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Votre avis sur Jurassic Park ?
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Parmi les plus célèbres des films d'aventure, Jurassic Park est un des grands classiques du genre de Steven Spielberg après sa trilogie Indiana Jones (j'ai d'ailleurs toujours cru que c'est Harrison Ford qui jouait le docteur Grant !). Le film se passe dans un grand parc à thème où le milliardaire John Hammond et son équipe ont fait renaître plusieurs espèces de dinosaures à partir d'une goutte de sang d'un moustique fossilisé. Même à l'époque, on se doutait bien que l'homme ne parviendrait pas à maîtriser cet ancêtre de plusieurs dizaines de millions d'année (des réflexions intéressantes sont d'ailleurs faites à ce sujet lors de plusieurs dialogues du film) : c'est donc sans surprise qu'ils parviennent à s'échapper, tout n'étant donc plus que question de survie pour les personnages.
spoiler:
L'informaticien Dennis Nedry, qui a éteint le système de sécurité à des fins personnelles, ne tarde d'ailleurs pas à en faire les frais alors qu'il se retrouve face à un dilophosaurus pas aussi mignon qu'il en a l'air.
Le docteur Grant, alors agacé par la curiosité des enfants au début du film, se retrouve vite à devoir les protéger en pleine nuit et sous la pluie (histoire que les choses soient vraiment compliquées à fond !). Son côté professionnel permet de faire comprendre aux enfants et aux spectateurs que si le T-Rex suscite son acuité visuelle par les mouvements, les vélociraptors sont finalement les plus dangereux à cause de leur petite taille permettant de se faufiler facilement, de leur grande rapidité et de leur ruse en attaquant à plusieurs : la scène de fin où les enfants se cachent dans les cuisines pour leur échapper reste une des plus réussies. La peur mais surtout la fascination que les enfants ont pour les dinosaures se voient aussi à leur réveil dans l'arbre, quand un brachiosaure vient manger des feuilles tout près d'eux. Il en est de même pour le tricératops affaibli, dont chacun s'approche sans peur et avec beaucoup de compassion.
Spielberg avait bien réussi son marketing en produisant le superbe dessin animé Le Petit Dinosaure et la vallée der merveilles quelques années plus tôt, de façon à ce que les enfants s'intéressent à ces créatures et à ce qu'ils puissent ensuite s'identifier aux enfants du films. Si la réalisation a forcément un peu vieilli, elle a pu être impressionnante à l'époque et le film se regarde toujours bien aujourd'hui en dépit de quelques longueurs. Il faut croire que la fin a su inspirer le premier jeu Resident Evil spoiler: pour sa fuite en hélicoptère après avoir survécu à la catastrophe.
Jurassic Park a d'ailleurs été adapté en jeux vidéo sur de nombreuses consoles, dont une version Super Nintendo en vue de haut fort plaisante où il faut retrouver des œufs disséminés dans le parc en prenant gardes aux prédateurs qui rôdent un peu partout (on y retrouve même les gallimimus qui courent en troupe). Un grand classique de l'aventure !
Le docteur Grant, alors agacé par la curiosité des enfants au début du film, se retrouve vite à devoir les protéger en pleine nuit et sous la pluie (histoire que les choses soient vraiment compliquées à fond !). Son côté professionnel permet de faire comprendre aux enfants et aux spectateurs que si le T-Rex suscite son acuité visuelle par les mouvements, les vélociraptors sont finalement les plus dangereux à cause de leur petite taille permettant de se faufiler facilement, de leur grande rapidité et de leur ruse en attaquant à plusieurs : la scène de fin où les enfants se cachent dans les cuisines pour leur échapper reste une des plus réussies. La peur mais surtout la fascination que les enfants ont pour les dinosaures se voient aussi à leur réveil dans l'arbre, quand un brachiosaure vient manger des feuilles tout près d'eux. Il en est de même pour le tricératops affaibli, dont chacun s'approche sans peur et avec beaucoup de compassion.
