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Votre avis sur Jurassic Park ?
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Le plus gros succès commercial de Steven Spielberg. Une superproduction énorme qui allie à merveille humour et actions spectaculaires..
Un bon scénario, qui pose la question sur l'efficacité du clonage aujourd'hui, ce qui peut bouleverser notre mode de vie. Cela suscite une réflexion vis-à-vis du spectateur. Cependant, on reste tellement bouche bée face à ses effets spéciaux révolutionnaires à l'époque qu'on n'en oublierait presque la morale principale de ce film culte. En effet, les effets spéciaux prennent le dessus sur tout, cette «magie» peut aussi se voir dans la saga Star Wars, King Kong,etc...
Le film multiplie les scènes de stress, de suspense au sein même de scènes d'action réussies et très bien filmées. La séquence où on voit pour la première fois le T-Rex en est la preuve. La tension s'intensifie, on reste accroché à notre fauteuil car on se met à la place des personnages, aussi stressés qu'eux à l'idée de rencontrer un T-Rex. Il convient d'ajouter qu'il existe bien sûr d'autres scènes d'angoisse, spoiler: surtout à la fin avec les raptors
..
Certes, le suspense est au rendez-vous, mais l'humour s'invite aussi, porté par un Jeff Goldblum hilarant. Cela permet de donner un peu de légèreté à ce film qui peut faire office de 2ème « Dents de la mer»..
La célébrissime musique de John Williams nous frémit tout au long du film pour admirer ce fabuleux spectacle à couper le souffle...
Un bon scénario, qui pose la question sur l'efficacité du clonage aujourd'hui, ce qui peut bouleverser notre mode de vie. Cela suscite une réflexion vis-à-vis du spectateur. Cependant, on reste tellement bouche bée face à ses effets spéciaux révolutionnaires à l'époque qu'on n'en oublierait presque la morale principale de ce film culte. En effet, les effets spéciaux prennent le dessus sur tout, cette «magie» peut aussi se voir dans la saga Star Wars, King Kong,etc...
Le film multiplie les scènes de stress, de suspense au sein même de scènes d'action réussies et très bien filmées. La séquence où on voit pour la première fois le T-Rex en est la preuve. La tension s'intensifie, on reste accroché à notre fauteuil car on se met à la place des personnages, aussi stressés qu'eux à l'idée de rencontrer un T-Rex. Il convient d'ajouter qu'il existe bien sûr d'autres scènes d'angoisse, spoiler: surtout à la fin avec les raptors
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Certes, le suspense est au rendez-vous, mais l'humour s'invite aussi, porté par un Jeff Goldblum hilarant. Cela permet de donner un peu de légèreté à ce film qui peut faire office de 2ème « Dents de la mer»..
La célébrissime musique de John Williams nous frémit tout au long du film pour admirer ce fabuleux spectacle à couper le souffle...
Jurassic Park c'est vraiment un de mes film préféré, je l'ai tellement vu que je pourrais pour raconter l'histoire comme ça devant vous. Ce film est tout simplement un pur chef d'oeuvre. Cela va faire bientôt 20 ans qu'il est sorti mais quand on le revoit c'est toujours un régale et on ne se lasse jamais. Film certes bourré de faux-raccords en tout genre mais on s'en fout xD le film est toujours aussi bon ! ^^. A voir absolument !!
Alice025
C'est un véritable plaisir de revoir ce film que je considère comme un film culte de Spielberg, ressortir au cinéma sur grand écran. La 3D n'est pas franchement exceptionnelle, mais l'image a été améliorée et 3D ou pas 3D, voir des T-Rex et d'autres dinosaures au cinéma est juste superbe. Les dinosaures sont impressionnants, effrayants et fascinants.
Déja 20 ans que ce film a été réalisé, et il n'a pas pris une seule ride !
Alors, allez faire un tour dans le Jurassic Park, munissez-vous de vos lunettes, et accrochez-vous !
Déja 20 ans que ce film a été réalisé, et il n'a pas pris une seule ride !
Alors, allez faire un tour dans le Jurassic Park, munissez-vous de vos lunettes, et accrochez-vous !
