L'un des westerns incontournables, qui lança les inoubliables chef d’œuvres de Sergio Leone. Clint Eastwood signe son premier grand rôle au cinéma et la musique d'Ennio Morricone est juste génial..
Un peu de jugement critique pour changer : ce film n'est qu'un vaste bouillon, à peine esquissé des futurs chef d'œuvre de Sergio Leone que sont Et pour quelques dollars de plus et Il était une fois dans l'Ouest. Le film est incroyablement long malgré ses 1h30. L'histoire est insipide et se traîne, aucune motifs qui sous-tendrais le film comme c'était le cas pour les suivants : la vengeance, l'argent, la femme, le pouvoir. Ici, le héros crée une guerre entre deux familles rivales, qui vont s'entretuer sans raisons particulières, juste pour le fun. La photographie ne met pas encore en valeur les protagonistes, les duels sont peu aboutis, et la musique, si elle rappelle indéniablement son successeur Et pour quelques dollars de plus, elle est laide à écouter. En somme, Sergio Leone, comme tous les grands réalisateurs, a fait des chef d'œuvre, mais également des films ratés voir des navets, et ce, en dépit de l'avis de certains fans qui l'idolâtrent jusqu'à en altérer leur propre jugement (on parle de bouffée délirante).
Lorsque j’ai vu ce film pour la première fois en 1964, je dois dire qu’il ma réjoui et que je suis sorti heureux de ce spectacle nouveau, insolite, iconoclaste même sans penser une seconde à réfléchir aux conséquences de ce plaisir. Quelques années plus tard, je prenais conscience de l’ampleur des dégâts avec toute la série des pseudo westerns que de nombreux italiens s’empressaient de faire car il y avait de l’argent à gagner facilement et sans risques. A le revoir, je suis atterré devant mon inconscience lors de sa sortie et du mal qu’à fait Leone à l’art cinématographique. Le niveau d’exigence des spectateurs s’est mis à descendre à partir du moment ou les plus jeunes se sont nourris de scénarios sans psychologie pourvu que la violence soit présente et fréquente. Ce film n’est ni fait ni à faire et Eastwood a eut bien du mérite à sortir son cinéma de la médiocrité qui l’a rendu célèbre. Contrairement à Gian Maria Volonte, il n’a pas craint d’afficher son vrai nom, ce courage lui a réussi. Il n’y a absolument rien dans ‘’pour une poignée de dollars’’ pour en dire du bien . Le seul fait positif que je peut faire ressortir est la beauté du couple Marisol et son époux.
Premier volet de la trilogie des dollars que l'on doit à Sergio Leone, "Pour une poignée de dollars" n'a rien perdu de sa force 50 ans après sa conception. La mise en scène est absolument génial, Clint Eastwood campe avec une facilité déconcertante le personnage de l'homme sans nom et Gian Maria Volonte est impeccable dans le rôle du méchant Ramon. Quant a la musique d'Ennio Morricone, elle marque toujours autant les esprits. Bref, un très grand film dans le genre que je prend toujours plaisir à visionner.
Premier épisode de la trilogie du dollar du maitre italien des westerns : Sergio Leone.. Le jeu des acteurs est splendide ainsi que la mise en scène . On reconnaît le style si particulier de Sergio Leone sublimé par la musique d'Ennio Morricone (première collaboration entre les deux avec ce film). C est violent même si il y a peu de sang et les morts sont théâtrales . Bon western avec parfois quelques longueurs mais un vrai talent de direction d acteurs . La dernière scène est mythique dans l'histoire de cinéma avec la plaque de fer en pare-balle. Un grand acteur est né avec ce film (Clint Eastwood) et ceci grâce à Sergio Leone.
Un très bon Western avec Clint Eastwood. Deux familles se déchirent, un étranger arrive. La musique est excellente, les prises de vues également. Un duel de légende dont la scène sera reprise dans la fameuse trilogie "Retour vers le futur".
Quel audace de la part de Clint Eastwood de s'envoler loin de Los Angeles pour faire un western sans gros budget, avec aucun acteurs connus et en Europe. La légende de l'ouest corrigé par un Sergio Leone, et surtout mis en musique par Ennio Morricone. Aujourd'hui la bande son est indissociable du film, il marque au fer rouge un tournant dans le genre et fais entrer Clint dans la cours des grands. Le film avec son côté désuet, et son histoire très mince, n'en ai pas moins resté moderne, il donnera les bases des premiers films de réalisateur de Eastwood. Le côté brut, violent, sans morale donnera une nouvelle approche de la vie de l'ouest. Clint campe un personnage énigmatique et charismatique, dès les premières notes de musique nous voilà plongé pour notre plus grand bonheur dans l'ouest Américain vu par un Italien qui a tourné en Espagne. Un vrai tour de force.
