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    La Cité interdite
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    elbandito
    elbandito

    343 abonnés 964 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 septembre 2010
    D’une manière générale, le cinéma asiatique est beaucoup trop éloigné de la culture européenne pour susciter mon intérêt et trop extravagant pour mon esprit terre à terre. Toutefois, j’ai passé un bon moment en regardant La Cité Interdite, malgré le jeu volontairement excessif des acteurs et le rythme quelque peu fantaisiste de cette épopée à l’image clinquante. La bataille finale est beaucoup trop théâtrale, mais demeure classique à l’image des films asiatiques historiques.
    NeoLain
    NeoLain

    4 961 abonnés 4 741 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 août 2013
    Zhang Yimou rajoute encore une couche et toujours dans la grandeur. Trop de trop ? possible ! Une histoire de trahison, d'espion et de discipline d'un roi, un palais avec un décor d'intérieur tout en or et autres couleurs très très appuyer dont à le sentiment de se balader dans un gâteau bien trop consistant au point que certains pourrait ne plus avoir faim de suivre jusqu'au bout le film. Des batailles massives et bien agencer. L'intention de bien visiter dans le film un palais d'envergure et ses recoins fastueux. Casting irréprochable avec en première position Chow Yun-fat, puis Gong Li à tomber notamment avec sa robe ultra serrer mettant sa poitrine encore bien plus en valeur.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 14 mars 2007
    Enfin un film dont l'attente était totalement méritée. Le dernier long-métrage d'un des plus célèbres cinéastes chinois, à savoir Zhang Yimou, est une preuve (s'il en fallait une) de la sagesse du réalisateur et de sa capacité à mettre ses acteurs en conditions pour obtenir les meilleurs résultats possibles. Si la bande-annonce française laissait suggérer un stupide film d'action avec un enchaînement d'effets spéciaux constituant une surenchère esthétique, il n'en est rien. La Cité Interdite met en scène un lot d'acteurs confirmés ou débutants, tous sous l'emprise de la qualité dramatique scénaristique dont il est question. Deux grande surprises sont les interprètes peu célèbres que sont les jeunes Jay Chou et Man Li. Etonnants de sincérité, ces deux comédiens devraient obtenir d'autres rôles de ce niveau, requierant une forte sensibilité relationnelle, pour prouver leur capacité à vivre un personnage. De l'autre côté, on retrouve le De Niro chinois, Chow Yun Fat : détestable au possible, le personnage de l'Empereur comprend aussi une forte dose de sensibilité plus subtile qu'il n'y paraît. Le comédien chinois, avec une filmographie de taille, démontre sa sobriété avec une pointe de mélancolie. Fantastique. Mais c'est la majestueuse Gong Li qui remporte tous les suffrages. Sans doute la meilleure actrice du cinéma actuel, Li fait passer tout ses sentiments et toutes ses émotions par le langage corporel et non parolier. Une impériale prestation qui ne peut être le fruit que de sa collaboration avec un metteur en scène de talent. Zhang Yimou se sert de cette distribution pour établir ce qui s'apparente à une pure tragédie grecque ou romaine, demandant à maintes reprises le pathos du spectateur en raison des situations familiales exposées. Tous les ingrédients sont là pour blesser et toucher. On regrettera l'inévitable bataille finale, qui même si grandiose, abuse du numérique et du temps pour impressioner en vain : ce sont les acteurs la source de qualité du film.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 329 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 juillet 2010
    Le Yimou au style épuré de ses premiers films semble bien loin et, autant on ne s’en plaignait pas trop pour "Hero" ou encore "Flying Daggers", autant cette "Cité Interdite" manque incontestablement de mesure pour parvenir à séduire. Nul doute que les talents du cinéaste chinois savent se faire sentir tout le long du film, mais cette floraison de couleurs jusqu’à saturation, cette musique affreusement pompeuse et surtout cette balourdise de certaines scènes de combats (franchissant parfois la limite du ridicule) ont souvent raison du charme qu’aurait pu insuffler cette "Cité interdite". Dommage car l’histoire se révèle finalement assez forte et le duo Gong Li/Chow Yun Fat à la hauteur des espérances. Un film qu’on pourra malgré tout apprécier pour sa beauté plastique et certains moments épiques, mais qui souffre indéniablement de cette incroyable surenchère qui lui fait perdre beaucoup de sa saveur. Bon spectacle donc, mais à mille lieues de ce qu’un Yimou inspiré aurait pu en faire.
    Benjamin A
    Benjamin A

    711 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 mars 2022
    Très vite, un sentiment étrange s'installe. Tout est magnifique, il y a de l'ordre partout, chaque chose est à sa place, tout le monde connaît son rôle, mais on sent bien que c'est dysfonctionnel, que ce ne sont que des apparences.

