquence de "l'abattoir" restera à jamais gravé dans mon esprit. Ça faisait un moment que je n'avais pas eu l'estomac aussi retourné devant un film. Plus malsain et dérangeant, tu meurs.
Attention ça ne spoile plus
Encore une fois Refn signe une oeuvre aboutie, sombre, pessimiste. Pusher 3 est un sommet de maîtrise et de violence brute. Et comme à l'accoutumée, le plan final laisse interrogateur. Et le choc en sortant du film est toujours aussi vivace. La saga Pusher aura définitivement marqué le genre par sa qualité, et même le cinéma tout court. A peine finie, j'ai déjà envie d'y replonger.
Zlatko Buric est impressionnant à l'écran, son personnage si antipathique dans les précédents est ici profondément humain et s'attache à gérer l'anniversaire de sa fille. Biensur il reste un gangster et on à notre lot de scènes de tension, de scènes gores.. Pusher III clôt brillamment la trilogie entamée par Refn en laissant voir un personnage, très humain.
Dernier volet de la célèbre trilogie danoise "Pusher" de Nicolas Winding Refn, "Pusher III" rehausse un peu le niveau en comparaison de son prédécesseur mais ne parvient pas à atteindre l'intensité des origines de la saga. Comme à leur habitude, les acteurs sont de qualité et particulièrement Zlatko Buric dans le rôle de Milo qui fait fasse à une soirée bien mouvementée. Le scénario est bien écrit mais l'histoire décrite n'a rien de très percutant. Fade et sans grande innovation, le récit de ce troisième volet n'apporte pas grand chose si ce n'est de l'ecstasy. Les dialogues sont pourtant bien là, les rencontres également mais l'accroche est aux abonnés absents ce qui empêche toute immersion dans cet univers de drogues et de prostitués.
Dernier épisode de la saga de Nicolas Winding Refn sur le milieu du crime organisé a Copenhague, on y voit ce que devient Milo, le trafiquant que l'on a pas vraiment eu l'occasion de connaitre beaucoup et encore moins dans des circonstances a son avantage... C'est une fin tres intéressante, une vraie fin qui termine la saga comme il se doit, si on ne peux pas abuser d'éloges pour ce film, ni pour cette saga, il faut reconnaitre qu'elle fait preuve d'une construction de grande qualité. "Pusher III" est un épisode tres violent, peut-être plus que les autres, surtout visuellement (le 2 étant assez dur surtout au sens moral), et relativement réussi malgré quelques imperfections communes aux trios films.
Dernière plongée dans le crime de Copenhague en s'intéressant cette fois-ci à Milo, le principal antagoniste du premier film. Le vrai exploit du film est d'arriver à nous faire grandement apprécier un personnage qui n'est pas du tout sympathique dans les 2 premiers films ! Zlatko Buric joue son personnage avec un vrai talent. L'intrigue nous permet d'explorer un personnage qui tente de se ranger, d'être un bon gendre et un bon père tandis qu'il est victime de chantages. Refn nous gratifie donc d'un film au réalisme à couper au couteau, d'une bonne mise en scène et d'une efficacité redoutable ! Pour conclure, Pusher 3 signe la fin d'une excellente trilogie culte, à ne pas mettre entre toutes les mains !
Inferieur aux 2 premiers mais reste encore une fois exellent ! Cette fois , plus de Frank ni de Tony , on suit l'histoire Milo , personnage que je n'appreciais pas dans les 2 premiers alors que dans ce 3 eme film j'ai adore ! L'autout majeur de ce 3 eme film et de cette incroyable trilogie c'est son realisme ! C'est surtout pour ca que j'aime enormement cette trilogie . L'histoire ressemble un peu au 2 premier , donc pas de gros changement ... J'avertie comeme que vers la fin , il y a une scene asser dure a regarder ! Bref , avec ce 3 eme opus on finit cette trilogie desormait culte !
Une trilogie vraiment exceptionnel. Le dernier opus est à l'image des deux autres même si je le situe un cran en dessous que les précédents. Celui-ci est néanmoins le plus travaillé au niveau du scénario. Le final est par contre moins emballent.
Un peu lent, pas grand chose ne se passe dans ce film. Pas toujours de suite dans les idées (Pourquoi les Turcs ne contre-attaquent t'ils pas? Que devient Mohamed?.... que de questions a la fin de ce volet.) Cette saga Pusher reste tout de même très bien réalisée, jouée et touche des points sensibles de la maffia nordique.
Troisième et dernier volet de la saga "Pusher" de Refn se concentrant sur le personnage de Milo trafiquant de drogue serbe qui tente de lier sa thérapie de groupe, sa famille et ses affaires.
J'avais des doutes au début du film, ce personnage était tellement détestable dans les deux premiers "Pusher" que je me demandais comment j'allais pouvoir apprécier le fait de suivre son parcours durant 1h40, mais force est de constater que mes aprioris se sont vite estompés. Oui car Milo a bien changé, il a perdu de son influence, il doit se résoudre à un marché restreint et un statut de sous-fifre de trafiquants albanais, on est face à un cador en pleine dégringolade, une chute constante qui ne sera pas sans embûches. Et comme si ça ne suffisait pas il se laisse même mener par le bout du nez par son exigeante et capricieuse fille Milena, on se marre bien de son sort au début mais on fini inexorablement par avoir pitié de lui. Ici Refn perd un peu de son brio du précédent film, notamment son côté visuel, mais le scénario se montre solide et propose un rythme très bon et d'excellentes séquences notamment celle de la prostituée polonaise ou du découpage des corps vers la fin, le tout avec une bande son oppressante. L'interprétation est sans reproches, Zlatko Burić dépeint tout en charisme et talent ce personnage de Milo à la psychologie au bord du gouffre, vraiment une thématique redondante mais efficace dans chaque film, Refn nous replonge dans cette ambiance glauque et violente qu'il affectionne et nous on reste cloué à notre siège et on passe un excellent moment. Le final est un poil décevant (dans le sens où je m'attendais à une sorte d'apothéose) mais permet de clore la trilogie sobrement en restant tout de même intéressante dans son traitement, celui du vide symbolisé par cette piscine, ça m'a quelque peu rappelé la fin de "No Country for Old Men".
"Pusher III" conclue donc une trilogie de très bonne qualité, ne contenant que très peu de défauts, Refn nous démontre une certaine classe et est resté fidèle à ses principes, c'est à dire nous plonger dans une univers singulier, profond et remarquable.