Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Marceau G.
387 abonnés
365 critiques
Suivre son activité
3,5
Publiée le 12 mars 2014
Premier western "Spaghetti" et premier film de la "trilogie du dollars", "Pour une poignée de dollars" aura à jamais révolutionné le genre. Avec un Clint Eastwood impérial, à l'aube de son gigantesque succès et de sa carrière monumentale. Ce film incarne typiquement le western "spaghetti", avec ses gros plans, sa musique signé le maestro Ennio Morricone, sa violence, et sa mise en scène par Sergio Leone... Ce film est en fait un remake western du film "Yojimbo" ou "Le Garde du corps" en VF, réalisé par Akira Kurosawa et sorti en 1961... Il n'est pas rare qu'au cinéma, des westerns s'inspire ouvertement d'un film de Kurosawa ou plus généralement d'un film de samouraï... Cela a déjà été le cas avec "Les 7 Mercenaires", remake western de "Les 7 samouraï" encore de Kurosawa ! Pour revenir à notre film, "Per un pugno di dollari" est néanmoins le moins bon de la trilogie et fait office -comme son successeur, "Et pour quelques dollars de plus"- de brouillon au chef d'oeuvre et dernier film de la trilogie, "Le Bon, la Brute, le Truand". Car ce film est lent, malgré une durée courte (1 heure et demi), ou plutôt, vers la moitié du film, le tout s'essoufle légèrement (pour retrouver plus tard son rythme, quand même !). Néanmoins, malgré un scénario moins évolué que dans les deux volets suivant, ce film reste un bon western, culte, entrainant et très bien mis en scène !
Ce film a t-il des défauts ? Probablement pas. La réalisation, les acteurs, l'ambiance, la musique, etc... tout est parfait ! Il est rare qu'un remake dépasse le film original. Et pourtant en réinterprétant "Yojimbo" de Kurosawa, Sergio Leone redonne ses lettres de noblesse à un genre cinématographique à bout de souffle, et par la même occasion, invente à lui seul un style totalement nouveau. Sans "Pour une poignée de Dollar", bon nombre de merveilles n'auraient pas vu le jour (les futurs film se Sergio Leone, mais aussi ceux de Sollima et de Cobucci), et les films de Tarantino ne serait pas aussi badass ! Ce n'est certainement pas le meilleur film de Leone, mais devant la quantité de chefs-d'oeuvre que comporte sa filmographie, on se dit que tout est relatif !
Pour une poignée de dollars, ou le western par excellence. Sergio Leone, Ennio Morricone, Clint Eastwood, que demander de plus ? Sûrement du sable et de la poussière, des gros plans sur des yeux, des mecs qui reste face à face, main au dessus du revolver pendant plusieurs secondes, des ponchos et des tonalités mexicaines dans les oreilles. Tout y est. Photographie magnifique, musique légendaire, acteur titanesque, réalisateur de génie. Le western est un des genres fondateurs du cinéma américain, Pour une poignée de dollars est le western, il est le cinéma américain. Tout y est : 5/5.
" pour une poignée de dollars " western culte de Sergio leone . L'histoire se déroule à l'époque du far west au sud de la frontière americano-mexicaine dans la petite ville de San Miguel ou deux bandes rivales les baxter qui sont des trafiquants d'armes et les rojo qui font de la contrebande d'alcool se disputent la suprématie et la domination de la ville . Un jour un étranger vêtu d'un poncho ( Clint Eastwood ) arrive à dos de mulet dans la petite ville et s'immisce entre les deux bandes . Proposant d'abord ses services aux rojo l'étranger va tres vite tirer profit des deux camps a la fois ... " pour une poignée de dollars " est un bon western signé Sergio leone et le premier volet de la fameuse trilogie du dollar qui comprend trois western culte ( pour une poignée de dollars , et pour quelques dollars de plus , le bon la brute et le truand ) faisant apparaitre le personnage mythique de l'homme sans nom . L'histoire est prenante et originale celle d'un étranger qui arrive dans une petite ville et qui va s'immiscer entre deux bandes rivales et accentuer leur conflit en les manipulant pour tirer de gros profits . Une histoire prenante meme si j'aurait aimer que le personnage de l'étranger manipule un peu plus les deux bandes et pousse un peu plus le conflit entre les deux bandes. Clint Eastwood incarne a merveillle le rôle de l'étranger ( surnommer l'homme sans nom ) ce cow boys solitaire et mysterieux vêtu d'un poncho , fumant des cigario et grand adepte de la gâchette . Un personnage devenu culte au look mémorable . Le reste du casting tient également très bien la route . Sergio leone renouvelle avec ce film le western et crée par la meme occasion un nouveau genre cinématographique a savoir "le western spaghetti" qui deviendra sa marque de fabrique . Les ingredients d'un bon western spaghetti creer par Serge leone c' est un bon melange d'humour noir , de suspense , de violence et d'action . On retrouve avec brio tout ses éléments dans ce film . Les paysages ou se déroulent l'action sont assez beau et assez dépaysant .on s'y évade avec plaisir . La reconstitution du far west est bonne grace a des décors réussit . La musique de ennio morricone est excellente et colle à merveille a l'ambiance du film . Un bon western a découvrir ou redécouvrir .