Spielberg avait bien réussi son marketing en produisant le superbe dessin animé Le Petit Dinosaure et la vallée der merveilles quelques années plus tôt, de façon à ce que les enfants s'intéressent à ces créatures et à ce qu'ils puissent ensuite s'identifier aux enfants du films. Si la réalisation a forcément un peu vieilli, elle a pu être impressionnante à l'époque et le film se regarde toujours bien aujourd'hui en dépit de quelques longueurs. Il faut croire que la fin a su inspirer le premier jeu Resident Evil spoiler: pour sa fuite en hélicoptère après avoir survécu à la catastrophe.
Jurassic Park a d'ailleurs été adapté en jeux vidéo sur de nombreuses consoles, dont une version Super Nintendo en vue de haut fort plaisante où il faut retrouver des œufs disséminés dans le parc en prenant gardes aux prédateurs qui rôdent un peu partout (on y retrouve même les gallimimus qui courent en troupe). Un grand classique de l'aventure !
Spielberg est très fort, il sort la même année "La Liste de Schindler" et donc "Jurassic Park". Dans ce dernier, un milliardaire un peu fêlé a créé sur une île un parc d'attraction peuplé de dinosaure recréés à partir de fragment d'ADN, un petit groupe d'archéologue est invité sur l'île, et peu à peu le contrôle des créatures leurs échappera. Mélange de film de monstre et de film catastrophe, Jurassic Park est vraiment bien fait, que ce soit les dinosaures ou la tempête, Spielberg montre tous ses talents en matière de mise en scène efficace, effets spéciaux et rythme. Après on peut trouver le déroulement un peu prévisible, certaines petites incohérences et trouver ses réflexions sur l'évolution technologique ou l'écologie un peu légère mais Jurassic Park reste un bon divertissement terriblement efficace et porté par d'excellent acteurs, à l'image de Jeff Goldblum et Laura Dern.
Film que je n'avais pas revu depuis l'époque de sa sortie c'est-à-dire il y a très très longtemps pour certains et quand j'étais bien sûr facilement trouillard. Maintenant que les seules choses à me faire peur sont les grandes hauteurs, les rats, les types plus costauds que moi, les vipères du Gabon et les femmes, qu'en dire de cette deuxième vision très éloignée de la première ??? Que bien sûr, il ne fait plus peur mais c'est une question d'âge ; que le gros point très positif c'est que les effets spéciaux n'ont absolument pas vieilli, ils étaient impressionnants à l'époque de la sortie, ils sont impressionnants aujourd'hui et seront certainement impressionnants dans vingt ans ; que l'on s'ennuie pas malgré une intrigue sans surprise, des personnages un brin stéréotypés mais pour ces derniers comme ce sont les dinosaures qui ont la vedette, surtout les plus méchants, et ben tant pis on n'en fera pas des histoires, et quelques erreurs de raccord tellement grosses qu'on ne peut ne pas les remarquer du premier coup (franchement c'est quoi ce fossé qui apparaît d'un coup, Steven ???). Voilà, voilà...euh le BO de John Williams est pas mal. Pas totalement admiratif mais très divertissant.
2sur5 Si la culture populaire l'a parfaitement assimilée, la marque ''Jurassic Park'' ne marque pas l'apogée de son initiateur sur le grand écran, bien au contraire. Il n'est d'ailleurs pas interdit de considérer Jurassic Park comme le début du déclin artistique du très (trop?) respecté Spielberg ; l'exécution du film semble avoir tenu pour lui la solennité d'une promenade de santé. En résulte un divertissement forain, à la fois timoré dans le fond et généreux dans la forme, parfaitement convenu et sans aspérités, la seule originalité tenant à l'identité des amuseurs de galerie. Le contexte du parc d'attraction et de l'utopie qui le motive aboutissent à une première heure de flottements [avant les dérèglements logiques de ce petit monde serein et mirifique], partagée entre anthropologie second degré et béatitude complaisante envers ce brave papy accomplissant ses rêves d'enfant (le côté Disneyen, qui irradie l'ensemble du film, mais sera banni des deux opus postérieurs).