Jurassic Park est considéré comme un des plus grands chef-d'oeuvre de Steven Spielberg et ça se comprend! Dès qu'on a vu le film, on a envie de devenir paléontologue tellement on est immergé dans cet univers!!! Jurassic Park est avant tout une prouesse visuelle! Aujourd'hui, c'est évident qu'on peut mieux faire niveau effets visuels mais ça reste encore très impressionnant!!!! Les dinosaures sont incroyablement réalistes pour l'époque! La première apparition du Brachiosaure est superbement filmée, quant à celle du Tyrannosaure, elle fait vraiment froid dans le dos et on est vraiment avec les personnages lors de cette scène! La photo de Dean Cundey est très jolie, visuellement, c'est magnifique, comme d'habitude chez Spielberg! La musique de John Williams est excellente!!! Les différents thèmes inventés pour le film sont cultes!!! Que de magnifiques compositions pour ce talentueux compositeur!!!! Sam Neill, Jeff Goldblum, Laura Dern et Richard Attenborough sont habités par leurs personnages, personnages qui précisons-le sont très bien écrits! L'idée du film est vraiment très originale bien qu'elle soit adaptée du roman d'origine, l'humour est du pur Spielberg, autrement dit: ça met de très bonne humeur et on rigole. La scène du verre d'eau qui tremble est une super scène!!! Mythique!!! Jurassic Park est un film culte comme on en voit rarement! Steven Spielberg ne faiblira jamais!!!
C'est un film intangible, incroyablement dur à critiquer. Tout le monde connaît l'histoire de cette énorme adaptation, invariablement géniale. Steven Spielberg à réussi, comme à son habitude, un chef-d’œuvre. Certains ont osé l'insulter vulgairement, d'autres (dont moi) ont su dès la fin du film, qu'ils étaient tombés sur une pépite véritablement intouchable. TOUTE l'intrigue, TOUS les décors et TOUS les personnages sont faits pour vous évader et partir dans un monde crée par un génie universel. C'est un parador qui est géré par ce dernier. Bref, C'est un havre de paix pour tous les amoureux de cinéma, et pas seulement pour les fans de dinosaures. Une bénédiction.
Ouais, avoir 10 ans en 1993 et voir Jurassic Park, ça devait être super cool. Or, j'ai du attendre mon 23e printemps et l'année 2015 pour découvrir ce film de Spielberg. Donc forcément, mon impression en a légèrement pâti. J'ai pu reconnaitre un grand savoir-faire de la part du réalisateur américain, véritable metteur en scène aux idées plus géniales les unes que les autres. Mais c'est bien dans la peau d'un enfant qu'il faut se mettre pour apprécier Jurassic Park à sa juste valeur. Car en prenant du recul, je me rends compte qu'il s'agit d'un film au contenu plutôt simpliste, et quelque peu redondant. Même si c'est évidemment bluffant de réalisme, je dois bien admettre ne pas avoir pris un pied total. Mais c'est quand même un truc à voir. C'est une certitude.
selenie
Après "Hook..." (1991) Steven Spielberg se lance donc dans l'adaptation du roman de Michael Crichton qui co-signe le scénario. Si le clonage montré dans le film est juste impossible le reste est juste bluffant. Le film impose un climax idéal, à la fois amusant (enfin des animaux préhistoriques en "vrai" !) et inquiétant (le clonage donne trop de paramètres inconnus). Le récit n'est pas sans rappeler "King Kong".
Un film monumental de Spielberg, dans lequel on se laisse embarquer sur une île peuplée de créatures préhistoriques. Une mise en scène parfaite, de l'action, de l'aventure, des frissons et de l'humour. Le casting est très bon et la musique de John Williams rend le spectacle encore plus grandiose !
Comment ne pas noter ce film en chef d'oeuvre ? Pourtant, plein de petits détails en feraient un film de bonne facture mais pas exceptionnel... oui mais voilà Spielberg a de nouveau révolutionné le monde du cinéma. Ce réalisateur de génie a recrée les dinosaures et pour l'époque, il faut avouer que les effets sont révolutionnaires ! Ce film relate l'épopée d'un groupe à la découverte d'un futur parc d'animaux... qui sont des dinosaures !! L'effet est saisissant et on peut se surprendre à crier comme rarement... T-Rex, Vélociraptor... ces noms parleront à tous les inconditionnels de ces animaux disparus (qui n'a jamais rêvé d'être paléontologue ?).
Bref : une réussite, encore, pour Sir Spielberg !
Bref : une réussite, encore, pour Sir Spielberg !
Le film a enflammé l’imagination de la planète. Bénéfices historiques. Trois Oscars. Mais presque vingt ans après sa sortie, quel bilan ce recul peut-il bien nous apporter?
" Jurassic Park " laisse très clairement une partie de l’intelligentsia sur sa faim (sentiment accentué à l’époque de sa sortie par le premier gros débat autour de l’exception culturelle). On voit en " Jurassic Park " l’ennemi du cinéma français. Vulgaire produit hollywoodien, remake à peine voilé des " Dents de la mer ", effets spéciaux certes sublimes mais ne masquant pas le manque de profondeur des personnages.