13 699 abonnés
12 420 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 3 juillet 2015
Le premier western culte du grand Sergio Leone qui fut accueilli très favorablement par la critique autant par le public! Le scènario de Duccio Tessari est une exploitation habile des èlèments les plus classiques du western amèricain, l'action se situant au lendemain de la guerre de Sècession! Tessari a pris pour thème la lutte d'un homme seul pour la justice, l'ordre et la lègalitè, soit l'un des sujets les plus rebattus des films de l'Ouest! Pour incarner son hèros solitaire, Leone a fait venir de Hollywood un comèdien alors très peu connu, Clint Eastwood, hèros d'une populaire sèrie de tèlèvision, "Rawhide", crèèe par Charles Marquis Warren! Du jour au lendemain, Eastwood alias « L'homme sans nom » devint une vedette à part entière face au bandit Gian Maria Volonte! Musicalement, nous avons affaire ici à l'un des gèants de la musique du film! En fait, c'est le succès miraculeux de "Per un pugno di dollari" qui plaça Ennio Morricone au tout premier plan! Ce musicien d'exception eut, en effet, la chance de signer par la suite quelques partitions superbes des westerns de Leone qu'on ne prèsente plus! Une rèfèrence du 7ème art...
Pour une poignée de dollars est certainement le tout premier chef d'oeuvre de Sergio Leone après qu'il ait fait de nombreux court métrages pour bien démarrer ça carrière, Sergio Leone avait enfin trouver ça voit dans les westerns en nous présentant en premier ça fameuse trilogie du dollars, ce premier volet de cet grande trilogie pouvait nous annoncer que du bon et c'est ce qu'il a fait. Voici un très grands Sergio Leone digne de ce nom avec le magnifique Clint Eastwood en rôle principale. Ce western est tellement jubilatoire que je le conseille vivement. Et je rajoute quelques petits mots pour Ennio Morricone le fameux compositeur de toutes ces musiques cultes au long de tous ces grands westerns du grand Sergio Leone qui ont réussit a nous entraîner, nous émouvoir mais aussi nous faire chanter (ce qui est personnellement mon cas dans le bon la brute et le truand).
« Pour une poignée de dollars » est le premier film de la fameuse trilogie du dollar de Sergio Leone (les deux autres étant « Et pour quelques dollars de plus » et « Le bon, la brute et le truand »). C'est aussi sa première collaboration avec Clint Eastwood ; Le duo fonctionne immédiatement et la trilogie propulse l'acteur au rang de star internationale : Le western spaghetti est né ! Il faut dire que les talents conjugués de ces deux monstres du cinéma crèvent l'écran encore aujourd'hui. Le film n'a pas pris une ride et on suit avec jubilation les tribulations de Clint Eastwood en cowboy solitaire et cynique, l'éternel cigarillo au coin des lèvres. Ici, aucune gloire pour l'amérique naissante, les protagonistes sont idiots, profiteurs, sans aucune morale et c'est la loi du plus fort qui prévaut... Les duels intenses, les yeux dans les yeux, sublimés par la musique d'Ennio Morricone sont dans toutes les mémoires ! Attention chef-d’œuvre incontournable.
Un très bon western spaghetti du maître en la matière : Sergio Leone. Clint Eastwood est parfait dans rôle de profiteur des deux camps. Mais surtout la bande originale est magnifiquement écrite par le génial Ennio Morricone. S. Leone commence avec ce film a développer sa technique des gros plans si caractéristique de ses westerns. La trilogie du dollar a un début et il est réussi.