Alors que cette jungle annexée pourrait être le lieu de tous les possibles, les témoins du phénomène le plus surprenant et remarquable de l'ère contemporaine sont réduits à une simple balade mouvementée, éventuellement dangereuse ; malheureusement on sait trop bien comme les dangers ne sont qu'illusion et combien chaque personnage retombera toujours si aisément sur ses pattes. C'est bien cette noirceur totalement surfaite qui rend le spectacle assez vain. Par conséquent, Jurassic Park oscille sans cesse entre deux statut : identifiable en tant que survival mielleux, le film ressemble à une sorte de comédie horrifique pour enfants tiraillée entre le désir d'épater et l'impératif de restreindre ses ardeurs pour attirer sans heurter (pourtant, la séquence la plus intense mettra en jeu la sécurité des enfants). Autrement dit, c'est une sorte d'Arachnophobie de luxe, en moins burlesque et moins typé. Le film a le mérite d'assumer sa fonction de blockbuster outrancier ; on connaît déjà l'ensemble des aléas qui viendront pimenter le récit, mais on ne s'ennuie pas puisque les actes de bravoures sont nombreux. En outre, la performance de Jeff Goldblum attire la sympathie. Toutefois on ne saurait trop croire à une vie pour Jurassic Park après la première vision.
Alors que cette jungle annexée pourrait être le lieu de tous les possibles, les témoins du phénomène le plus surprenant et remarquable de l'ère contemporaine sont réduits à une simple balade mouvementée, éventuellement dangereuse ; malheureusement on sait trop bien comme les dangers ne sont qu'illusion et combien chaque personnage retombera toujours si aisément sur ses pattes. C'est bien cette noirceur totalement surfaite qui rend le spectacle assez vain. Par conséquent, Jurassic Park oscille sans cesse entre deux statut : identifiable en tant que survival mielleux, le film ressemble à une sorte de comédie horrifique pour enfants tiraillée entre le désir d'épater et l'impératif de restreindre ses ardeurs pour attirer sans heurter (pourtant, la séquence la plus intense mettra en jeu la sécurité des enfants). Autrement dit, c'est une sorte d'Arachnophobie de luxe, en moins burlesque et moins typé. Le film a le mérite d'assumer sa fonction de blockbuster outrancier ; on connaît déjà l'ensemble des aléas qui viendront pimenter le récit, mais on ne s'ennuie pas puisque les actes de bravoures sont nombreux. En outre, la performance de Jeff Goldblum attire la sympathie. Toutefois on ne saurait trop croire à une vie pour Jurassic Park après la première vision.
Alexarod
Évidemment le top, un must, un bon Spielberg ça se note avec 5 étoiles... Enfin pas forcément mais là on parle de ses films qui ont vraiment marqué, et Jurassic park en fait partie.
Déjà s'inspirer du livre de Crichton et ne pas trop en dériver c'était un gage de bon goût, de qualité, et une assurance de réussite en soi ; mais en faire une œuvre complète là je dis bravo. Il y a de tout : de l'humour, des bons acteurs jouant juste leur partition, un scénario innovant (pour l'époque oui, beaucoup ont copié la trame ensuite), une histoire inédite et top, une musique collant parfaitement aux situations et devenue culte, des scènes mémorables, des FX novateurs et qui n'ont pas encore trop vieillis, un peu de suspens et de frayeur puis le T Rex... Je rappellerai par contre que les connaissances sur les dinosaures dans les années 90 ne permettaient aucunement de savoir qu’ils avaient beaucoup de gènes d’oiseaux, la recherche les voyaient plutôt comme des reptiles (c’est pas complètement faux), ni que le raptor était plutôt un gros poulet. Crichton fait un super roman dessus qui est bien adapté par Spielberg, pour la vérité archéologique il y a les documentaires, mais on aura moins de spectacles (et plus de vraisemblances contrairement à Jurassic World).
Pas la peine d’en dire plus, pas de défauts, complet et bien fait avec une fin épique, donc 5 étoiles. Notons que la plupart des acteurs de ce long métrage sont devenus des références par la suite, et que si les suites ont pas mal été critiquées, l'original demeure magique.