    Et les apparences sont trompeuses.

    Zhang Yimou le montre très vite dans La Cité Interdite (titre français incohérent d'ailleurs, mais passons) plongée dans la Chine du Xème siècle durant la dynastie Tang. La réalité historique a peu d'intérêt pour lui, son but est de créer un drame tragique, tendance Shakespearienne, avec une dynastie historique en arrière-plan.

    De l'action ? Pas vraiment.

    Effectivement, s'il ne l'oublie pas, l'action n'est pas la priorité de Zhang Yimou, il se concentre sur l'aspect tragique, le drame qui se joue à l'intérieur de la famille royale et qu'il montre progressivement. Il n'est d'ailleurs pas loin de la caricature, il y aurait presque un côté "feu de l'amour" avec une ancienne épouse censée être morte qui revient jouer un rôle capital, des amants qui ne connaissent pas les liens familiaux qui les rapprochent, quand d'autres les connaissent et des révélations qui arrivent presque toutes au même moment.

    Heureusement, si la frontière n'est parfois pas bien loin, il ne la franchi pas pour autant, car il parvient à donner de la grandeur à ces personnages, ils sont importants et on le ressent. Chacune des péripéties, malgré, de temps en temps, des révélations à faire trembler le palais, est abordée avec un minimum de subtilité et il replace vite l'action sur les conséquences. Il prend le temps de nous faire comprendre les enjeux qui se cachent derrière chacune d'elles, et les différents points de vue qui vont en découler.

    Pour en revenir à l'action, il ne l'oublie donc pas, et ce dès le début, avec une première confrontation entre l'empereur et son fils revenu de guerre. Remarquablement chorégraphiée, elle donne le ton des séquences d'actions qui vont intervenir durant tout le film, et elles sont mémorables. Le déplacement des assassins vêtus de noirs est superbe, tandis que la bataille finale est inoubliable, l'auteur s'attardant autant sur les combats que la stratégie. Dans ces deux moments-clés du film, Zhang Yimou démontre sa capacité à utiliser tout l'espace qu'il a à sa disposition, et de jouer avec les éléments entourant les batailles (le son, les pots de fleurs, les montagnes ...).

    C'est donc la tragédie qui domine, et pour cela, Zhang Yimou se concentre presque exclusivement sur les membres de la famille de l'empereur. Ce dernier, charismatique, fourbe et autoritaire, semble toujours avoir un coup d'avance sur tout le monde, c'est le centre du récit et seule l'impératrice lui fait un peu d'ombre. Cette dernière montre des failles, comme tous les personnages excepté l'empereur, et ce sont celles-ci qui vont, à chaque fois, faire avancer le récit. Assez vite, la mort s'invite au récit, son spectre surtout, la mort que l'on attend et Zhang Yimou s'en sert pour donner un aspect fataliste.

    C'est ce qui ressort de l'atmosphère, le fatalisme, la mort qu'on attend, celle qu'on ne peut même pas combattre ou qui viendra dans tous les cas. Dans la seconde partie, la mort est de moins en moins un spectre pour devenir une réalité, et ça se ressent aussi. L'ambiance devient plus violente, le temps qui défile laisse place à un compte à rebours, où les personnages encore debout devront dans tous les cas s'affronter, psychologiquement ou physiquement.

    C'est dans cet esprit que la seconde partie du film est remarquable, chaque personnage sera face à son destin, et ceux épargnés seront réunis. Zhang Yimou place une épée de Damoclès autour de chacun d'eux, plus ou moins visibles, mais il nous fait ressentir qu'elle est là pour tous. Le dénouement est ravissant, l'auteur limite le retournement de situations et en revient presque à la posture de départ, il y a l'empereur et les autres.

