4,0
Publiée le 8 avril 2021
Film culte de John Carpenter de 1982, j'en avais entendu beaucoup de bien et je n'ai pas été déçu. L'introduction sur le vol d'un hélicoptère à la poursuite d'un Husky courant dans la neige est prenante voire presque stressante grâce à la superbe musique du talentueux Ennio Morricone. On est d'entrée de jeu en plein coeur de l'angoisse et d'un anxieux questionnement. Pourquoi veut-on tuer ce chien? Le film est tout du long habilement construit et nous fait découvrir progressivement les noeuds de l'intrigue et les raisons de l'existence de cette "chose". Kurt Russel est excellent et la fin qui laisse supposer plusieurs possibilités d'interprétations est magistrale. Un film culte de l'horreur.
5,0
Publiée le 16 novembre 2010
Le Chef-d'œuvre de l'horreur. Carpenter réalise ici certainement son meilleur film parmi les trois films de lui que j'ai vu puisque j'ai vu seulement "Halloween","Les aventures de Jack Burton, dans les griffes du mandarin" et celui-ci. L'histoire est magnifique, il y a eu beaucoup de film d'horreur qui se sont inspiré de ce film là. Dans ce film, Carpenter nous dévoile tout son talent de cinéaste, la mise en scène est éclatante, les décors sont aussi excellemment beau (bien sûr, par rapport à l'époque ils sont bien réussi). Kurt Russell est magnifique dans le rôle de ce pilote d'avion. La créature est magnifique. rien que imaginer cette bestiole il faut déjà être fou. certaines scène de ce film m'ont choqué, je pense que à l'époque, le film devait être interdit aux moins de 16 ans. il y a une chose qui me déçoit dans ce film, c'est la manière dont la créature meurt, je trouve que ça vient trop d'un coup. par contre à la fin du film le débat est ouvert ( ceux qui ont vu le film comprendront). Je suis étonné que la musique soit de Ennio Moricone, j'aurais jamais cru qu'un jour il aurait réalisé la musique d'un film d'horreur. Bref, c'est le meilleur film d'horreur que j'ai jamais de tout ma vie. sensationnel.
4,5
Publiée le 17 juin 2017
Doté d'un habile scénario très axé paranoïa ainsi que d'une magistrale mise en scène ,ce film demeure plus de 25 ans apres sa sortie en salles ,d'une redoutable efficacité et compte toujours parmi les références du genre.S'il rappelle par de nombreux aspects un certain Alien sortie 3 ans plus tôt (huis clos ,groupe restreint ,intense suspense ,menace extraterrestre ...) ,le survival de Carpenter se montre beaucoup plus démonstratif que le chef d'oeuvre de Scott qui s'attachait d'avantage a suggérer la "bébête" qu'a la montrer.S'appuyant sur d'impressionnants (pour l’époque) effets spéciaux ,le cinéaste installe une atmosphère pesante ou alterne scènes de suspicions collectives avec d'autres bien gore digne d'un film d'horreur.Coté casting en dehors d'un Kurt Russell charismatique a souhait ,le reste de la distribution se révèle d'un niveau très honnête sans qu'aucun n'est réalisé de probante carrière cinématographique par la suite.
anonyme
Un visiteur
4,5
Publiée le 17 août 2010
Très grand film de suspense et d'épouvante méconnu, The Thing se hisse dans les sommets. Alliant l'esthétique macabre d' Alien au malaise de l'Exorciste, ce qui fait la plus grande source d'angoisse et d'intérêt de The Thing est néanmoins unique en son genre : la claustrophobie et la peur existentielle (de la fin de l'espèse humaine, de la mort). Cela permet, aidé par le réalisme stupéfiant que distille John Carpenter de son style et ses excellents acteurs, d'établir entre les personnages et le spectateur un lien jamais connu au cinéma. Mention aussi à la superbe musique d' Ennio Morricone et l'exceptionnelle fin, semant en nous un rare état de trouble, de questionnement et de sensation.
