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Un visiteur
2,0
Publiée le 21 octobre 2019
j'ai commencé la "trilogie des dollars" par le troisième et dernier film qui conclut cette saga : Le Bon, La Brute et le Truand, considéré, à juste titre maintenant que je l'ai vu, comme l'un des meilleurs films de Western. J'aurais peut être du y aller crescendo et commencé de manière canonique par ce film en préambule. Evidemment, mais j'étais prévenu, la trame tourne autour de la même chose : Les Dollars. La variante près dans ce film c'est que Clint Eastwood évolue seul cette fois et qu'il est l'élément déclencheur d'une guerre opposant deux familles rivales pour le contrôle du trafic de contrefaçon.
Que dire de ce film, mis à part que c'est une pâle copie du troisième film. Eastwood, me laisse toujours autant perplexe, il ne me dégage aucune empathie ni sympathie et difficile dans ces conditions d'appréhender un film de la bonne façon, malheureusement Wallach (Le truand) n'est pas la cette fois pour faire scintiller tout ça. on retrouve toujours la pâte du réalisateur, à savoir les gros plans, les visages soit très expressifs soit inexpressifs, les goûtes de sueurs qui perles accompagnée d'une bande son omniprésente, mais moins marquante que dans "Le bon, la brute et le truand" difficile cependant de faire aussi bien.
L’histoire est moins intéressante aussi , et puis il est vrai que j'ai un sérieux problème avec Clint, je plaide coupable, désolé de toucher au mythe Eastwood mais c'est plus fort que moi, son personnage n'a aucune profondeur, ça je pense que même les fans le reconnaîtront d'ailleurs il n'a pas d'identité dans les trois films donc c'est un parti pris voulu de Sergio Leone afin de cultiver l'aspect mystérieux, impavide et taiseux du personnage mais je n'adhère vraiment pas.
Un poncho sur les épaules, le cigarillo au coin des lèvres, la barbe naissante, un homme sans nom débarque dans un bled perdu du Mexique, proche de la frontière étasunienne où deux familles se livrent leur petite guerre. Alors que le genre se meure petit à petit au pays de l’Oncle Sam, Sergio Leone, caché sous le nom d’emprunt de Rob Robertson, tord les paramètres établis et réinvente le western en réalisant le premier film d’un nouveau style communément appelé "spaghetti". Malgré une histoire pas terrible, la violence froide de « Pour un Poignée de Dollars », ses gros plans et l'utilisation d'une musique atypique ont fait sensations lors de la sortie en salles et lança définitivement l'incroyable carrière de Clint Eastwood.
Premier western de Sergio Leone (crédité Bob Robertson pour faire américain) après 3 péplums et premier classique fondateur du western italien. Tout y est parfait malgré un rythme assez lent. La réalisation change de celle des westerns américains avec un style baroque et des gros plans sur les personnages. Le scénario, simple et efficace (un cow boy solitaire tire profit d'un conflit entre deux bandes rivales dans un petit village mexicain) s'inspire du Garde du Corps, classique d'Akira Kurosawa. Les acteurs sont très bons en particulier Clint Eastwood, petit acteur de la série TV Rawhide qui deviendra une star grâce à ce film. La musique d'Ennio Morricone, quant à elle, est sublime et en parfait accord avec la réalisation. Un chef d'oeuvre.
Un excellent film qui peut montre qu'avec un budget hyper rikiki de 200 000$ on peut faire un film avec une mise en scène virtuose, des scènes mémorables, un Clint Eastwood légendaire, une excellente BO et un très bon scénario. Le premier film de la trilogie du dollar de Sergio Leone qui suivra de Pour quelques Dollars de Plus et Le Bon, la Brute et le Truand que j'ai hate de voir. Un excellent western intemporel, chapeau bas.
Sergio Leone n'a décidément fait que des bons films. Celui-ci est peut-être le moins connu de l'ensemble de ses westerns mais il n'en vaut pas moins le coup. Pour une poignée de dollars révèle au monde du cinéma Clint Eastwood et marque le début d'une longue histoire d'amour entre le réalisateur et l'acteur. Clint est tout bonnement parfait, ses regards appuyés nous glaçaient déjà le sang à l'époque. La bande son est mémorable. Alors certes, le manque de moyen se fait ressentir, notamment lors des scènes d'actions, mais le génie de mise en scène de Leone permet largement de compenser cela. Les plans sont travaillés au millimètre, rien n'est laissé au hasard. Au final un film pas loin d'être parfait et qui est un indispensable pour quiconque s'intéresse au grand cinéma!
Pour une poignée de dollars : Quand on regarde ce western, on ne peut qu’admirait le travail qui est maitrisé de bout en bout. Une réalisation unique signée par le révolutionnaire des westerns : Sergio Leone. Il met en scène de façon magistrale ce film. Une ambiance unique filmée par des plans de caméra judicieux et classiques dans les westerns (plans américain rapprochaient au buste lors des …). Sinon, les décors natures donne tous de suite le ton. Bon, il y a juste la fusiade a la rivière qui est un peu mal fondu car il y a pas de sang, ni d’impact donc elle n’est pas vraiment crédible (mais ça gâche rien). Sinon, l’ambiance est renforcée par des musiques et des sonorités justes extra quoique un peu répétitifs. Après, l’histoire est vraiment sympa. Surtout le personnage principal avec son humour cynique bien à lui et ses répliques qui balancent a la gueule de ces ennemis : juste excellent. Un des aspects que j'aime aussi, c'est qu'il est malin car il invente des stratégies et il joue dans les deux camps. Bon, le scénario reste classique : un gars qui va dans une ville pour réglés les comptes et éliminés les gangs local pour de l’argent… mais il en faut pas plus. Et pour finir, le casting révèle une des plus grands figure du western, un acteur emblématique du genre : Clint Eastwood qui est charismatique a chaque instant. Donc voila, premier film de la cultissime trilogie du $ : un classique à voir absolument.