Déjà s'inspirer du livre de Crichton et ne pas trop en dériver c'était un gage de bon goût, de qualité, et une assurance de réussite en soi ; mais en faire une œuvre complète là je dis bravo. Il y a de tout : de l'humour, des bons acteurs jouant juste leur partition, un scénario innovant (pour l'époque oui, beaucoup ont copié la trame ensuite), une histoire inédite et top, une musique collant parfaitement aux situations et devenue culte, des scènes mémorables, des FX novateurs et qui n'ont pas encore trop vieillis, un peu de suspens et de frayeur puis le T Rex... Je rappellerai par contre que les connaissances sur les dinosaures dans les années 90 ne permettaient aucunement de savoir qu’ils avaient beaucoup de gènes d’oiseaux, la recherche les voyaient plutôt comme des reptiles (c’est pas complètement faux), ni que le raptor était plutôt un gros poulet. Crichton fait un super roman dessus qui est bien adapté par Spielberg, pour la vérité archéologique il y a les documentaires, mais on aura moins de spectacles (et plus de vraisemblances contrairement à Jurassic World).
Pas la peine d’en dire plus, pas de défauts, complet et bien fait avec une fin épique, donc 5 étoiles. Notons que la plupart des acteurs de ce long métrage sont devenus des références par la suite, et que si les suites ont pas mal été critiquées, l'original demeure magique.
Yannickcinéphile
Jurassic Park premier du nom est le meilleur de la trilogie. Les personnages sont tous très intéressants, même les rôles secondaires ont de l’épaisseur et sont bien écrits. Les acteurs sont franchement tous excellents (un bonus pour Laura Dern dans un rôle très différent de Sailor et Lula, Sam Neill et Jeff Goldblum). A noter que les acteurs enfants jouent très bien, ce qui mérite d’être souligné car il y a parfois des ratages dantesques à ce niveau là. Le scénario inspiré de Crichton est totalement original, bourré d’idées, et plein de rebondissements. Il est dynamique, et vous maintient sans problème tout le long du film. Les décors sont magnifiques, le parc est parfaitement reconstitué, la tempête est vraiment violente, la photographie un peu banal. Par contre la mise en scène de Spielberg est d’une maitrise rare. Chaque plan est travaillé avec minutie, et sa caméra fait merveille dans les scènes d’action, d’une totale limpidité (même dans les séquences nocturnes). Les scènes d’action d’ailleurs sont impressionnantes, et doivent beaucoup d’une part à la crédibilité des acteurs et d’autre part à l’excellence des effets spéciaux. C’est simple, à part peut-être un ou deux effets un peu plus faiblard, ce film de 1993 laisse sur le banc de touche plus d’un film actuel doté d’un budget équivalent ou supérieur et doté de la technologie 2013. Les dinosaures sont tous remarquablement fait, ils s’ont une vrai présence physique, une matérialité, et respectent parfaitement les lois physiques. Si seulement certains réalisateurs actuels, plutôt que d’utiliser des effets spéciaux miteux se contenter de s’inspirer de Jurassic Park. Mention spécial pour le tyrannosaure qui en impose réellement, et la scène de sa première apparition est d’une efficacité redoutable. Je ne peux terminer cette critique sans parler de la musique, John Williams faisant (comme à son habitude) un travail en béton. Toute la bande son est merveilleuse, et on ne dira jamais assez à quel point une ambiance sonore de qualité est importante dans un film.
Bref, Jurassic Park est ultra-divertissant, accumule les réussites, et reste, vingt ans après, indétroné dans son genre. A voir et à revoir (profitait en, il ressort). Il le mérite et on ne s’en lasse pas. Je souligne que le film, s’il est a déconseiller aux plus jeunes n’est pas outrageusement sanglant, et, l’ayant vu enfant, il m’inspirait davantage des histoires que des cauchemars.
Bref, Jurassic Park est ultra-divertissant, accumule les réussites, et reste, vingt ans après, indétroné dans son genre. A voir et à revoir (profitait en, il ressort). Il le mérite et on ne s’en lasse pas. Je souligne que le film, s’il est a déconseiller aux plus jeunes n’est pas outrageusement sanglant, et, l’ayant vu enfant, il m’inspirait davantage des histoires que des cauchemars.
ferdinand75
Un grand classique qui reste très original. Une idée de départ surprenante, un bon scénario, une bonne intrigue;Tout y était pour en faire un film culte et qui engendrera des franchises. La réalisation a bien viellit.