Le plus faible de la trilogie des "Dollars", une ébauche des deux suivants pourrait on dire. Pourtant le niveau du film est supérieur aux autres westerns qui sortaient à la même époque, de la qualité d'un épisode de Zorro pour la plupart... Ici le scénario est fouillé, complexe et tellement plein de rebondissement qu'il en devient presque foutraque et le spectateur décroche forcément à un moment donné. La mise en scène est belle et nerveuse, et apporte beaucoup au métrage qui hélas pêche par ses excès de violence et ses scènes de torture et de lynchage à répétition, à réserver aux amateurs du genre. Leone nous proposera beaucoup mieux par la suite!
Un film en forme de modèle du genre western spaghetti. Leone débute ici un cycle mythique et pose les bases de sa filmographie grâce à des repères déjà reconnaissables. On goûtera avec plaisir les longs plans de regard, les répliques cultes, la musique si parfaitement intégrée au film et le décor apocalyptique. D'ailleurs, tout est apocalyptique ici : les personnages, le désert, la vie tout simplement. C'est bien filmé, un peu surjoué, ça dézingue à tout va, souvent sans aucune raison, mais le seul but est de prendre un plaisir primaire et de s'identifier au vrai héros de l'ouest américain, sans vraiment s'attacher aux implications scénaristiques.
Évidemment à voir pour être le premier western de Sergio Leone. On trouve sa patte ; plan serré, nombreux décès, un peu d actions… néanmoins le scénario est simpliste et loin d être mon préféré surtout après avoir vu le bon la brute et le truand. Donc à voir sans pouvoir le mettre dans les chefs d œuvre.
Excellent western réalisé par l'excellent Sergio Leone et emmené par l'excellent Clint Eastwood. Belle B.O, beaux décors et paysages, et scénario aussi bon que bien travaillé. On passe un agréable moment.
Avec "Pour une poignée de dollars", le réalisateur italien Sergio Leone a redéfini les codes du western et fait entrer dans la légende l'acteur Clint Eastwood ! Un cavalier solitaire arrive dans la petite ville mexicaine de San Miguel, qui a des allures de ville-fantôme. En effet, 2 clans rivaux s'y chamaillent depuis quelques temps : les Baxter, trafiquants d'armes, et les Rojo, trafiquants d'alcool. L'étranger va alors vouloir tirer profit de cette rivalité en proposant ses services tour à tour aux 2 bandes pour les amener à se neutraliser l'une l'autre.. Considéré comme le précurseur majeur d'un sous-genre, le "western spaghetti" (surnommé ainsi à cause de ces origines européennes), ce film nous dépeint un Far West rongé par la cupidité et l'individualisme. Les habitants de San Miguel semblent se terrer chez eux par peur de se faire descendre, voire même de se faire lyncher comme en témoigne le nœud coulant accroché à un arbre.. Ici, soit on devient riche, soit on meurt ; les 2 clans qui se disputent la suprématie de la ville font preuve d'une réelle violence, n'hésitant ni à tuer froidement, ni à torturer lentement, ni à prendre en traître. Le manichéisme est totalement absent, chacun n'étant ni tout blanc ni tout noir (même l'Étranger qui semble pourtant être le héros du film semble agir plus pour ses propres intérêts que pour le bien, spoiler: c'est d'ailleurs paradoxalement lorsqu'il permettra à une famille d'échapper à un destin tragique qu'il se fera sévèrement passer à tabac ). Si le scénario peut sembler un peu léger, il ne pénalise pas vraiment le film car il permet de réinventer des icônes de l'Ouest américain surtout sur le plan visuel.. Leone multiplie les décadrages (nombreux sont les plans où l'on ne verra qu'un colt ou des jambes), les inserts sur les yeux des protagonistes, les contre-plongées et l'étirement des plans pour faire de ses personnages de véritables icônes de brutalité et de son film un vrai objet de tension sublimé par l'incroyable musique d'Ennio Morricone. Les décors et les costumes rendent ici le Far West plus vrai que nature, comme la superbe photographie qui retranscrit brillamment la chaleur et la tension. Au final, on ne ressort pas de ce film sans avoir été marqué par le charisme des personnages (surtout l'Étranger qui révèlera Clint Eastwood comme l'une des plus grandes icônes du western moderne), par sa brutalité et sa tension, bref un film culte.