Avis sur The Thing

Sans doute le meilleur film de John Carpenter. Son ambiance claustrophobique et paranoïaque en fait un sommet du film de genre. La « chose d’un autre monde » est une des créatures les plus originales du cinéma et la scène du test sanguin restera dans toutes les mémoires.

Magnifiques effets spéciaux, à l'ancienne ce sont les meilleurs, au service d'une tension palpable...

L'autre grand chef d'oeuvre de John Carpenter avec Halloween. The Thing est son film le plus abouti que ce soit dans la mise en scène, le suspense ou les effets spéciaux.

Haletant du début à la fin, vraiment inquiétant, passionnant et finement réalisé. Chaque détail se savoure, le film ne cesse de monter en crescendo pour, au final, nous en mettre plein la vue et nous étonner d'un dénouement on ne peut plus rare dans le cinéma américain.

Grand classique du cinéma fantastique et sans aucun doute oeuvre essentielle de Carpenter. The Thing reprend la plupart des thèmes chers au réalisateur, la paranoïa, la confrontation avec un Mal implacable et sans visage. Le film est aussi un remake de la Chose d'un autre monde, produit et co-réalisé par Howard Hawks, Carpenter ayant déjà fait avec Assaut un remake déguisé de Rio Bravo. Les effets spéciaux tiennent encore très bien la route pour un film sorti il y a 30 ans. The Thing est aussi conçu par Carpenter comme une réponse au Alien de Ridley Scott écrit par Dan O'Bannon qui collabora et développa plusieurs projets avec Carpenter avant que les deux hommes ne se brouillent. Le réalisateur d'Assaut apprécia modérèment de retrouver certaines de ses idées dans le film de Scott. Malheureusement pour Carpenter, son film sort en même temps que le E.T. de Spielberg et fait un bide en salle, The Thing ne trouvant son public que des années plus tard grâce à la vidéo.

Le film a plusieurs atouts, le premier: sa localisation, tout de suite on est dans l'ambiance, le blanc, le froid, les conditions extrêmes, l'isolement, tout est mis en place pour créer un vrai univers, pas besoin d'être dans l'espace pour se retrouver à mille lieus. Ensuite son casting, Carpenter a su s'entourer de très bon acteurs, même s'il n'y a aucune présence féminine, les effets spéciaux bien naturellement, prouesse à cette période puisque tout est fait main, comme on pourrait dire aujourd'hui, gage d'authenticité, et cela fonctionne, même après plusieurs visionnage, le suspense est intacte et le plaisir est toujours grandissant.
Le film n'a pas pris une ride, et il s'est même bonifié au fur et à mesure des restaurations, et du son nettoyé, qui enveloppe comme d'un ruban, tout les moments forts, étonnant d'ailleurs que se soit Morricone qui s'y soit collé, puisqu'ici, il n'y a pas d'envolée lyrique, juste une musique assez répétitive, bien placée, qui ne prend pas le dessus sur le suspens, mais qui le sublime. Devenu un classique du genre, ce n'est pas si étonnant.

Bon film. Mais bon un film d'horreur ca !!! Non merci !
Mais un bon fantastique des années 80. D'ailleurs, un remake sort bientot ...a voir !

12 hommes en galère.

Un terrible suspense imprègne The Thing du début à la fin. Le film s'ouvre sur la traque d'un chien par un hélico, autant dire qu'il s'agit d'un événement surprenant qui laisse d'entrée le spectateur dans le questionnement : que se passe-t-il ? Pourquoi une telle scène ? Et tout le film est comme ça, avec une différence ceci dit, qui suit l'évolution du scénario car dans une seconde partie la paranoïa se substitue au simple mystère. Mais toujours le spectateur est dans l'inconnu, " victime " d'une atmosphère parfaitement travaillée et réussie. C'est que la mise en scène de John Carpenter est un modèle dans sa capacité à retranscrire une certaine oppression, à distiller le doute, à installer rapidement et sur toute la durée du film une ambiance paranoïaque. J'aime beaucoup un des effets récurrents du début, quand le cinéaste utilise les fondus au noir pour conclure une séquence et développe ainsi une espèce d'esthétique du suspense. C'est une manière habile et extrêmement intelligente de jouer sur l'attente, d'autant plus impressionnante qu'ici tout est affaire de sobriété. Carpenter fait preuve d'une subtilité totale en privilégiant la mise en scène plutôt que les effets trop gratuits et faciles. Il est aidé par une composition magistrale d'Ennio Morricone, et un scénario qui, comme l'entité extraterrestre, opère des mutations d'une efficacité redoutable ( soit cette manière de passer d'un certain mystère à un autre ).

