Au large du Costa Rica, un richissime homme d’affaire aidé par des scientifiques, vient de réussir la prouesse de faire ressusciter les dinosaures. Pres de 30 millions d’années après leur extinctions, Tyrannosaurus, Velociraptor, Brachiosaurus, Triceratops et bien d’autres, viennent peupler cette île qui s’apprête à devenir un gigantesque parc à thème. Pourtant, à la veille de son ouverture au grand public, rien ne va se passer comme prévu…
Jurassic Park (1993) est l’adaptation du roman éponyme de Michael Crichton avec laquelle le réalisateur Steven Spielberg nous entraîne dans une trépidante aventure. Après les requins (Les Dents de la mer - 1975) et les martiens (Rencontres du 3ème type - 1978 & E.T. l'extraterrestre - 1982), il donne vie aux reptiles avec ce qui deviendra à la fois un carton au box-office (rapportant plus de 17 fois sa mise de départ !) et un film culte pour toute une génération.
Près de 30ans après sa sortie, force est de constater qu’il n’a pas pris une seule ride, s’en est réellement bluffant. A sa sortie le film était tellement à la pointe de la technologique que les prouesses techniques et visuelles n’ont pas subit les affres du temps. Des images de synthèses signées ILM aux incroyables (et encore, le mot est faible) animatroniques de Stan Winston et Phil Tippett (même le travail sur le son est prodigieux), on en prend toujours plein les yeux et on ne s’en lasse pas. Un blockbuster combinant à la fois film de monstres et film catastrophe au cœur d’un récit très dense et passionnant (critique du capitalisme, les dérives de la technologie, le clonage, l’Homme face à la nature, …).
Bien évidemment, il faut aussi souligner l’excellente distribution où l’on retrouve dans les principaux rôles Sam Neill, Laura Dern, Jeff Goldblum, Richard Attenborough, ainsi que les jeunes Joseph Mazzello & Ariana Richards. De la maestria de la mise en scène en passant par la sublime et inimitable B.O. composée par John Williams, voir et revoir ce film reste un réel plaisir dont on ne se lasse pas. Une œuvre intemporelle où le plaisir du cinéphile demeure intact.
Pour rappel, l’engouement autour de ce film au début des années 90 était tel que Roger Corman avait flairé le bon filon en produisant Carnosaur (1993), une Série B sortie un mois avant le blockbuster (afin de créer la confusion auprès des spectateurs, malin le bougre !).
(critique rédigée en 2008, réactualisée en 2022)
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