On considère ce film comme culte, comme un classique de Spielberg. Pourtant je trouve que celui-ci a réalisé des films bien meilleurs que Jurassic Park. Alors oui, le scénario est original, il est vrai que l'idée de pouvoir redonner la vie aux dinosaures est bien trouvée, c'est pour nous tous une sorte de rêve de pouvoir voir à quoi ressemblait réellement les dinosaures il y a 65 millions d'années. Mais le film est tout simplement bourré de clichés: l'aventurier qui n'aime pas les gosses, les gosses eux-même, la femme qui veut convaincre son mari d'en avoir, le grand-père trop aveugle pour se rendre compte de la gravité des choses, le gros pas très malin, qui trahit les autres, stop ! Excepté Golblum, toujours aussi excellent, le reste n'est que du déjà vu et c'est bien dommage car avec les moyens qu'avaient le film, Spielberg aurait pu rendre les personnages originaux. Les effets spéciaux sont très bien réalisés, certes, mais je pense que le réalisateur surestime les pouvoirs des dinosaures, en particulier les vélociraptors. On sait en effet qu'ils étaient dotés d'une grande intelligence mais c'est pas pour autant qu'ils agissent comme des êtres humains (la scène de la cuisine est juste ridicule) mais je n'en dis pas plus pour ne pas spoiler. C'est pour moi loin d'être un classique, le voir deux ou trois fois m'a vraiment suffit.
Profitant de l’aubaine numérique, Spielberg réalise un rêve d’enfant, et avec lui exauce les délires de millions de culottes courtes à travers le monde : il ressuscite les dinosaures. Les uns ont la taille d’une baleine, les autres ont celle d’une musaraigne, certains portent des cornes immenses, d’autres des mâchoires énormes, d’autres encore crachent un venin toxique. Il y a ceux qui la jouent solo, ceux qui préfèrent chasser en bande, ceux qui restent à défendre leur progéniture. Divers, mais unanimement effrayants. Et incroyables de réalisme. Mais derrière les prouesses techniques, que reste-t-il ? Pas grand-chose à vrai dire. Tout à son souci d’ébahir le public de son parc, le roi de la SF pour tous en oublie le style, lui qui va jusqu’à léguer les clés à son pote Lucas pour finir la prod (on sent l’investissement). Mais c’est ainsi, le grand Steven aime à bien s’entourer. A l’écriture par exemple, il retrouve le pape du polar techno-futuriste Michal Crichton, toujours à l’aise à construire des intrigues prenantes et bien documentées. De même devant la caméra, Sam Neill, Laura Dern et l’un peu sous-utilisé Goldblum ne souffrent pas du délaissement manifeste imposé par le cinéaste. Les seconds rôles en revanche, écrits à la truelle et joués avec les pieds, n’inspirent que lassitude – mais qui s’en soucie quand au loin rugit un T-rex de neuf mètres ? Reprenez donc une poignée de popcorn et laissez-vous juste emporter par les attractions. Après tout, vous êtes là pour ça.
Jurassic Park, ce sont ces vacances dans une station balnéaire qui tournent au drame (les Dents de la Mer), ce sont ces jeux du cirque où l'on éparpille façon puzzle et avec un plaisir non feint des êtres à notre image mais qui n'en sont pas moins des robots (AI)... Il faut revenir à l'essence du projet de Jurassic Park. Evidemment ce qui botte Steven Spielberg c'est d'abord de montrer le génie humain dans sa toute puissance qui naît d'une capacité d'émerveillement folle doublée d'une volonté indestructible pour se doter des moyens permettant d'atteindre ses objectifs... Evidemment que la volonté de faire revivre des dinosaures part toujours d'un élan beau et grand, d'une démarche enthousiaste et créative... Mais Spielberg s'intéresse plus encore au revers de la médaille, au grain de sable qui enraye la machine, l'homme dépassé par ses propres "créatures" (la bombe H comme ici les Dinosaures ou ailleurs Frankenstein...). La petite voix maligne de Hal dans 2001 prend alors le contrôle et murmure à l'oreille du vénal, du faible, de l'adulte ayant tué l'enfant qu'il fut, ayant perdu toute capacité à s'émerveiller..."Qu'attends-tu ? Voilà un nouveau et juteux Business Model à faire fructifier !". Jurassic Park est un blockbuster fabuleusement efficace, qui transporte et effraye tout à la fois, mais il ne sacrifie à aucune facilité dès lors qu'il met des enfants (comme on les tremperait dans l'huile pour en faire des escargots tout chauds) face au plus grand danger qui soit (une bête affamée et ne s'embarrassant pas de questions philosophiques) et pas qu'une seule fois (les cuisines, la voiture)... C'est un fait ! L'innocence préservée, l'enfance immaculée sont des thèmes qui traversent toute l'oeuvre du grand Spielberg. Ici comme ailleurs !