    Dans la première partie du film, l'atmosphère est avant tout oppressante, avec ce sentiment de perfection et d'ordre, il suffit de voir comment est servie l'impératrice, et de dérèglement à chaque fois qu'on découvre des failles chez les personnages. L'ambiance sonore y participe, elle met mal à l'aise plus on découvre les revers de cette famille. Il y a tout de même un certain lyrisme qui règne dans La Cité Interdite, que l'on retrouve notamment dans le style très baroque, clairement tape-à-l'œil tant l'or est partout.

    Zhang Yimou joue avec ces décors (et les costumes), ils sont sublimes, clinquants et certains plans sont magnifiques, à l'image du palais vu de l'extérieur ou des intérieurs avec l'or laissant parfois la place à d'autres couleurs claires. Enfin, les comédiens sont, eux aussi, remarquables, en particulier le couple principal, avec Chow Yun-Fat impassible et une Gong Li face à son destin, face à son esprit qui se consume peu à peu.

    Si La Cité Interdite a tout pour diviser, adhérer à ses partis-pris permet de se plonger dans un opéra baroque, sanglant, brillant et fatal, où les esprits se consument, où l'ambition dévore les uns quand la haine s'occupe des autres, le tout parfaitement maîtrisé par un Zhang Yimou qui met un point d'honneur à cette tragédie avec un acte final intense et inoubliable.

    Merci Jéjé !
    Requiemovies
    Requiemovies

    205 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 17 mars 2007
    Entre drame Shakespearien, tragédie grecque et traitement et fond très nippon, le nouveau Yimou se perd. Hélas la trame principale se fond trop dans un traitement too much mais oh combien cinématographique. C'est là que le bas blesse, histoire précise, jeux des comédiens en majorité excellents, Gong Li se surpasse comme jamais (toujours excellente elle continue dans sa (re)lancé depuis Miami Vice) tout ça pour une mise en scène en dents de scie, noyée dans trop d'effets spéciaux, trop de grandeur. La preuve en est que les scènes "intimes" de par les décors, les couleurs, les cadres sont sublimes, les scènes d'actions resortent factices. Des idées toujours innovantes chez Yimou sont tuées dans l'oeuf par du "too much". Dommage car à chaque instant on frôle le film splendide mais nous atterrissons dans un "hésitant" pari de mise en scène...Décevant malgré l'ampleur du projet et l'envie de faire quelque chose de majestueux qui en resort. On passera son chemin, hélas, tant le film nous prend et nous relâche dans des élans d'émotions non constants, déçu...
    selenie
    selenie

    6 233 abonnés 6 183 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 octobre 2008
    Depuis que Zhnag Yimou a quitté ses drames sociaux (que des chefs d'oeuvre comme "Epouses et concubines") pour les films de sabres "La cité interdite" est son plus abouti... Après "Hero", "Le secret des poignards volants" il livre ici un film plus psychologique, plus noir, comme un thriller moyen-âgeux ou le paroxysme est la bataille finale courte mais superbe. Mention spéciale aux costumes. Zhang Yimou prouve avec ses drames et ses films de sabres que le genre des films importent peu quand on a le talent, voir du génie.
    vinetodelveccio
    vinetodelveccio

    68 abonnés 802 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 avril 2016
    Un film esthétiquement parfait, d'une grâce absolue et à l'histoire assez passionnante. Zhang Yimou nous offre une fresque incroyable de beauté et à la photo magistrale. il n'en oublie pas le scénario et travaille ses personnages avec soin. On est donc passionné de bout en bout avec en prime une scène de bataille incroyable.
    MaxPierrette
    MaxPierrette