Mais " Jurassic Park " donne aussi l’occasion à certains de disserter au-delà de l’apparente grosse machine qu’il représente (et son merchandising sans précédent). Un film personnel, écrira-t-on, voire même un réglement de compte de Spielberg contre l’argent, les avocats et les enfants eux-mêmes (au vu de l’acharnement sadique du cinéaste dans certaines séquences).
Le film est, enfin, vu comme une parabole de la Shoah, certains analystes s’appuyant en effet sur l’aspect concentrationnaire du film et sur le fait que Spielberg accepta malgré lui de tourner d’abord " Jurassic Park " avant " La liste de Schindler ". Mais il n’aura en tête pendant le tournage et le montage de " Jurassic Park " que les histoires douloureuses de l’Holocauste.
Aujourd’hui, deux autres épisodes ont prolongé le mythe du parc jurassique, avec plus ou moins de bonheur, mais une idée, ou plutôt un animal, reste au cœur de la trilogie : l’oiseau. Récemment la théorie du paléontologue Jack Horner (consultant sur " Jurassic Park ") selon laquelle l’oiseau descendrait des dinosaures s’est d’ailleurs vue confirmée. Les trois " Jurassic Park " se concluent de la même façon : le premier avec un pélican volant au-dessus de l’océan, les deux autres avec des ptéranodons, ancêtres préhistoriques des pélicans. Le mythe d’Icare est aussi le pilier de la trilogie (l’ouverture du troisième épisode en parachute ascensionnel est en ce sens flagrant).
S’approcher de Dieu, recréer la Création. Hybris destructeur dissimulant les fuites légitimes de l’Homme face à sa condition terrestre (et rappelant l’amour de Spielberg pour tout ce qui vole dans les airs). " Jurassic Park " n’a pas seulement relancé la "mode" des dinosaures dans les consciences, il a renoué, re-questionné les fondements de nos folles envies et de nos peurs, dans l’imaginaire et la violence de l’arrachement.
" Jurassic Park " laisse très clairement une partie de l’intelligentsia sur sa faim (sentiment accentué à l’époque de sa sortie par le premier gros débat autour de l’exception culturelle). On voit en " Jurassic Park " l’ennemi du cinéma français. Vulgaire produit hollywoodien, remake à peine voilé des " Dents de la mer ", effets spéciaux certes sublimes mais ne masquant pas le manque de profondeur des personnages.
Mais " Jurassic Park " donne aussi l’occasion à certains de disserter au-delà de l’apparente grosse machine qu’il représente (et son merchandising sans précédent). Un film personnel, écrira-t-on, voire même un réglement de compte de Spielberg contre l’argent, les avocats et les enfants eux-mêmes (au vu de l’acharnement sadique du cinéaste dans certaines séquences).
Le film est, enfin, vu comme une parabole de la Shoah, certains analystes s’appuyant en effet sur l’aspect concentrationnaire du film et sur le fait que Spielberg accepta malgré lui de tourner d’abord " Jurassic Park " avant " La liste de Schindler ". Mais il n’aura en tête pendant le tournage et le montage de " Jurassic Park " que les histoires douloureuses de l’Holocauste.
Aujourd’hui, deux autres épisodes ont prolongé le mythe du parc jurassique, avec plus ou moins de bonheur, mais une idée, ou plutôt un animal, reste au cœur de la trilogie : l’oiseau. Récemment la théorie du paléontologue Jack Horner (consultant sur " Jurassic Park ") selon laquelle l’oiseau descendrait des dinosaures s’est d’ailleurs vue confirmée. Les trois " Jurassic Park " se concluent de la même façon : le premier avec un pélican volant au-dessus de l’océan, les deux autres avec des ptéranodons, ancêtres préhistoriques des pélicans. Le mythe d’Icare est aussi le pilier de la trilogie (l’ouverture du troisième épisode en parachute ascensionnel est en ce sens flagrant).
S’approcher de Dieu, recréer la Création. Hybris destructeur dissimulant les fuites légitimes de l’Homme face à sa condition terrestre (et rappelant l’amour de Spielberg pour tout ce qui vole dans les airs). " Jurassic Park " n’a pas seulement relancé la "mode" des dinosaures dans les consciences, il a renoué, re-questionné les fondements de nos folles envies et de nos peurs, dans l’imaginaire et la violence de l’arrachement.
Vu au cinéma a l'époque, je dois dire que ce film n'a toujours pas pris une seule ride, les effets spéciaux sont d'une finition incroyable et toujours aussi impressionnants, le scénario tiens très bien la route, et pour moi c'est le meilleur film de Steven Spielberg.
