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weihnachtsmann
1 149 abonnés
5 133 critiques
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1,0
Publiée le 17 janvier 2015
On est loin de la simplicité d'épouses et concubines. Une superproduction chinoise.... Le mot est lâché. C'est vrai que les couleurs sont superbes, quelle richesse, les costumes splendides mais tout ça avec un mélange de film de combat, musique de guerre, ralentis, gros plans trafiqués, émotions excessives. C'est assez pénible et si mal joué
Une tragédie shakespearienne visuellement grandiose et spectaculaire, au service d’une intrigue prenante mais un peu excessive, portée par la sublime Gong Li. 3,75
Un film esthétiquement parfait, d'une grâce absolue et à l'histoire assez passionnante. Zhang Yimou nous offre une fresque incroyable de beauté et à la photo magistrale. Les scénes de combat complétement extraordinaires. Pour le reste c'est vrai quelques longueurs mais dans l'ensemble tout est tellement beau que ça passe trés bien. Zhang Yimou (Le Secret des poignards volants - 2004 & Hero - 2003) dresse le portrait peu commun de la famille royale Tang, l'une des dynasties les plus puissantes. Dans une lutte sans merci pour acquérir le pouvoir, Zhang Yimou réalise ici une épopée flamboyante où les décors sont aussi impressionnants que les scènes de combats, qui sont quant à elles époustouflantes et véritablement renversantes. On découvre petit à petit une terrible machination . Une réalisation digne des plus grands blockbusters, à en voir son budget qui avoisine les 45 millions de Dollars et qui en fait le film le plus cher du cinéma chinois a l'époque. On est donc passionné de bout en bout avec en prime une scène de bataille incroyable. On n'oublie pas le scénario et le réalisateur travaille ses personnages avec soin ça ce voit . Gong li est juste parfaite est incroyable dans sont rôle d'impératrice et le reste du casting et également très bon et très excellent c'est un film de très haut niveau.
Avec sa trilogie sur le wu xia pian, Z. Yimou s'est engouffrer dans une brèche rouverte par A. Lee avec "Tigre et Dragon". Bénéficiant de budgets XXL, Yimou se permet toutes les excentricités et nous offre un spectacle total avec des décors fastueux, des costumes sublimes, des tonnes de figurants et des images à la beauté formelle époustouflante. Mais tout ça ne sert qu'un propos minimaliste d'une intrigue shakespearienne au possible à la violence graphique très poussée. Si le réal excelle dans les scènes intimistes, il pêche beaucoup plus dans les scènes d'action, ces dernières étant confuses et rempli d'effets de style mal maîtrisés. C. Y. Fat cabotine face à une G. Li à la beauté majestueuse et le reste du cast s'en sort sans dommages. Le script apparaît trop mince pour tenir, son intrigue n'ayant guère d'intérêt et les persos semblent écraser par l'environnement. Un déploiement vain, vraiment too much, certes d'une beauté plastique proche de la perfection mais bien ennuyeux. D'autres critiques sur
Aussi magnifiquement esthétique que Hero, aussi bien chorégraphié que le secret des poignards volants, avec des acteurs excellents, La cité interdite est un très bon film de genre. Intrigues de palais, intimistes, et batailles grandioses et irréelles alternent avec bonheur. Un peu too much parfois, mais un vrai bon moment pour qui est client du genre.
A l'image de l'affiche ,Yimou a encore une fois privilegié l'esthetisme des decors au detriment d'un scenario finalement bien banal.Pour les fans de scenes d'actions ,mieux vaut passer votre chemin car si celles ci sont parfaitement orchestrés (bien que toujours dans le noir) elles peuvent se compter sur les (3) doigts de la main d'ET ,tout le reste n'etant que bavardages et mise en avant des sompteux costumes et autres dorures du palais (quasi unique lieu du film).S'il y a effectivement une certaine reussite du point de vu pictural de l'oeuvre ,l'histoire qui melange trahisons ,paricides ,suicides ,infanticides ....lasse tres rapidement le spectateur qui en est au final reduit a admirer la flamboyance des images au detriment d'un quelconque interet scenaristique.Niveau comediens ,l'on etait en droit d'attendre d'emotions de la part de Li et Yun-Fat dont le talent semble comme prisonnié de leurs jolies costumes dorés ,au lieu de cela ils nous servent un jeu excessif peu ragoutant
Avec ce film il est important de distinguer la forme du fond. Son principal intérêt est le travail exceptionnel sur les décors et les costumes. J'ai bien aimé Chow Yun Fat en empereur. En dehors de cela l'intrigue de palais est assez classique et la mise en scène est assez lourde surtout avec tout le faste que l'on voit à l'écran. Du coup le film finit par être pesant et donne l'impression d'être un grand spectacle boursouflé mais terriblement creux.
Je n'ai qu'un mot pour désigner ce film. Il est « Grandiose ». Quelles couleurs, quelles images ! Quelle mise en scène ! Les scènes sont filmées avec beaucoup d'intelligence : des déplacements des cortèges royaux dans le palais aux scènes dans la vallée. Les combats ne sont pas en reste et sont orchestrés avec maestria. Le faste de la cour est bien retranscrit. L'image que je me fais de la cour de Versailles du temps des rois de France, à côté, ne fait vraiment pas le poids. L'interprétation de Gong Li et de Chow Yun-Fat est d'autant plus saisissante que les personnages interprétés sont complexes et pas du bon côté de la « Force » ! La fin du film est parfaite, très différente d'une classique happy-end hollywoodienne : tellement réaliste et conforme au pouvoir immense de ce type de roi à l'époque. J'ai bien aimé aussi la présence, au service du roi, de deux gardes distinctes renforçant le réalisme de la situation : la garde secrète, réduite et habillée en noir, pour les coups tordus et la garde impériale, en nombre et officielle, pour la défense du palais. C'est la deuxième fois, en quelques mois, après le film coréen « The President's Last Bang », que je vois un film sur la préparation d'un coup d'état. Même s'ils se passent à deux époques totalement différentes - 1050 ans séparant les deux sujets -, les deux films ont en commun une façon originale de traiter l'événement. Ces deux films étant asiatiques, ceci explique peut-être cela. Au milieu de ces louanges, une petite critique tout de même sur le montage qui aurait gagné à être un plus serré car le film est un peu lent par moments.