    173 abonnés 320 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 15 mars 2007
    Zhang Yimou (“Adieu ma concubine”) se plaît visiblement dans la Chine médiévale et le drame d’arts martiaux, puisqu’il signe là sa troisième incursion consécutive dans le genre, après “Hero” (2003) et “Le Secret des poignards volants” (2004), deux fresques d’une grande beauté plastique, d’où transparaissaient les influences de Kurosawa et Shakespeare. Deux sources d’inspiration encore présentes dans “La Cité interdite”, ne serait-ce que dans l’histoire : une tragédie familiale royale à fort accent shakespearien, récit d’un complot mené au sein même du palais de l’Empereur (Chow Yun-Fat) par la Reine (Gong Li) et ses fils. Sauf que le souverain va prendre connaissance de la machination ourdie contre lui, et se retourner contre sa propre famille.
    En lisant ce postulat, puis en admirant l’opulence des décors, on se dit que Zhang Yimou est bien parti pour nous éblouir une fois encore, avec cette réflexion sur la décadence du pouvoir. Perdu ! Les tenants de l’histoire se mettent, tout d’abord, péniblement en place, tandis que l’on devine certains de ses aboutissants et secrets (l’identité réelle du médecin de la Reine, par exemple). Puis, lorsque l’engrenage tragique s’enclenche et que les personnages se retrouvent, tour à tour, face à leur destin, le film ne décolle pas pour autant. Y compris lors des scènes de combat, aussi bien l’assaut massif du palais, que les duels. Si de révolution il est question, ce n’est assurément pas dans ce domaine, à l’inverse des deux films précédents. Aériens auparavant, les affrontements sont ici plus terre-à-terre, mais nettement moins transcendants, voire agaçants, comme lorsque les deux adversaires ne font que râcler leur épée sur l’armure de l’autre. Dommage alors pour Chow Yun-Fat et Gong Li, absolument impériale, qui, malgré leur talent incontestable, ne peuvent nous empêcher de rester interdits devant leur “Cité”.
    Jérôme H
    Jérôme H

    169 abonnés 2 295 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 mai 2008
    Le premier atoput du film est sa grande beauté visuelle poussé à l'xtrème a tout moment du film grace aux détails et aux costumes d'époque.
    Cette lutte de pouvoir royale reste d'une grande magnificience et ces acteurs rendent encore plus touchant ce récit.
    Un film a voir a tout prix et de préférence en VO.
    justineg
    justineg

    59 abonnés 906 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 3 septembre 2007
    J'ai été très déçue, le film est lent, il n'y a aucun combat ce que je déplore et surtout l'esthétique du film est inimaginable, j'ai presque envie de dire que ce trop plien de couleurs doré et rouge m'a donné envie de vomir. Cependant les acteurs jouent bien.
    Tedy
    Tedy

    249 abonnés 2 480 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 septembre 2009
    La mise en scène grandiose et l'esthétique dirigées par Zhang Yimou font que "La Cité interdite" mérite le détour, bien que ce film soit loin d'égaler la beauté de "Hero" et "Le Secret des poignards volants".
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 10 août 2010
    Un film beau, très beau, couleurs vives voir exentriques, décors impressionants... Bref, il y a la forme mais pas le fond. Histoire sans interêt, rythme soporifique malgré une dernière demi-heure explosive. On en vient à se demander si c'est le genre qui impose la semi-reussite.
    bedsouin
    bedsouin

    31 abonnés 177 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 5 mai 2013
    Une demi-étoile pour la prestation de Gong Li, une autre demi-étoile pour le visuel époustouflant. Le reste du film, à commencer par le scénario, est tout simplement à jeter à la poubelle (ma sévérité n'a d'égale que ma déception).
    platinoch
    platinoch

    39 abonnés 132 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 17 avril 2007
    "Pas bien". Tels furent mes premiers mots en sortant de la salle, qui précèdèrent les menaces de mort que je proférais à l'encontre du petit Kiki qui m'avait embarqué dans cette galère...
    Certes, on retiendra des décors et des costumes aux couleurs fabuleuses. Mais pour le reste, quel néant!!!
    A cheval entre le tragédie grecque (la reine qui trompe le roi avec un de ses fils pendant que celui-ci part guerroyer) et le théatre Nô (les choeurs qui disent l'heure très fort en déambulant), cette histoire inepte est peuplée de combats ridicules au sabre et en voltige qui a force finissent pas se ressembler tous. La fin est des plus ridicules..."tout ça pour ça" se dit-on d'ailleurs à ce moment là!
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