Si la réflexion est d'une portée moins ample dans The Thing ( quand on la compare à ce qui se joue dans Invasion LA ou les films plisskéniens ), il n'en demeure pas moins vrai que le film établit un discours intéressant sur la nature humaine, et qu'il développe plutôt bien cette idée que l'homme est un ( chien )-loup pour l'homme. Il y a dans The Thing ce constat que l'être humain n'est pas si éloigné que ça d'une forme de vie primitive, et le film insiste sur la redécouverte de l'instinct face au danger. The Thing est très pessimiste puisqu'il désagrège la solidarité d'un groupe et laisse la place à une nécessité de survie basée principalement sur une attitude égoïste. La situation de l'action dans un lieu totalement déconnecté de la civilisation renforce cette impression d'un " retour à la nature " et à un comportement primitif. Cette vision obscure du genre humain trouve sa consécration dans la particularité de l'entité, capable de prendre une apparence humaine. Comme dans Invasion LA, l'ennemi est invisible, et surtout, il ressemble à n'importe quel être humain...par ailleurs cette bonne idée permet de renforcer davantage la paranaoïa et l'implication émotionnelle puisque le spectateur est dans la même situation que les personnages, ne sachant pas qui est qui.

J'ajoute que les effets spéciaux n'ont pas pris une ride ( ou une toute petite ) et qu'ils sont juste impressionnants. The Thing est une oeuvre forte, terrifiante, terriblement intelligente, dont la qualité peut se mesurer à l'impact qu'elle aura par la suite ( parlons-en à certains développeurs de chez Capcom... ). The Thing étonne autant parce qu'il ne se gêne pas pour multiplier les références ( on pense à Shining par exemple ) tout en revendiquant constamment sa propre identité. Pour ceux qui en doutaient encore, Carpenter est un génie. Brillant.

The thing est un remake qui surpasse largement l'original. La chose d'un autre monde d'Howard Hawks et de Christian Niby était un film efficace et sombre mais long à démarrer. The thing est en plus relativement fidèle à la nouvelle de Campbell, surtout dans la vision polymorphe de la chose. Novateur, Carpenter exhibe d'entrée l'aspect de la chose qui est maîtrisée parfaitement sur le plan de la représentation, on pense parfois aux personnages du peintre Bosch. Les décors sont très réalistes et les personnages, même s'ils sont figés, sont très représentatifs des héros des Westerns. D'ailleurs, John Carpenter s'inspire nettement des westerns : un groupe d'homme (les cows boys) luttant en groupe (Voir Hawks) contre des dangers extérieurs (indiens, mexicanos) ; c'est sur leurs actes qu'on juge les hommes. Les héros boivent pour passer le temps et lutter contre l'isolement, jouent aux cartes ou aux échecs... Ils ne font preuve d'aucune compassion entre eux, les scientifiques ne cherchent pas à épargner la chose. Carpenter parvient à bien montrer la contagion de la paranoïa et à ménager un suspens étouffant, lié aussi à l'utilisation des décors ; Carpenter ayant voulu tourner des prises de vue en Antarticque. Cinéaste très personnel, Carpenter redynamise et remet à jour l'immense oeuvre de Lovecraft à laquelle le film renvoie en permanence, de par l'aspect de la chose, le lieu (voir les Montagnes hallucinées de Lovecraft) et des personnages en lutte contre des éléments cosmiques qui les dépassent. L'ouverture de ce film avec la fuite du "chien" dans les vallées enneigées est un pur joyau de cinéma et la fin, très ouverte et pessimiste, est un point fort de the thing d'où ne perce aucune trace de psychologie mais seulement une vision très sombre des hommes, peu de chose dans l'univers (la chose est enfouie depuis 100 000 ans !) Un prequel sorti en 2011 n'apportera rien de plus hormis de la nostalgie et au spectateur de repenser à ce grand film d'un grand cinéaste de genre.