4,0
Publiée le 21 avril 2015
Si vous vous penchez un peu sur les filmographies de John Carpenter et de Kurt Russel, The Thing sort clairement du lot. L'histoire m'a bien emballé, même si j'étais plus préoccupé de savoir si le film avait prit un tel coup de vieux que le moindre trucage m'arracherait plus un rire étouffé qu'un frisson de dégoût. bah pour le coup j'ai été surpris. The Thing n'a pas vieilli. Il possède en lui un fond mystérieux, abordant des thèmes comme la confiance, ce qui renforce un suspense déjà étouffant depuis que la Chose a révélé sa capacité/pouvoir majeur(e) qui est de se transformer en ce que bon lui semble. La scène du chenil était dégueulasse, d'un coté choquante et de l'autre sacrément bien foutue, elle est le prémisse à une série de meurtres sanglants. Le doute étant l'élément clé du film ( avec le jeu de " qui est qui ? " et de " qui est posséder " ), Carpenter joue avec ses personnages, les faisant s'entre déchirer pour faire régner la discorde et l'horreur. Kurt Russel sort habilement son épingle du jeu, en dévoilant une interprétation énergique et accordant ainsi une grande lucidité à son personnage.
anonyme
Un visiteur
2,5
Publiée le 31 janvier 2008
j'ai découvert ce film il ya une dizaine d'années et l'avait adoré, je l'ai revisionné derneierement et ...quelle deceptions, j'ai trouvé que le film ramé comme pas possible, et La Chose , cette fameuse Chose qui m'avait terrifié dans le passé, je l'ai trouvé d'un ridicule..Je mets tout de même 2 etoiles pour quelques scènes de supsense...
anonyme
Un visiteur
4,5
Publiée le 13 juin 2013
Ayant vu et aimé le prequel-remake de Matthijs Van Heijningen Jr (Atchoum !), il était de mon devoir de regarder le matériel d' "origine" (un comble pour un film ayant eu droit à un prequel), The Thing étant considéré comme un classique du cinéma d'horreur et comme l'un des meilleurs survival de tout les temps, j'avais placé la barre assez haut alors que le film n'avait même pas encore commencé. Et force est de constater que tout ce que j'ai pu entendre à son propos est véridique, car, oui, The Thing mérite non seulement sa place au panthéon du cinéma horrifique mais en plus c'est LE meilleur survival de tout les temps, bien plus au-dessus qu'Alien, et ce, principalement en raison de La Chose, l'un des monstres les plus effrayants du genre, pas forcément au niveau physique (le xénomorphe de Ridley Scott était aussi dégueulasse que la chose de Carpenter) mais plutôt dans ses aptitudes. En-effet comme beaucoup le savent, cet extraterrestre (en tout cas son vaisseau laisse présager à un extraterrestre) peut absorber toute forme de vie animale afin de copier a l'identique les cellules organiques de l'animal en question, rendant indétectable (ou presque) sa présence, ce qui en fait une créature bien plus dangereuse que l'Alien de Scott, où là, on pouvait facilement le détecter. Et toute la réussite du film tient en partie de cette capacité effrayante, avec le cadre spatial d'une base en Antartique, le climat qui s'installe au fil du long-métrage est l'un des plus réussi du cinéma d'épouvante/horreur, Carpenter exploite tout les aspects que l'on peut redouter en tant qu'êtres humains à commencer par les huits clos et la solitude, vient s'ajouter à cela une paranoïa entre les personnages touchant aussi le spectateur de plein fouet, tout le long du film, la même question nous taraude : Qui n'est pas ce qu'il prétend être ? Autrement dit qui est habité par La Chose ? Personne n'est à l'abri de se faire "absorber" puis copier par ce monstre glaçant, même la fin ne répond pas à cette question, on doute pendant 1h30 et quand vint l'inquiétante musique d'Ennio Morricone clôturant brutalement le long-métrage, on reste scotché, aucune réponse ne nous est vraiment donné, à nous de décider qui est quoi, mais dans tout les cas, ça se finit mal. Mais The Thing ne serait rien sans les fantastiques maquillages de Rob Bottin, le travail réalisé dessus est tout simplement exceptionnel et justifie le passage du maquilleur à l'hôpital à la fin du tournage pour cause de crise de nerfs, certains réalisateurs devraient en prendre de la graine d'ailleurs, rien ne remplace les maquillages et The Thing le prouve avec les siens toujours autant d' "actualité" et qui n'ont pas pris une seul ride.
