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Jean-luc G
63 abonnés
772 critiques
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3,5
Publiée le 23 juillet 2016
Revoir un film culte de son adolescence présente un intérêt nouveau lorsque on a découvert que le scénario est une copie conforme de Yojimbo de Kurosawa présenté au Festival Lumière. Un chasseur de primes solitaire est à la place d'un samouraï pour manœuvrer astucieusement deux clans ennemis et les amener à s'entre-tuer. S.Leone, dont le nombre de films est peu élevé, se fait ici la main dans ce qui fera sa réputation dans le genre spaghetti. Clint Eastwood est encore plus inconnu et débutant, les deux s’exercent avant de monter en puissance et de révéler l'immense talent qui sera le leur plus tard. On connait les ficelles et les limites du genre, il en reste néanmoins une attraction fatale à revoir le duel final, ou le passage à tabac dont le héros se remet en quelques jours. Le blondinet sauve la belle brune et son gamin, préfiguration de Pale rider, le vent soulève la poussière avant de dévoiler le héros capable de combattre à armes inégales! Cela reste un petit régal! Et une révision musicale de Morricone ne se refuse pas. juillet 16
Premier film de la trilogie "Dollars" de Leone, celui-ci donne une vraie ébauche de ce que concrétisera quelques années plus tard Le Bon, la Brute et le Truand du même réalisateur de génie. Un scénario un peu léger et conventionnel, malgré tout, l'ambiance sonore et visuelle ainsi que des acteurs de qualité donnent une vraie dimension au film.
Le film en lui-même se laisse regarder, mais rien d'exceptionnel dans les dialogues ou le jeu d'acteur trop vieille école, et pas mal d'incohérences par-ci par-là comme le 2 ou le 3. Ce qui sauve cette trilogie du dollar, ce sont les décors bien retranscrits du far west et les musiques de Morricone, parfaites. Il y a aussi la prestance de Clint Eastwood, qui est classe et parfait dans ce rôle de héros cow boy solitaire. Le vilain de l'histoire est bien choisi aussi.
Les débuts d’une légende… En choisissant de transposer le Yojimbo de Kurosawa dans l’univers encore vacillant du western spaghetti, Sergio Leone allait réussir un coup de maître et par la même occasion signer le premier opus d’une future trilogie rapidement devenue culte. Ce film est un préambule sanglant à ce qui suivra car il s’agit aussi de l’épisode le plus sombre, notamment deux scènes de massacre, celle de la cavalerie puis un peu plus tard celle du clan Baxter. Dans les deux cas, celui qui a le doigt sur la gâchette c’est le grand Gian Maria Volonte, l’autre révélation avec Eastwood. Enfin, pour en finir avec le casting, un petit mot sur la présence de Joseph Egger, alias « Piripero », le croque-mort à barbichette, vétéran du cinéma teuton qui tirera sa révérence peu après avoir incarné le vieux prophète, lui aussi de retour dans Et pour quelques dollars de plus… L’autre point fort du métrage c’est bien sûr la bande originale composée par Ennio Morricone. Elle participe pleinement de la magie qui se dégage des images de Leone. On peut d'ailleurs se demander honnêtement si le film aurait connu un tel succès sans la bo du maître. En tout cas, les yeux calculateurs et la démarche nonchalante d’Eastwood d’un côté, le regard d’allumé et les coups de sang de Gian Maria Volonte de l’autre, Pour une poignée de dollars offre quelques moments d’une rare intensité sans pour autant se départir d’un humour bienvenu évitant au récit de sombrer dans la noirceur. Finalement, la seule chose qui manque c’est peut-être un côté épique impossible ici à cause de l’atmosphère de huis clos propre à la petite ville et fidèle à l'original japonais. Bref, un bon moment à passer.
A une époque où le cinéma européen osait à peine frôler le genre américano-américain qu’est le western, le très prometteur Sergio Leone, qui avait jusque-là surtout travaillé sur des péplums (un genre où savoir rendre impressionnants ses décors est primordial) prend de défi de retranscrire un scénario directement inspiré de Le garde du corps d’Akira Kurosawa dans un contexte de far-west. Avec peu de budget (200 000€) et le peu de notoriété qu’avait encore Clint Eastwood, il semblait peu probable que ce projet ait assez d’impact pour poser les bases d’un sous-genre qui fit, pendant la décennie suivante, surexploité. Même s’il est précurseur du western spaghetti, ce premier opus de la trilogie du dollar souffre encore trop du manque de confiance que pouvait avoir Léone en son travail, ne prenant que peu de risque dans l’écriture de son scénario et dans la caractérisation de ses personnages, et peut donc pas être considérer comme en soi un film révolutionnaire mais uniquement comme un pas de géant vers ceux qui suivront.
IL ETAIT UNE FOIS DANS L'OUEST. Il était une fois Ennio Morricone et Sergio Leone qui lancèrent le mouvement des westerns spaghetti. Les années d'or, avec comme emblème le gros plan sur les visages typiques et une musique inoubliable. Encore un épisode et on atteindra l'apothéose avec Le Bon la Brute et le Truand. Impitoyable.