Premier Western Spaghetti et premier film tout courtd'un grand réalisateur qui marquera ses lettres de noblesses dans le 7eme art grace à une filmographie sans faute comprenant "Il etait une fois dans l'Ouest", "Il etait une fois la révolution" ou "Il etait une fois en Amerique", Sergio Leone. "Pour une poignée de dollars" est le premier volet d'une trilogie sur les aventures d"un cowboy solitaire à la gachette rapide qui sera cloturé par l'excellent et populaire "Le bon, la brute et le truand". Joe, cowboy arriviste dans une ville abandonnée Mexicaine ou s'affrontent deux gangs rivaux pour maintenir la loi du plus fort dans le patelin en tire profits pour ramasser quelques dollars... Avec un générique bien fait et sur la musique de son complice talentueux Ennio Morricone, Sergio Leone réussit a faire un grand film avec peu de moyens et a lancer la mode du Western Spaghetti. Le film doit son succés aussi à l'interprete principal, Clint Eastwood, veant de la série télé à l'epoque, qui s'aventure dans le cinema Europeen et deviendra une légende grace à son personnage de cowboy solitaire aux regards d'aciers qui en dit longs. Un classique a voir et a revoir
Pour une poignée de dollars est un très bon western, avec un duo Sergio Leone – Clint Eastwood qui fonctionne toujours aussi bien. Le seul vrai reproche que l'on peut faire à ce film est qu'il pousse la logique du remake un peu loin. Le film est un remake de Yojimbo d'Akira Kurosawa et j'imagine que Sergio Leone voulait rendre hommage au film d'origine en le transposant dans l'univers du far west. Mais là, la copie est un peu trop exagérée. Tout est copié jusqu'aux lignes de dialogues. Le scénario est exactement le même, que ce soit la trame principale, mais également les intrigues secondaires, les rebondissements et les différentes scènes. Au final, il y a très peu de changement par rapport à l'original. Certaines lignes de dialogues sont identiques. Cela peut se comprendre, certaines répliques de Yojimbo étaient très classes, et les faire prononcer par Clint Eastwood, ça a quand même de la gueule. Clint Eastwood est impeccable, son jeu d'acteur est empreint d'un tel charisme, surtout lorsqu'on le fait incarner des rôles aussi cools. Je n'ai pas noté de défaut de la part des autres acteurs, même s'ils sont transparents à côté d'Eastwood. La musique d'Ennio Morricone est toujours aussi impeccable. Les scènes de fusillade sont très bien réalisées. La tension qu'inspire Sergio Leone avec des plans serrés sur le regard des personnages est palpable (et je dis ça alors que je suis en général assez insensible à cet aspect-là d'un film). Ce film est un quai-parfait.
Le cinéma est beaucoup une question d'influence. Déjà quand Akira Kurosawa réalisait "Yojimbo", il le faisait avec une mise en scène inspirée du western américain sur un scénario qui devait beaucoup aux romans noirs de Dashiell Hammett. Trois ans plus tard, Sergio Leone s'inspire largement de "Yojimbo" (le scénario est quasiment identique) pour donner naissance à "Pour une poignée de dollars", premier opus d'une trilogie culte, premier western spaghetti marquant et premier film où Leone pose les bases de son style. Dans l'univers qu'il décrit, nous sommes loin du mythe largement érigé par John Ford. Ici le cynisme, la cupidité et la violence l'emportent. Les cadavres s'amoncellent, les femmes se font abuser et les hommes ne vivent que pour étancher leur pulsions. C'est dans un village où deux clans ennemis se déchirent que débarque Joe, mystérieux cowboy qui va mettre son art de la gâchette au service de celui qui paiera le mieux, le tout dans le but de voir ces deux familles se déchirer jusqu'à la mort. Roublard, cynique, malin et quasiment sans scrupules, Clint Eastwood immortalise le personnage de l'Homme sans nom sur lequel son mythe s'est créé. Son charisme dévore l'écran tandis que Sergio Leone met en scène un jeu de massacre aussi sublime que morbide, s'attardant sur les trognes des bandits et sur tous ces moments de latence avant que la mort ne frappe. Le tout est bien évidemment souligné par la composition entêtante d'Ennio Morricone. Un film charnière de l'histoire du cinéma avec son ambiance crasseuse et son atmosphère si particulière, qui lança plusieurs carrières et qui ne fait qu'annoncer les chefs-d’œuvre du cinéaste à venir.