Une révolution, voici ce que fut Jurassic park lors de sa sortie. Effectivement, deux après Terminator 2, le film de Steven Spielberg fit basculer le cinéma dans l’ère des effets spéciaux numériques. En effet, jamais les trucages par ordinateur n’avaient été aussi crédibles. Mais, contrairement à la croyance répandue, la majorité des séquences représentant des dinosaures utilise des trucages en animatronics directement exécuté sur le plateau. Malgré ces différences de technologies, il est quasiment impossible de différencier les trucages filmées en « live » des effets virtuels, les deux atteignant la perfection. Car voici la force de cette œuvre : les dinosaures ne semblent plus êtres des trucages comme dans le King Kong de 1933 ou Le Monde perdu de 1925 mais semblent vivre réellement. Les dinosaures sont ainsi les véritables stars du film : pour le casting humain, Spielberg a eu l’intelligence de ne pas prendre de star mais de très solides acteurs tels que Sam Neill, Laura Dern, Jeff Goldblum, Richard Attenborough ou Samuel L. Jackson (qui à l’époque n’était pas encore très connu), ce qui permet à la fois de ne pas détourner l’attention du spectateur du véritable but de l’œuvre et de renforcer l’identification du spectateur (les personnages sont des anonymes comme lui).
Tout cela s’ajoute au talent de réalisateur de Steven Spielberg. Dans la première heure, il arrive à offrir au spectateur tout ce que le parc peut avoir de plaisant spoiler: (l’apparition du brontosaure, le tricératops malade…)
, sans toutefois rendre cela ennuyant et et tout en sous-entendant que cela peut se renverser, avant de transformer son film en suspense accumulant les séquences d’action spectaculaires dans la seconde moitié spoiler: (la scène de l’attaque de la voiture par le tyrannosaurus rex et celle des vélociraptors dans la cuisine sont restées gravées dans l’histoire du cinéma)
.
De plus, la musique que John Williams a composé pour le film fait partie de ses œuvres les plus marquantes et est toujours immédiatement reconnaissable.
Certes, on peut reprocher à Spielberg quelques faiblesses dans le scénario spoiler: (on peut se dire que Nedry aurait pu choisir un moment où il n’y avait aucune visite et une manière plus discrète pour faire sa trahison, que sont devenus les chercheurs que l’on voit lors de la visite …)
. Cependant, Spielberg possède un tel métier et une telle envie de recréer un monde totalement inédit à l’époque qu’il arrive à nous passionner et à nous faire retomber en enfance, tout en nous alertant sur les dangers de la technologie (belle ironie de la part du réalisateur qui envoya le cinéma dans une nouvelle ère technologique avec ce film). A voir et à revoir avec toujours le même émerveillement.
Tout cela s’ajoute au talent de réalisateur de Steven Spielberg. Dans la première heure, il arrive à offrir au spectateur tout ce que le parc peut avoir de plaisant spoiler: (l’apparition du brontosaure, le tricératops malade…)
, sans toutefois rendre cela ennuyant et et tout en sous-entendant que cela peut se renverser, avant de transformer son film en suspense accumulant les séquences d’action spectaculaires dans la seconde moitié spoiler: (la scène de l’attaque de la voiture par le tyrannosaurus rex et celle des vélociraptors dans la cuisine sont restées gravées dans l’histoire du cinéma)
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De plus, la musique que John Williams a composé pour le film fait partie de ses œuvres les plus marquantes et est toujours immédiatement reconnaissable.
