Il va m'être très difficile de parler de ce film car c'est sans doute mon film favori, et je pense qu'il sera bel et bien impossible de prendre du recul par rapport à ce que je ressens.
Jurassic Park. 1991, un certain Steven Spielberg est au cœur des attentions avec plusieurs chefs d'œuvres à son actif, je cite en vrac : Duel, E.T., Hook, la trilogie Indiana Jones ou encore Les Dents De La Mer. C'est donc tous avec impatience qu'on attend son film adapté d'un roman de Michael Crichton souvent best seller. 1993, le film sort au cinéma et c'est déjà un succès mondial (l'un des plus grands de tout les temps). Le film a gagné les trois Oscar du cinéma pour lesquels il était nommé : Oscar des meilleurs effets visuels, Oscar du meilleur son, Oscar du meilleur mixage de son. Steven Spielberg aura tenu son record pendant quelques années, puisque, même si le film avait récolté 915 millions de $ (pour 63 millions de $ de budget), il ne fera pas le poids face au 1,8 milliard de $ de Titanic. Comme quoi ce film n'est pas une petite production, et que son nom à fait couler de l'encre.
Et moi dans tout ça ? Vous vous en doutez sans doute un peu, mais je suis un fan inconditionné de ce film. Déjà je vais vous dire que j'adore rien que le concept du film : vouloir re-créer des dinosaures à partir de leurs ADN cristallisé dans du l'ambre. Dit comme ça cela parait ridicule, voire carrément absurde, mais au fil du film on se rend compte que c'est un scénario tout à fait original. L'histoire s'étend sur plusieurs plans : découverte, merveilleux et terreur !
Découverte : la première partie du film. C'est le moment que je trouve le plus long, mais de loin le plus essentiel au film. Sa fonction est de mettre en place le cadre, et on se rend compte que ça marche.
Le côté merveilleux : on explore l'île, on voit comment fonctionne le parc, les gentils dinos... Une partie très intéressante et passionnante. Spielberg y intègre un cadre idyllique pour mettre le spectateur en bonne condition.
Dernière partie, terreur : passé la 105ème minute (je suis très précis), le film prend une tournure plus qu'inattendue car franchement c'est la partie que je préfère le plus dans le film. Magique, superbe, prenant, magnifique... Je pourrais continuer comme ça des heures ! Cette partie joue un rôle très important car elle instaure un sentiment d'insécurité et de peur vis-à-vis à ce qu'on y voit. Le parc se retourne contre ses visiteurs et c'est pas jolie à voir. Il fallait de l'ambition pour faire un tel film, Spielberg et Crichton ont réussi !
Vous l'aurez compris, le scénario est l'un des piliers de la base du film. Cette dernière se verra renforcée par plusieurs éléments importants. Tout d'abord les effets spéciaux. Là par contre je maudis quiconque me dira que ce film est obsolète voir vieillot ! Les effets spéciaux sont tout simplement bluffant ! Pour l'époque, un tel niveau n'a jamais été vu ! Réalisé par la société du génie Stan Winston, les effets spéciaux sont entièrement réalisés à l'ordinateur, une véritable prouesse pour l'époque. Je saluerai aussi Stan Winston qui est aujourd'hui décédé, mais qui à beaucoup travaillé pour arriver à mêler les dinosaures robotisés avec des dinosaures entièrement fait en synthèses. D'ailleurs ses autres créations ne sont pas inconnues (les concepts du Predator, de l'Alien ou encore du Termiantor c'est lui !). Donc un autre poids imposant de ce film, c'est ses effets spéciaux qu'on peut qualifier de révolutionnaires.
Un autre point très important de ce film : le casting. Franchement, des acteurs plus ou moins connus pour l'époque, mais aujourd'hui se sont de véritables vedettes ! Les personnages principaux d'abord. Alan Grant, le fameux Indiana Jones chasseur de fossiles de dinosaures, interprété par Sam Neill, un acteur très talentueux et bourré de qualités que Spielberg a su exploiter. Ian Malcolm, le mathématicien un brin loufoque avec sa théorie du chaos, mais avec un fond très noble, joué par Jeff Goldblum, rien à dire puisque son personnage lui va comme une gant. La jeune Laura Dern est quant à elle ravissante en Elie Sattler. Le doyen du groupe, Richard Attenborough se voit octroyer le rôle du prestigieux John Hammond. Un tel acteur ça vaut de l'or ! Les personnages secondaires sont tous très bien joués, Samuel L. Jackson signe ici un rôle très effacé certes mais quand même important. Joseph Mazzello et Ariana Richards s'en sortent tous les deux très bien dans leurs rôles respectifs.
J'allais conclure en oubliant de parler de la plus importante des choses du film, je veux parler du véritable attroupement de stars que comporte le film : les dinosaures. On commence d'abord par voir des Brachiosaures (modélisés à l'ordinateur), magnifique. L'une des scènes les plus emblématique du film. S'en suis une rencontre avec un Tricératops, pour une machine entièrement robotisée, on dirait un vrai ! Puis s'en suis une rencontre, sans doute la plus importante de tout le film : le T-Rex. La scène de son apparition m'a toujours, et me fera toujours stresser. Franchement la scène de son rugissement, la destruction des voitures, la course-poursuite... Culte ! Et puis arrive un dinosaure "ré-inventé" si je puis dire le Dilophosaure (qui comporte la collerette ainsi qu'un jet d'acide, sauf que cette collerette sert de parade à la saison des amours, et il ne crache pas d'acide). Les voici les petites stars en herbe : les Vélociraptors. Que dire ! Ils sont tous splendides, et le fait de mêler effets spéciaux et animatronics (sans oublier la raptor suit) est une idée renversante. Une telle qualité ne sera jamais égalée.
Et enfin, pour terminer (ouf !) un autre truc qui est souvent oublié : les bandes-originales. Ici, ce sont de véritables perles sonore que nous offrent le compositeur John Wiliams. Magnifique, car on arrive à nous transmettre une véritable émotion à travers cette musique. Le morceau de piano, et celui à la trompette ! Quel régal pour mes oreilles. Une telle qualité sera, pour moi, jamais dépassé, mais égalé plusieurs fois.
Voilà, donc vous l'aurez compris ce film traversera les âges sans le moindre problème car selon-moi les dinosaures auront toujours des fans. Jurassic Park restera sans doute comme le tournant majeur du cinéma, basculant ainsi vers les effets spéciaux numériques. Un film culte, tout un univers splendide et bien construit, une référence cinématographique. Sans hésiter : Culte, culte et re-culte ! Jusqu'au bout c'est le film de ma vie et jamais (au grand jamais) je laisserai un autre film prendre sa place. Merci Steven Spielberg pour m'avoir fait rêver toutes ses années.
Jurassic Park, plus de 20 ans de vie commune, et je compte bien ne pas en rester là !