Malgré quelques longueurs, jamais inutiles, The Thing est donc un presque chef d'oeuvre du film d'horreur et mérite sa réputation de grand classique pour l'ambiance claustrophobique et paranoïaque crée et pour les incroyables maquillages réalisés.
Un film qui fait froid dans le dos.
5,0
Publiée le 31 janvier 2016
La distinction entre fond et forme est souvent faite en art pour travailler séparément sur l'esthétique et la technique de l'image. Cependant, les deux sont profondément liés : la forme prend racine dans le fond, mais pourtant c'est elle qui façonne et affine le propos. The Thing de John Carpenter est certainement un des exemples les plus prégnants de cette symbiose. En effet, John Carpenter met à contribution tous les dispositifs cinématographiques pour instaurer une paranoïa grandissante, à l’exception peut-être de la photographie, qui est surtout là pour donner beaucoup de cachet à l'ensemble grâce à de sublimes lens flare et un joli jeu de couleur avec le bleu et le rouge. Mais le reste s'inscrit bel et bien dans la construction d'une ambiance pesante. Par exemple, le film travaille beaucoup la question du son en ménageant des moments de silence et en utilisant souvent des bruitages aux sonorités "organiques". Chaque apparition de la chose est donc tout aussi marquante au niveau sonore qu'au niveau visuel, surtout lorsqu'elle pousse ce cri absolument inhumain... Par ailleurs, la bande-son d'Ennio Morricone est extraordinaire. Elle s'inspire des compositions antérieures de Carpenter et pose des notes lourdes, qui martèlent l'esprit du spectateur. En ce qui concerne la mise en scène, deux choses sont particulièrement frappantes. La première concerne l'ouverture. Cette scène est plutôt mystérieuse, et l'effet vient en grande partie du dressage du chien. L'animal a un comportement très légèrement différent de la normale, il a une manière très particulière de regarder ce qui l'entoure, qui nous fait comprendre que quelque chose cloche. Cela peut paraître anecdotique, mais cela montre bien le soin que le réalisateur a apporté à son œuvre. Le second élément frappant concerne la manière de filmer les étroits couloirs de la base. La caméra effectue régulièrement des travellings avant, en suivant ou non un personnage. Traduisent-ils la peur dans laquelle s'enfoncent les scientifiques, ou bien est-ce, comme il est fortement suggéré, la vue subjective de quelqu'un, ou de quelque chose ? De tout ceci découle une sensation de malaise viscérale qui se maintient tout le long du film. Le réalisateur ne se prive pas pour créer des moments d'ambiguïtés, comme ces questions qui n'ont pour réponse qu'un fondu au noir. Le spectateur ne peut accorder sa confiance à personne, même pas au personnage principal dont les actions ne sont parfois pas montrées. Néanmoins, une empathie se met en place grâce aux réactions tout à fait logiques de chaque protagoniste. Il est alors plus aisé de partager leurs peurs, ce qui est la grande force du long-métrage. Il condense plusieurs peurs primales, telles que la peur de l'inconnu, la peur d'être traqué, la peur de l'enfermement, etc. ce qui permet au spectateur de projeter à l'écran ses propres angoisses et donc de se faire peur lui-même. En outre, l'alien désacralise le corps humain, son intégrité est mise à mal par des déformations et des hybridations aberrantes qui font froid dans le dos. Je n'ai pas peur de le dire : The Thing est la chose la plus immonde du cinéma, et elle est bien aidée par des animatroniques impeccables. Mais si elles font encore leur petit effet de nos jours, c'est aussi dû à la manière de les montrer. Bien qu'elles soient filmées frontalement, l'obscurité (ou le hors-champ) masque toujours une partie de la bête, nous empêchant de lui attribuer un aspect défini, ce qui prolonge le cauchemar et renvoie à l'idée de symbiose évoquée plus haut. En outre, chaque apparition est un événement extrêmement dramatique pour les personnages, et remises dans le contexte du film, avec la tension qui l'accompagne, il est impossible de les trouver un tant soit peu ridicules. Rétrospectivement, la scène d'ouverture déstabilisante et la visite de la base norvégienne sont un magnifique prélude à toute l'horreur qui suivra. John Carpenter mène le jeu d'une main de maître et utilise son œuvre pour confronter le spectateur à ses propres peurs. Je terminerai en disant qu'il n'est pas vraiment nécessaire de tergiverser sur la qualité de The Thing : quand on ressort de la salle de cinéma les jambes flageolantes, c'est qu'on vient de vivre une des plus grandes expériences du septième art, point.