Pendant l’âge d’or du western les cinéastes trouvaient souvent l’inspiration dans les films de sabre japonais et notamment dans le cinéma d’Akira Kurosawa. Ainsi "Pour une poignée de dollars" transpose au far West l’œuvre du maître japonais intitulée "Le Garde du Corps". L’histoire suit un homme sans nom arrivant dans une petite ville frontalière du Mexique où règne une guerre entre deux familles rivales. L’étranger va essayer de tirer profit de la situation quitte à ce qu’il y ait de nombreux dommages collatéraux… C’est avec délectation que nous assistons à ce petit jeu orchestré par le personnage de Clint Eastwood, complètement aveuglées par leur haine mutuelle, les deux familles se laisseront bernées et lui mâcheront finalement tout le travail. En mettant simplement en scène cet anti-héros et son plan machiavélique, le film de Sergio Leone aurait pu s’avérer encore meilleur mais l’intrigue autour d’une jeune femme en détresse et sa famille prise entre deux feux vient parasiter notre plaisir de spectateur pour nous emmener vers quelque chose de plus conventionnel et procure au mystérieux personnage une morale plus lisse. Quoi qu’il en soit "Pour une poignée de dollars" est un western de grande qualité orchestré par la maître Sergio Leone, incarné par la légende Clint Eastwood et parsemé de répliques et de scènes cultes.
Sergio Leone pose les bases de ses western spaghettis dans ce film qui comporte de grande scène de tension avec une maîtrise impeccable de la mise en scène. Si le récit n'est pas forcément des plus approfondis, ceci est largement compensé par un rythme parfait, une galerie de personnages magnifiquement travaillés et bien sûr par la présence écrasante du grand Clint Eastwood dans un rôle de héros mystérieux, parfois presque ammoral et pourtant qui fait preuve d'une étonnante empathie envers ses semblables, un caractère que l'on retrouve souvent chez Leone.
Premier opus phare de la trilogie des dollars,Pour une poignée de dollars s'impose comme le premier western-spaghetti du genre.Clint Eastwood y est excellent...dans son rôle d'étranger sans nom.Gian Maria Volonté se démarque aussi bien en bad guy.La musique de Ennio Morricone est comme à son habitude magnifique par son theme imposant.Dommage que les effets spéciaux sont pourris,en fait on voit pas l'impact des balles,les acteurs font juste semblant de tomber,ce qui rend les tueries complètement ridicules :s Mais ce qu'on retiendra surtout c'est sa fin qui sera reprise maintes fois dans des films comme Retour vers le futur 3.En signant ce premier volet de la trilogie des dollars,Leone ne cessera de s'améliorer encore et encore pour finalement nous concocter son ultime chef-d'oeuvre qu'est Le Bon,la Brute et le Truand.Brillant!
Certe, ce n'est pas le meilleur film de Sergio Leone, mais il a au moins 2 mérites: il donne à Clint Eastwood l'un de ses plus grands rôle et il vient poser les codes du western spaghetti en rendant presque obsolète les vieux western américain de John Ford et Cie. La scène de l'affrontement final entre Eastwood et les autres est juste excellente. Comme je le disais, je ne pense pas que ce soit le meilleur western de Leone mais il est une marche/étape avant ses chefs d'oeuvres "le bon, la brute et le truand" et surtout "il était une fois dans l'ouest". La musique de Ennio Morricone (loin d'être la plus belle) vient apporter cette touche de singularité au western spaghetti. Clint Eastwood est impeccable, et j'ai également beaucoup aimé l'acteur qui joue le croquemort (on le retrouvera dans d'autres western de Leone mais aussi dans mon nom est personne). Pour une poignée de dollars est donc un petit bijou du cinéma qu'il faut avoir vu au moins une fois.
Yes is the man, Clint Eastwood is a handsome pancho charismatic guy !! La musique bande son du film chevauchant les deux pays de l'Ouest américain, Mexicanos vacheros versus Americanos cowboys. Un duel à retenir de cette réalisation dans son domaine de prédilection, au temps de la guerre qui fit rage, des sudistes croisés sur le bord du chemin à cheval, normal que l'on se retrouve à la frontière Mexico-USA, jajajalapeño ! Cette mise en scène comme dans un théâtre où les acteurs sont des garçons de vache, les actrices seront des dames en mère et épouse détresse, de très bonnes tragédiennes, une bonne pièce de théâtre ce cinéma d'anthologie. Eh eh, le vieux gilet par balle rudimentaire des boys à la gâchette facile vise bien sa cible, remerciant retour vers le futur pour ce pas dans le passé chez le Western spaghetti bolognaise mama Mia de Signore Leone, un maestro.
Pas le meilleur Leone, mais le début d'une révolution cinématographique, avec une grammaire narrative nouvelle qui va renvoyer le western américain au rencart ! Des gros plans et une musique superbe, avec les beaux yeux de Marianne Koch en prime.
J'aime bien ce western bien réalisé par Sergio Leone et joué par Clint Eastwood dans ses débuts. Réalisation impeccable. La musique est sensationnelle.
Premier opus de la trilogie de “l’homme sans nom”, initié par Sergio Leone, qui offre ici, l’un des plus beau rôle à Clint Eastwood, celui d’un chasseur de prix hors pair, à travers sa trilogie culte des westerns spaghetti : Pour une poignée de dollars (1966), Et pour quelques dollars de plus (1966) & le chef d’œuvre : Le Bon, la brute et le truand (1968). Une mise en scène déjà bien maîtrisée de la part de Sergio Leone, qui s’atèle ici à son premier western spaghetti. Les personnages sont bien définit, très caricaturés comme il se doit, des plans en Cinémascope et cette ambiance bien pesante. Acteurs des premiers comme aux seconds rôles, tous méritent le coup d’œil, aux côtés de l’excellent Clint Eastwood, et de l’excellente B.O composée par Ennio Morricone.