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Ykarpathakis157
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0,5
Publiée le 30 novembre 2020
La suite finale de la série du pousseur tremblant est de loin le pire et le plus embarrassant des trois films. Tout tourne autour de Milo qui avait, devinez quoi un problème de drogue et devinez quoi quelqu'un pour le retirer de son propre territoire même de ses propres enfants. Il a organisé une fête pour sa fille et il baille je pense que le problème est que Milo est plus une caricature et que les acteurs qui l'entourent sont des découpages en carton. Ce qui m'a surpris c'est où est l'histoire où est le développement des personnages où est l'attrait pour le public. il n'y a aucun dans Pusher 3. La presse danoise qui est généralement très gentille avec Nicolas Winding Refn a donné de très mauvaises critiques à ce film. Je suis d'accord je pense en fait qu'ils ont été gentils avec le film car c'est un film qui craint...
l'homme qui murmurait à l'oreille des chameaux
23 abonnés
166 critiques
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3,5
Publiée le 8 mai 2014
Probablement le meilleur film de la trilogie Pusher. Toujours dans la continuité de ses prédécesseurs, on suit le quotidien d'un des protagonistes. Celui-ci centré sur Milo est efficace, ce personnage est réussit et a véritablement la tête de l'emploi.
Dernier volet de la trilogie, on suit les aventures de Milo, le boss de ce trafic. Et on découvre avec stupéfaction un homme humain beaucoup moins cruel que ce que l’on pensait de lui dans les deux premiers volets. Le scénario nous propose une descente aux enfers pour cet homme qui pourtant semblait avoir du pouvoir. Cette trilogie cherche, et ce film en est l’ultime morceau du puzzle, à démontrer que cet univers est impitoyable et dangereux quelque soit son niveau dans la hiérarchie. Une approche documentaire du monde criminel danois. Une trilogie intéressante...
Pusher III clos en beauté cette belle saga venu du froid. Nicolas Winding Refn est égal à lui même avec sa réalisation toujours aussi réaliste et réussie. Zlatko Buric est le personnage principal de cet épisode. Fatigué par sa vie, il donne le ton au film, désabusé, triste, perdu. Le début du film est assez lent, mais tout cela pour arrivé à un final qui vous en mettra plein la gueule. Pour faire un bilan, on peut efffectivement faire une comparaison avec cette trilogie et certain films de Scorsese, comme Mean Streets et Les Affranchis. Mais je trouve que les films de Refn sont beaucoups plus sombres. Sincèrement, vivre cette vie ne nous intéresse pas, alors que devant Les Afrranchis ont est limite en extase. Donc, même si certains sujets sont " Scorsésien ", Refn ne se contente pas de faire du copier coller comme tant de réalisateur, il fait son propre cinéma, qui est excellent. Pusher est une sacrée trilogie, mon préféré est peut être le second, mais les trois se valent et sont des chefs d'oeuvres. A voir absolument.
Dans "Pusher 3", c'est au tour de Milo de nous faire partager les soucis de sa vie... Lui qui était un personnage important dans les deux premier films, le big boss du trafic d'héroïne, se retrouve quelque peu fatigué et dépassé par les événements dans ce dernier opus. Difficile de rester dans le coup avec tous ces jeunes qui s'approprient le marché ! Difficile également de gérer à la fois sa vie de famille et son activité de mafieux ! Le pauvre Milo doit vraiment se couper en quatre pour s'en sortir... "Pusher 3" offre un nouveau point de vue intéressant sur ce personnage autrefois perçu de manière plutôt antipathique (surtout dans le premier film). Milo cherche à s'extirper d'un cycle de dépendance et de violence qui semble lui coller comme une seconde peau. Finalement, le triptyque "Pusher" nous aura démontré que chacun doit apprendre à composer avec son lot d'emmerdes et ce que la vie lui donne pour se défendre... Avec ce troisième film, cette saga noire trouve une bonne conclusion.
Un dernier volet vraiment dur et violent, presque insoutenable par moments. Une mise en scène différente, plus longue à se mettre en place, plus posée pour atteindre des paroxysmes de noirceur. Une conclusion haletante pour une grande et ébouriffante trilogie et très bien documentée.
Toujours la même ambiance avec un peu plus de gore cette fois-ci qui corrobore l'interdiction au moins de 16 ans. Un peu moins bon tout de même que les 2 premiers volets géniaux alors 2 étoiles 1/2. La trilogie est malheureusement finie.....
Quel super film pour conclure cette trilogie. Au plus on se rapproche de la fin, au plus ça rend fou. Trop de gens, d’argent, de trahisons, de lieux, et de substances. Interprétations grandioses et uniques, composés de turcs, de serbes, de polonais. Je le déconseille aux moins de 13 ans. 4/5
C'est avec ce film particulièrement violent et pessimiste que Refn clôt sa trilogie désormais culte. La mise en scène est plus fouillée et plus nerveuse que les précédents volets; l'acteur Zlatko Buric est quant à lui exceptionnel, il bouffe l'écran tellement sa composition est impressionnante. Une trilogie qui se termine en beauté et qui confirme le talent de l'un des réalisateurs les plus doués de sa génération.
