Avis : La Cité interdite - Page 2

Une demi-étoile pour la prestation de Gong Li, une autre demi-étoile pour le visuel époustouflant. Le reste du film, à commencer par le scénario, est tout simplement à jeter à la poubelle (ma sévérité n'a d'égale que ma déception).

Genial, je me suis réalé à voir ce film, aussi interessant par son histoire que par les décors. Une Gong Li qui donne encore plus de volume au film !

Intéressant et offrant de belles images ce film manque quand même de rythme, on s'ennuie de temps en temps et l'histoire est complexe à suivre.

"Or et jade à l'extérieur, pourriture et décadence à l'intérieur", ce proverbe chinois résume la nouvelle merveille de Zhang Yimou, brillante dans l'écriture et l'interprétation de ses personnages et d'une beauté visuelle sidérante.

c'est impossible de ne mettre aucune étoile à ce film sans parti pris aucun.les décors et les costumes sont somptueux.
les scénes de combat complétement extraordinaires.
pour le reste c'est vrai quelques longueurs mais dans l'ensemble tout est tellement beau que ça passe trés bien.

A elle seule,la fin résume tout le film.20 minutes hallucinantes,mélant combat pur,meurtres,haine,jalousie,inceste,trahison,dans une incroyable et puissante lutte de pouvoir.L'essentiel du film est là,alors que les 1h10 précédentes s'efforcent à raconter la même chose,l'ampleur en moins,dans un scénario parfois abrupt et passant d'une scène à l'autre sans réel fil conducteur.On ne comprend donc pas,et comme le film manque énormément de peps,on s'ennuie carrément.Le visuel n'est même pas la réussite espérée:si il représente très probablement un travail colossal,le rendu est plus que décevant;ça ressemble à une cinématique de jeu vidéo (Final Fantasy pour être précis),utilisant un maximum dans la palette de couleurs,surchargant au plus haut point les broderies,les costumes,ce qui donne un aspect riche mais vite fatiguant;on ne sait plus ou regarder.Ou lorsqu'éclate la bataille finale,les vues aériennes montrent clairement des soldats en synthèse,ce qui est vraiment déçevant et lui donne un aspect 'technologique' repoussant,alors que tout ou presque était fait jusque-là en mode 'artisanal'.Même dans l'utilisation de sa musique,le film ressemble à une cinématique,ne trouvant jamais réellement une place pour traduire les sentiments des protagonistes(pourtant riches de sens) ou les ambiances variables,dans cette histoire très Shakespearienne.Si Gong Li et le formidable ChoW Yun-Fat sauvent les meubles,on en attendait beaucoup plus de Zhang Yimou que cette fresque un poil décousue et surtout trop chargée.Le thème était passionnant,le résultat l'est bien moins,et Yimou ne réitère pas le chef-d'oeuvre "Hero",dont la force émotionnelle était mille fois plus présente grâce à un parti pris de language à travers l'image qui fonctionnait à merveille.Sans être non plus mauvais (grâce aux acteurs et aux 20 dernières minutes),"La cité interdite" reste néanmoins un échec,surtout comparé à son budget et à son histoire follement tragique et immorale.

Clan, n. m. : groupe composé de parents ayant à l'origine un ancêtre unique ; petit groupe fermé de personnes qui ont des idées, des goûts communs.

(j'aurai du me renseigner sur ce dont il était question au lieu de dire oui et d'y aller)

Un peu déçu par ce film. Effectivement, je m'attendais a du grandiose et du somptueux, mais malheureusement, cette beauté statique des décors et des costumes est aseptisée. Aucun mouvement, tout est dans la posture sculpturale, et il ne s'en dégage pas d'émotion. Au final, je ne suis pas rentré dedans. Malgré un tableau de famille aux personnages tragiques, on se lasse.

D'habitude je n'aime pas les films chinois mais ce film est magistral bravo à zhang

De magnifiques décors et costumes. Un excellent scénario et des acteurs tout à fait convaincants pour une production asiatique si grandiose.

Un film à voir.La photographie est somptueuse!
Le sujet intéressant, mais peu dérouté.
J'ai passé un agréable momment, que c'est beau, ces décros, ces détails, ces couleurs...

Film splendide aussi bien au niveau visuel qu'au niveau de l'intrigue. Un chef d'œuvre du cinéma Asiatique.

Malgré Gong Li,magnifique,le temps parait bien long devant ce film au décor assez laid(trop chargé)et aux intrigues faussement compliquées.Les seconds roles masculins sont assez insuportables et les scènes d'action déjà vues.Bref rien de bien nouveau si ce n'est une jeune actrice(la fille du médecin du roi)étincelante.

Film le plus cher produit en Chine à sa sortie, "La Cité interdite" est sans aucun doute le film le plus ambitieux de son réalisateur. Ici tout est faramineux et splendide : les décors, les costumes (jusqu'à certaines robes nécessitant deux mois de préparation), les figurants, les accessoires... Aucun détail n'est laissé au hasard et cependant le film n'a pas le même souffle épique que "Hero" ou "Le secret des poignards volants", la faute sûrement à cette avalanche de détails faits pour nous impressionner alors que le film peut très bien fonctionner sur la psychologie seule des personnages tant ils sont intéressants mais sous-exploités. Mais l'ensemble reste néanmoins de qualité, avec de très bons rebondissements, des personnages dignes d'une tragédie grecque et une scène de bataille finale relativement impressionnante. Et en impératrice au destin inéluctable, Gong Li est parfaite face à un Chow Yun-Fat implacable en empereur qui parvient toujours à ses fins.

Un tableau obscur coloré sur l’histoire épique chinoise, l’anachronisme est déroutant sous la dynastie Tang postérieur en ce siècle perpétuel, son siège se situe à « la cité interdite », d’autres palais ont existé. Ce qui a de plus excitant dans cette fiction, tout n’est que forme du fond de l’imagination, le réalisateur de « Hero », « le secret des poignards volants » a rajouté une touche de romantisme occidental dans cette contrée asiatique. La splendeur dans la mise en scène éblouie les yeux d’émerveillement, les conspirations, trahisons, tragédies romantiques, un danger d’intérieur digne des œuvres anglaises puisées d’anciens grecs. Avec des figurants populeux disciplinés, le son envoûtant du tambour compte à rebours sonne le glas, le rituel voué au service de l’empereur, cruauté malgré contre vent et marée, des assassins Ninjas employés au cœur des intrigues de cycle dynastique. Le mythe des grandes monarchies retranscrites cruellement en sombre poésie, une composition musicale impériale familière survient la fin qui s’abat sur l’empire à lui seul au monde.