Après John Sturges, c'est Sergio Leone qui décide d'adapter un film d'Akira Kurosawa en une version western. C'est également le premier western de cette légende du cinéma et le premier film de sa trilogie mythique du dollars. Clint Eastwood est excellent dans son personnage d'homme sans nom, le plus grand rôle de sa carrière, qu'il aura la chance de jouer trois fois. Gian Maria Volonte est aussi très bon, mais pas autant que dans Et pour quelques dollars de plus ou son personnage est bien plus marquant. Comme dans tous les films que Leone réalisera par la suite, Ennio Morricone est le compositeur, sa musique est sensationnelle, ce duo d'amis d'enfance restera comme l'une des plus grandes collaborations du cinéma. Sinon ce film est un régal, et ce qui est fantastique c'est que c'est le moins bon de la trilogie. C'est aussi le début de la renommée du western spaghetti, terme qui énervait Sergio Leone, ici le héros est un anti-héros, il est mal rasé, amorale, crade en fait son personnage est très réaliste, bien plus que dans certains westerns américains ou la poussière ne semble pas salir les « gentils » par exemple, je dis bien dans certains car Burt Lancaster, inoubliable dans Vera Cruz, fut certainement le premier personnage type western spaghetti à voir le jour. Voilà tout ce qu'est Pour un poignée de dollars, à voir et à revoir.
Je voulais vraiment faire cette critique car c'est l'un des premiers westerns que j'ai vu. C'est un film qui m'a marqué et qui restera pour moi une bible, une référence du genre. Sergio Leone (Il était une fois dans l'ouest, le bon la brute et le truand ...), papa du western spaghetti, a réalisé ici un monument de cinéma. Qu'on aime ou on n'aime pas, force est de constater la beauté des images et de la mise en scène. Mise en scène qui accentue le suspens notamment spoiler: Au moment même ou j'écris ces lignes, je pense à la scène sur la place du village ou un échange à lieu entre les deux familles, . Avec ce film Sergio Leone donne un ton tout à fait différents aux westerns, genre qui commençait petit à petit à perdre son souffle. Il est un peu comme un visionnaire pour moi.
Les acteurs jouent merveilleusement bien. Clint Eastwood en tête. Grâce à lui, le film à de la gueule. Mais il ne faut tout de même pas oublier les autres car ils livrent tous une prestation plus qu'honorable. Le croquemort est superbe d'ailleurs. ^^ Avec ce film j'ai aussi découvert les magnifiques thèmes d'Enrico Morricone. Ces musiques apportent beaucoup de chose à ce long-métrage à commencer par son ambiance. Tantôt pesante, tantôt sympathique.
Bref ce film à bon sur absolument tous les points et n'a pas pris une ride. Chapeau pour un film qui date quand même de 1966. Pour tous les cinéphiles qui se respectent, vous êtes obliger de voir ce film car il est juste génial. Culte !
1964, période de l'âge d'or du western en Amérique. Sauf qu'ici, c'est un italien qui réalise un western dans son pays, genre que l'on appellera plus tard le western spaghetti. En tête d'affiche, l'homme solitaire incarné par Clint Eastwood et inconnu du grand public. Personne ne pariait une lire que ce film rapporterait gros et pourtant le succès fut phénoménal en Europe, les gens se bousculaient pour voir Clint dégommer des salopards toujours avec une pointe d'humour noir. Le film relate le conflit entre deux familles basées sur un territoire voisin, des gangs rivaux qui s'affrontent par cupidité et par simple méchanceté. A sa tête, Gian Maria Volonte est surprenant en tireur d'élite sournois, cynique, buveur et violent. C'est là que l'homme qui ne dit jamais son nom entre en scène, son but: détruire les deux familles en feignant de travailler pour elles afin de sauver un gosse et ses parents. Preux chevalier, dites-vous? Nullement, c'est un assassin sans foi ni loi qui agit tout le temps selon sa volonté et son instinct de survie. On apprend plus tard dans le film le prénom de l'homme sans nom. Le scénario est très bien construit, profond, efficace, dense, riche, il offre des scènes d'une rare violence pour l'époque dans la mesure où le sang est montré de façon explicite. Un détail dirait-on mais n'oublions pas que c'est grâce à cette violence et à cet humour noir que ce film a basé son succès. Envoyées aux oubliettes les films de John Wayne et sa mentalité de bon Américain bien-pensant, poli, honnête et toujours très toiletté. Ici c'est la crasse que l'on montre, ici ce sont les fossoyeurs que l'on montre, bref on passe d'une époque à une autre où l'argent et l'intérêt sont bien plus mis en valeur que le western classique américain qui les montre comme des héros face aux méchants indiens. Ici, pas d'indiens, que des blancs, que des salopards y compris le rôle interprété par Clint Eastwood qui se régale à plaisanter avant d'ôter la vie à celui qui veut prendre la sienne. Au final, le film de Sergio Leone est une pure réussite qui s'inscrira plus tard dans la saga baptisée "La trilogie du dollar".
Pas le plus connu de la fameuse trilogie du dollar mais un western très solide au scénario astucieux. De l'excellent travail de la part de Sergio Leone. Clint Eastwood toujours aussi bon, Marianne Koch est très belle. Un grand film qui ne paie pas de mine. Enorme !