4,0
Publiée le 6 janvier 2011
Un film d'horreur qui reste un myte , je l'ai vu il y a longtemps et il reste culte.
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 6 novembre 2010
Un des meilleurs films d'horreur que j'aie jamais vus !!!! Une merveille, un des meilleurs films de John Carpenter, un des rôles les plus marquants du très grand Kurt Russell !! Un des plus grands films que j'aie vus donc, un de mes préférés sûrement, la scène du ventre est juste extraordinaire !!! La musique sert très admirablement le film, tout comme le reste des acteurs, tous excellents !! Il mérite vraiment son statut de film culte, ce chef d'oeuvre que je reverrai avec grand plaisir !!! Très bon suspense, à ne surtout pas louper !!!
5,0
Publiée le 2 décembre 2014
Hautement maîtrisé, nourrissant constamment une tension et une angoisse, le génie Carpenter frappait encore un grand coup avec ce chef-d'oeuvre du genre. Cultissime.
3,5
Publiée le 8 septembre 2014
En filmant cette étendue glaciale, Carpenter livre ici un film d'épouvante déroutant. Afin de plonger le spectateur dans une tension constante, le réalisateur joue sur l'enfermement et la paranoïa dans laquelle tombent ses personnages face au danger qui se présente à eux. Une part de second degré clairement assumée donne un charme particulier à "The Thing". Dommage que certains faits scénaristiques paraissent un peu aléatoires et que les effets spéciaux aient un peu vieilli avec le temps. En tout cas, The Thing de Carpenter reste un bon film de genre...Retrouvez les critiques et actu ciné sur Be French !
3,5
Publiée le 22 avril 2015
On comprend aisément pourquoi The Thing est une référence en matière de SF. Les plans, la "chose", les effets spéciaux... En 1982, John Carpenter pose déjà les bases de ce qu'est la science-fiction d'aujourd'hui. Il est clair que le film a vieilli, que la bande sonore n'est plus de toute première jeunesse, mais malgré ces menus défauts le film reste un exemple en la matière, sans pour autant égaler son rival, j'ai nommé "Alien le Huitième passager".
4,0
Publiée le 22 mai 2019
Excellent à tout point de vue . Un classique que j aime voir et revoir régulièrement. Il ne vieillit pas et la tension monte à chaque plan . Une mise en scène de Carpenter au plus proche de l angoisse coincé au bout du monde . Un des films les plus anxiogènes qui existe.
3,5
Publiée le 31 juillet 2023
Découvert TRÈS tard, n'étant pas du tout film d'horreur, je m'y suis lancé quand la suite qui était finalement me Prequel est sortie
Une pure claque de frayeur que je prends plaisir à revoir, même les effets spéciaux de l'époque étaient flippants et le Prequel tient la route finalement
Je tâtonne à me dire si je ne le préfère pas à Alien
Les meilleurs films de tous les temps