Un dernier volet qui clos une trilogie culte du cinéma et qui marque définitivement Pusher comme une référence du thriller gangsters/drogue. Tout tourne autour du personnage de Milo, véritable patron du traffic d'héroïne, en perte de puissance et dont la fatigue habite de plus en plus le personnage. On assiste véritablement à une descente aux enfers d'un trafiquant ou le charisme se réduit au fil du temps. Le film se déroulant principalement sur une journée, on suit plusieurs événements, parfois joyeux et parfois perturbants. La caméra à l'épaule apporte de l'authenticité et nous rapproche davantage du personnage principal. Avec un final virant dans la boucherie. Authentique, culte et dérangeant. Une trilogie à posséder.
Un troisième épisode très sombre centré cette fois-ci sur Milo. La réalisation est toujours aussi efficace et rend certaine scènes encore plus réalistes qu'auparavant spoiler: (celle où ils vident le polonais notamment). Mais ce qui fait la force de ce troisième épisode, ce qu'on ne nous présente aucune échappatoire, aucune possibilité de rédemption. Milo ne pourra décrocher de la drogue, il y passe bien trop de temps pour ça, même si il parvient à s'arrêter pendant quelque temps, il replongera forcément. Au début du film, il est clean depuis 5 jours. Eh bien, il replonge dès que l'occasion se présente à lui. Ce troisième épisode conclu de manière magistrale la trilogie Pusher, véritable ovni dans le genre film de gangsters.
Après la fin ultra puissante du second volet, ce Pusher III met fin a la trilogie de l'enfant terrible du cinéma Danois. Cette fois c'est Milo, le seul personnage présent dans les trois long métrages, qui devient la tête d'affiche principale. Dans la continuité de l'histoire, Zlatko Buric, nous apparait cette fois fragile et dépassé. Là ou, dans les deux précédents épisodes ce dernier était un chef autoritaire et puissant. Les années passe et Milo commence a ce faire écrasé par la concurrence et la relève des "jeunes". L’effet dramatique et emphatique est a son comble. L'histoire ce passe en une journée et une nuit, dans laquelle toute les certitudes de Milo seront bafoués. La première partie est semblable a celle des deux précédents volets, initiatique, le problème a annoncé et se révèle...intense (ce qui marque dans chacun des épisodes, c'est le doute dans chacunes des situations, la tension est rude). Puis durant la seconde partie les événements s’envenimeront rapidement jusqu’à des choix inévitables. Choses inconnues, les morts s'empileront de façon inéductable et jouissive. Jusqu’à l'apparition d'un ancien protagoniste, Radovan, ravirons les anciens souvenirs liés aux premier épisode. Durant les 40 dernières minutes donc, sangs et violences seront les mettre mot a la rechute de Milo. Inventif et s’appuyant (toujours) sur des mélodies ravissantes, ce dernier Pusher satisfera largement. La fin d'une trilogie CHOC.
On arrive donc à la conclusion de cette trilogie. Pour moi, "Pusher III" surpasse largement les deux premiers volets et on fini par comprendre qu'est-ce qui lie ces différents protagonistes. Le point commun de ces personnages est en partie le manque. D'argent, evidemment mais surtout d'amour, aussi bête que ça puisse paraître. Frank refuse toute affection proposée ; Tonny ne demande que ça ; Milo voudrait qu'on le prenne pour autre chose qu'un larbin. C'est sur ce dernier qu'on se concentre dans ce troisième opus. Refn nous offre un point de vue surprenant sur le dealer à la fois amicale mais en même temps salaud qu'est Milo. On se retrouve nous-même à apprécier ce personnage qu'on trouvait plus ou moins abominable dans les deux premiers "Pusher". La facette "insubmersible" de Milo est totalement effacée et laisse place à un être humain fatigué. On peut se demander à partir de quoi peut-on juger quelqu'un d'être monstrueux ? A partir de quoi peut-on juger quelqu'un d'être bien ? A la fin, le film devient gore et nous résume à un simple bout de viande. Bref, en conclusion ou pourrait se dire qu'avec tous les masques que tu auras beau porter, aucun ne te priviligera, et surtout pas dans le monde de la drogue. Comme disait Tom Fontana : "Tu n'arrêteras pas la drogue si tu ne soignes pas la souffrance". "Pusher" est une putain de claque.
"Pusher III" est à mon gout le moins bon de la trilogie et qui vaut surtout pour les scènes sous tension de la 2eme partie du film qui se déroulent dans le club et qui sont très réussites. Il s'agit aussi du moins mouvementé et du plus gore des 3 (là, l'interdiction aux moins de 16 est bien justifiée). La musique est par moment très énervante (particulièrement une qui ressort à 2/3 reprises, très agaçante !) mais d'autres morceaux sont très réussis et installent un climat de tension constante. Bref le moins bon des trois, l'histoire n'étant pas captivante, mais le casting est toujours bon et le temps passe plutôt vite.
Mon préféré des trois. Le personnage de Z. Buric, Milo, est au centre, et il occupe bien l'espace. J'ai bien aimé le presque "temps réel" de ce volet, il court partout, gère tout comme il peut, et rien ne se passe comme prévu. Assez euphorisant, et en même temps d'une sacrée froideur dans les actes.