50 ans. C'est difficile quand on n'est pas de cette génération : les bruitages absurdes (et doublages, même en anglais), les cascades qui apparaissent burelesques (grands gestes théâtraux pour porter la main au coeur ou à la tête sans aucune trace de balle), des gestes stylés inutiles (renfoncer son chapeau de quelques millimètres). Même l'image du Blu-Ray reste pâlotte. En positif : les fameux cadrages de Sergio Leone, et Clint Eastwood. Et puis niveau histoire, méchants contre méchants avec des femmes en silhouette. Vu pour la culture, mais vraiment pas mon style.
Excellent que dire de plus ? rien, tout est bon, leone s'en sort admirablement pour un western où l'on sait tout de suite qui sont les gentils et les méchants, mais quelle classe, clint eastwood est vraiment très bon.
Toutes les bases du western sont posées dans ce film et le rendent incontournable. Impossible de ne pas y faire référence dans tous les westerns qui ont été tournés par la suite.
C’est l’un des films de Sergio Leone que j’ai le moins aimé. La maîtrise de la mise en scène est toujours là mais le scénario n’est pas d’une grande qualité.
Même si c’est rare, il arrive parfois qu’un jeune réalisateur donne une leçon à un maître du cinéma. C’est le cas en 1964 quand le réalisateur le plus célèbre du cinéma japonais, Akira Kurosawa, voit son film Le Garde du corps (Yōjimbō) être adapté illégalement par un jeune cinéaste italien qui n’a réalisé officiellement qu’un péplum oubliable (Le Colosse de Rhodes) et été assistant-réalisateur sur une trentaine de productions italiennes ou américaines (parmi lesquels se trouve le Ben-Hur de William Wyler sur lequel il dit avoir dirigé la célèbre course de chars) : Sergio Leone. Après un générique animé très réussi (et dont on retrouvera le principe dans le début de celui du Bon, la brute et le truand), ce dernier offre, en effet, un remake extrêmement fidèle mais supérieur à l’original avec Pour une poignée de dollars. En ayant transposé cette histoire de samouraï qui monte l’un contre l’autre deux clans qui ne demandaient que cela dans l’Ouest américain, le réalisateur italien dynamite un genre entier : le western. Fini les personnages propres sur eux et les héros au cœur pur de ce genre si typiquement américain ! Désormais, les personnages sont mal rasés, violents et le héros agît essentiellement pour l’argent (même s’il fait parfois preuve d’humanité et d’esprit de justice), est aussi retors que ses adversaires si ce n’est plus, semble sorti de nulle part et ne pas avoir de passé (à peine a-t-il un prénom cité une fois : Joe). L’Ouest où la justice finit toujours par triompher fait ici place à un univers où la violence est reine. L’influence du néo-réalisme italien se fait sentir sur le cinéaste et modifiera à jamais le genre. En outre, Leone réussit à rendre l’histoire plus rythmée, plus claire et plus crédible (notamment dans la séquence de l’évasion du héros) que dans le film original et fait preuve d’une totale maîtrise du cadre, du montage et de l’utilisation de la musique. En effet, il fait appel à un ancien élève de son école qui deviendra dès lors son compositeur attitré : un certain Ennio Morricone ! Ce dernier signe une partition magnifique (écrite après le tournage, contrairement aux suivantes qu’il composera pour le réalisateur) qui plonge le spectateur dans l’univers du western et de la frontière mexicaine. Dès celle-ci, Morricone s’impose comme LE compositeur du genre (on oublie aussitôt les Max Steiner, Dimitri Tiomkin ou Elmer Bernstein). Cette association de génie permet la naissance d’un sous-genre qui sera décliné à l’infini dans les années qui suivront : le western-spaghetti. Mais avec Pour une poignée de dollars, Leone ne s’est pas contenté de réinventer un genre et de découvrir un des plus grands compositeurs de l’Histoire du cinéma mais réussit aussi à révéler au monde entier un jeune acteur américain qui semblait cantonné dans son rôle de cow-boy propret de la série Rawhide : Clint Eastwood. En cow-boy énigmatique, solitaire, calculateur et ayant la gâchette facile, le jeune acteur crée un personnage qui le marquera très longtemps en taemps qu’acteur et réalisateur (il suffit de regarder Sierra torride, Les Proies, L’Homme des hautes plaines, Josey Wales, hors-la-loi ou Pale rider, le cavalier solitaire pour constater l’influence que le personnage créé par Leone aura sur lui). Une star est née ! Pour toutes ces raisons, il est évident que Pour une poignée de dollars est bel et bien un chef-d’œuvre passionnant qui reste toujours aussi grand 55 ans après. Le plus étonnant est que Leone réussira à faire aussi fort voire mieux avec ses films suivants !