Certes, on peut reprocher à Spielberg quelques faiblesses dans le scénario spoiler: (on peut se dire que Nedry aurait pu choisir un moment où il n’y avait aucune visite et une manière plus discrète pour faire sa trahison, que sont devenus les chercheurs que l’on voit lors de la visite …)
. Cependant, Spielberg possède un tel métier et une telle envie de recréer un monde totalement inédit à l’époque qu’il arrive à nous passionner et à nous faire retomber en enfance, tout en nous alertant sur les dangers de la technologie (belle ironie de la part du réalisateur qui envoya le cinéma dans une nouvelle ère technologique avec ce film). A voir et à revoir avec toujours le même émerveillement.
jurassic park est un film de bonne facture. À l'époque où il est sortie, l'histoire était vraiment originale. Aujourd'hui, c'est plus la réalisation soignée que je retiens. il y a également une sorte d'enchantement très agréable qui se dégage du film. Spielberg avait clairement mit la barre très haute à l'époque.
Certes, Jurassik Park n’a proprement aucun intérêt intellectuel ; mais il est un mythe vivant à lui seul, archétype de la mégalomanie du film d’horreur tous publics américain. A découvrir rien que pour les effets spéciaux, bien réussis à mon goût : montrer ainsi des dinosaures anthropophages, tout le monde y a pensé, encore fallait-il le faire. Pour le reste, ne vous forcez pas…
Film mythique du cinéma de divertissement américain, oeuvre phare de la prolifique carrière de Steven Spielberg, ce Jurassic Park n'a décidément pas pris une ride si l'on excepte les effets CGI vieillissants. Du jamais vu pour l'époque, les dinosaures étaient bluffant de crédibilité et leur réussite a énormément contribué au succès de ce film.
Jurrassic Park se compose en deux parties. La première nous présente le contexte, les personnages, le projet du parc et nous met devant quelques dilemmes éthiques assez bien vus. Comme par exemple l'utilisation de la science uniquement pour assouvir des fantasmes d'un milliardaire excentrique et pour le seul plaisir de l'entertainment. Bon soyons clair, la réflexion n'est qu'à peine abordée et laisse très vite place au suspens et à l'action. Mais elle a le mérite d'être là, d'être assez bien traitée et rien que cet aspect peut donner quelques leçons à des productions plus "modernes".
Dans la deuxième partie la place est donc donnée à l'action et au suspens. Et là dessus on est servi par des moments de bravoure absolument épiques. Sans user d'une violence insoutenable, le film parvient à nous donner quelques sueurs froides et ce grâce à une maitrise technique difficilement critiquable. En effet qu'il en soit de la réalisation, du montage, des effets visuels aussi bien numériques qu'animatroniques (par le regretté Stan Winston, génie du domaine), du montage sonore et de la musique magnifique de John Williams, tout contribue à cette impression latente que l'on est bel et bien devant un grand divertissement.
Enfin bref un film qu'il m'est toujours aussi agréable de regarder aujourd'hui qu'avant.
Jurrassic Park se compose en deux parties. La première nous présente le contexte, les personnages, le projet du parc et nous met devant quelques dilemmes éthiques assez bien vus. Comme par exemple l'utilisation de la science uniquement pour assouvir des fantasmes d'un milliardaire excentrique et pour le seul plaisir de l'entertainment. Bon soyons clair, la réflexion n'est qu'à peine abordée et laisse très vite place au suspens et à l'action. Mais elle a le mérite d'être là, d'être assez bien traitée et rien que cet aspect peut donner quelques leçons à des productions plus "modernes".
Dans la deuxième partie la place est donc donnée à l'action et au suspens. Et là dessus on est servi par des moments de bravoure absolument épiques. Sans user d'une violence insoutenable, le film parvient à nous donner quelques sueurs froides et ce grâce à une maitrise technique difficilement critiquable. En effet qu'il en soit de la réalisation, du montage, des effets visuels aussi bien numériques qu'animatroniques (par le regretté Stan Winston, génie du domaine), du montage sonore et de la musique magnifique de John Williams, tout contribue à cette impression latente que l'on est bel et bien devant un grand divertissement.
Enfin bref un film qu'il m'est toujours aussi agréable de regarder aujourd'hui qu'avant.
On se laisse facilement envoûter par le culte de Spielberg avec son histoire et sa musique unique. Le seul problème est pour moi la fin, qui n'est pas vraiment à la hauteur du reste du film et qui nous donne l'envie d'en savoir beaucoup plus.
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