Surement l'un des meilleurs films d'épouvante, Carpenter comme à son habitude nous produit un classique du genre, avec un très bon suspense(la scène ou chacun donne son sang pour savoir qui est la chose culte!!!) et de bonnes scènes assez gores et de très bons effets spéciaux, un film qui n'a pas vieilli, à voir et à revoir!!!

THE THING joue avec un habile suspense basé sur la paranoïa, l’irrationnel, la peur de l‘inconnu. Dès les premières minutes John Carpenter installe une ambiance angoissante, palpable, qui annonce une aventure éprouvante. La musique et les effets spéciaux, plutôt réussis, sont à souligner car rendent davantage ce massacre flippant. On pense évidemment au culte ALIEN de Ridley Scott, mais THE THING se caractérise avec une paranoïa contagieuse, une folie qui s’amplifie et qui va se répandre rapidement ce qui apporte une tension qui va crescendo et fait redouter le dénouement final. Pour les amateurs du genre, THE THING est indispensable, tant la mise en scène alliée à un indéniable goût pour le gore sont maîtrisées. Un des maîtres du genre (à qui l’on devait déjà le bijou qu’est HALLOWEEN) qui signe ici une œuvre horrifique de qualité des plus intense.

Pour moi un des films d'horreur le plus éprouvant et le plus terrifiant de l'histoire du cinéma, tellement culte !!!!

Réputé comme étant un classique intemporel du film à suspens fantastique-horreur, "The Thing" est sans doute surestimé mais il est vrai que l'on ne ressort pas de sa vision avec indifférence. Sorti en 1982, le long-métrage n'a pas vieilli et ses effets spéciaux restent plus que terrifiants. "The Thing" est une sorte de thriller nihiliste à l'ambiance de huis-clos dans cette base de recherche scientifique perdue en plein Antarctique. Il s'agit d'une sorte d'"Alien" sauf que cette fois on reste sur terre. Huis clos apocalyptique ? Cela y ressemble oui. Voyez par exemple les kilomètres de neige isolant les personnages, seuls au monde face à la mort qui les traque. Après une ouverture assez réussie, le film perd pas mal de tension dans la première heure, la faute à des personnages beaucoup trop peu travaillés. Il devient donc difficile de s'attacher à ses protagonistes, et l'ambiance huis-clos ne peut fonctionner totalement. Il reste bien Kurt Russel assez charismatique et en osmose avec le réalisateur (il venaient de faire ensemble "New York 1997"), mais cela ne suffit pas pour installer une tension réellement horrifique. et après bien sur viennnent les scènes passées à la postérité, inscrites à jamais dans la mémoire du spectateur. Le suspens est cette fois pleinement présent, et l'on se trouve sans conteste face à l'un des meilleurs monstres du septième art. Les effets spéciaux permettent la matérialisations de délires qui à cette époque étaient impensables ! Et tout cela dure jusqu'à un final terrible en suggestion. A noter également, une bande son à laquelle je n'ai pas fait attention et pour laquelle je fus étonné d'apprendre qu'elle fut l'oeuvre d'Ennio Morricone. On pourra regretter également l'absence d'un deuxième niveau de lecture (l'histoire du SIDA ne me convainc pas), mais cela ne gache en rien la vision d'un exellent film fantastico-horrifique à voir absolument pour les amateurs du genre !

Trés bon film de science fiction et d'horreur epouvante!! Un bon film avec Kurt Russel qui est bien réalisé!! Bref un bon moment.

Personnelement ce film est mon film d'horreur preferé.tout y est ; un climax enorme ,de la paranoia, des effets gore revolutionnaire pour l'epoque ,de l'humour , une grosse bebete , des bons acteurs , et une realisation de genie .a chaque nouvelle vision je rests scotché devant ce film terrifiant et fascinant . a voir je vous le conseille tres vivement