Visuellement c'est splendide et impressionnant de beauté colorée et lumineuse. Impressionnant également les costumes d'époque scintillants, et les milliers de figurants dans ces décors du pays du milieu représenté ici fièrement et historiquement. Après point de vue scénar, on est dans le drame Shakespearien et c'est la que je me suis un peu ennuyé... C'est très beau ça c'est indéniable mais c'est très impersonnel aussi
Zhang Yimou revient en 2007 avec " La cité interdite" après "Le Secret des poignards volants" qui avait été très bien accueilli par la presse et les spectateurs. Dans ce film a grand spectacle on retrouve deux grandes stars chinoises, Gong Li et Chow Yun-Fat qui ont pour mission de participer avec brio a ce spectaculaire festival de couleur et de beauté. Malheureusement on se rend vite compte que le film n'est pas ce qu'il aurait dû être, l'histoire s'avère incroyablement ridicule au point de vous livrer une histoire de famille de la qualité des " Feux de l'amour" ( untel couche avec un autre qui est en fait le fils de l'ex du premier qui s'avère l'oncle du second : c'est un exemple bien sur, par respect pour les gens qui ne l'ont pas vu je ne dévoile pas les ficelles de l'histoire). C'est beau, flamboyant, remplit d'or mais c'est finalement tout, le film s'avère etre vide, l'emballage en or réserve une mauvaise surprise au spectateur...Ce film tombe finalement dans la caricature, des pleurs environ toutes les 10 minutes finissant par habituer le spectateur et le lasser, des éffets spéciaux honteux pour un film de cette envergure, le personnage du plus jeune prince complètement éffacé ( inexistant) qui a 10 minutes de la fin sombre dans un débordement d'actions et de folie. Si on met de côté le ridicule de certaines situations ( un personnage transpersé par deux lames qui se bat encore parfaitement)et des décolletés historiquement improbables ( draguer le public occidental..?) on ne peut pas pardonner au réalisateur de nous avoir privé du duel annoncé dès le début du film ( sublime combat) entre le père et le fils à peine atténué par une surprenante fin pour le prince. Comme si ce n'était pas suffisant, Ye Liu surjoue completement et les "grandes" batailles s'avèrent peu éfficaces et peu innovantes. Il reste donc peu de bonnes choses dans ce film décevant : les décors sublimes, le combat entre le père et le fils, la musique et le sort du prince héritier.
On connait le goût de Zhang Yimou pour la belle image. La Cité Interdite ne déroge pas à la règle. Ce drame shakespearien est magnifiquement filmé. Son égérie, Gong Li, est magnifique en reine résiliente, prête à se battre jusqu'à son dernier souffle.
La cité interdite parle des relations entre les membres d'une famille royale. Le film passionne par sa grande richesse visuelle, ses costumes et les décors de la cité. Les plans sont cadrés de manière très maniaque, cela va parfaitement avec l'ambiance rigide et les tensions entre les personnages. Le film nous renseigne beaucoup sur le mode de vie des monarques et de leurs principes moraux. Un bon film de moeurs. Note 7,8/10.
Grandiose, coloré, rempli de trahisons, secrets et machinations au sein de cette fameuse cité interdite pourtant peuplée à l'époque par des milliers de serviteurs. Il ne révolutionne en rien les caons du genre mais fait plaisir à voir tout simplement, et ça, c'est déjà beaucoup!
Assez peu familier, comme la majorité des occidentaux, de la civilisation et de la culture chinoise, je regarde chaque fois les œuvres cinématographiques de ce pays avec l’œil d’un quasi-anthropologue. C’est donc peu dire qu’à chaque fois c’est le dépaysement garanti. Le film de Zhang Yimou ne déroge pas à la règle de cet émerveillement plein d’exotisme. C’est d’autant plus vrai ici que le réalisateur n’a pas lésiné sur la munificence des costumes et des décors dont la splendeur fait passer les fêtes de Louis XIV pour des garden-parties de l’Elysée en temps de crise. Cette orgie de splendeurs en vient presque à éclipser l’histoire qui se déroule devant nos yeux et ce, d’autant plus facilement qu’elle met un long moment à se mettre en place. Cette longueur pour ne pas dire cette langueur est la principale faiblesse du film qui mise plus sur la mise en scène des décors que sur la richesse de l’intrigue dont l’émergence ne se fait que dans les dernières quarante minutes du film. De ce fait on a du mal à se passionner pour les enjeux qui animent les personnages dont on ne sait pas toujours ce qui les motivent et ce au-delà du manque de références culturelles sur la Chine de la dynastie Tang. On sort donc de ce film avec une impression mitigée, ébloui par les costumes, les décors et la pléthore de figurants ; mais déçu d’une histoire dont les dessous nous apparaissent le plus souvent flous réduisant le film à une peinture animée - de belle manière cela dit !- de la Chine du Moyen Âge. À voir pour se familiariser avec une culture cinq fois millénaire injustement éclipsé à nos yeux par soixante années de régime communiste.