Cette reprise, 20 ans après sa première sortie, offre une copie 3D qui figure parmi ce qui se fait de mieux dans le domaine de la conversion. Le film n'a pas pris une ride, ni les CGI (contrairement à un film comme Alien 3) et Spielberg confirmait son talent sans pareil pour fédérer la plupart des publics en dosant avec brio science-fiction, horreur, suspense, humour et même réflexion quant au progrès, lorsqu'un savoir "sensible"' tombe entre les mains d'énergumènes cupides et malintentionnés. Un film à (re)découvrir sur grand écran ! Notre critique complète est en ligne sur le site Terreurvision.
Encore un chef-d’œuvre signé Spielberg.
Les effets spéciaux sont incroyables (Steven Spielberg ne déçoit jamais sur ce plan-là), on a vraiment l'impression d'avoir des dinosaures sous les yeux, ... et le film a déjà plus de vingt ans. L'action est pas mal du tout.
L'ambiance d'aventure est très bien retranscrite à l'écran et les dinosaures sont absolument terrifiants.
L'histoire est à la fois simple mais efficace (le mérite revient à Michael Crichton, l'auteur du livre dont s'est inspiré le film), et d'ailleurs, elle n'est qu'un prétexte à l'aventure que vit le spectateur.
Le casting est très bon. Sam Neill, acteur pourtant peu connu, porte très bien le film sur ses épaules. Jeff Goldblum et Laura Dern jouent plutôt bien leurs parts.
Le thème musical composé par l'immense John Williams est tout simplement génial et entre au panthéon des bandes-originales les plus mémorables du compositeur (avec Star Wars et Indiana Jones).
Le film n'aurait pu être qu'un bon film, Steven Spielberg en fait un monument du cinéma.
Les effets spéciaux sont incroyables (Steven Spielberg ne déçoit jamais sur ce plan-là), on a vraiment l'impression d'avoir des dinosaures sous les yeux, ... et le film a déjà plus de vingt ans. L'action est pas mal du tout.
L'ambiance d'aventure est très bien retranscrite à l'écran et les dinosaures sont absolument terrifiants.
L'histoire est à la fois simple mais efficace (le mérite revient à Michael Crichton, l'auteur du livre dont s'est inspiré le film), et d'ailleurs, elle n'est qu'un prétexte à l'aventure que vit le spectateur.
Le casting est très bon. Sam Neill, acteur pourtant peu connu, porte très bien le film sur ses épaules. Jeff Goldblum et Laura Dern jouent plutôt bien leurs parts.
Le thème musical composé par l'immense John Williams est tout simplement génial et entre au panthéon des bandes-originales les plus mémorables du compositeur (avec Star Wars et Indiana Jones).
Le film n'aurait pu être qu'un bon film, Steven Spielberg en fait un monument du cinéma.
Steven Spielberg renouvelle le mythe du dinosaure avec un film aux effets spéciaux toujours aussi bien fichus aujourd'hui, alors qu'il est né à une époque où de telles images de synthèses n'étaient pas possibles ! Flippant. Les scènes du T-Rex sont mémorables, et le film en lui-même en devient un classique, à mi-chemin entre la science fiction et le film de survie.
ConFucAmuS
Steven Spielberg remonte sur le ring du divertissement de haute volée avec l'adaptation du best-seller de Michael Crichton. Officieusement, le réalisateur adulé obéit à une commande pour avoir les mains libres sur son projet suivant, l'éminemment personnel La Liste de Schindler. Mais nulle raison pour abaisser l'exigence artistique. Jurassic Park orchestre la rencontre entre l'homme avec les dinosaures, elle se devait donc d'être mémorable. Les avancées en termes d'animatroniques et d'images de synthèse l'ont rendue possible, alors le film ambitionne de repousser les limites. D'un point de vue technique mais aussi artistique. Graver une nouvelle date pour le divertissement, niveau ambition on a vu plus raisonnable. Et Spielberg s'en accommode avec une virtuosité quasi inédite dans l'histoire du blockbuster.
Jurassic Park demeure plus de vingt ans après sa sortie comme l'un des plus grands sommets atteints en la matière. À tout point de vue. Modèle de storytelling joignant l'intimiste avec le (hautement) spectaculaire, le long-métrage nous ramène à cette sensation d'émerveillement qu'on expérimente que trop rarement face à un écran. Une telle réussite a été rendue possible grâce à l'expérience d'un metteur en scène passé maître dans l'art de caractériser chacun de ses personnages et de jongler avec les émotions. Pendant une heure, Spielberg pose les bases et tout ce qu'elles soutiennent (avidité de la société spectacle, inconscience face aux découvertes génétiques).
Dans l'intervalle, il s'amuse à frustrer en limitant les apparitions des créatures ressuscitées du crétacé/jurassique. Bizarrement, nul frein à ronger ici, puisque le propos ainsi que les offrandes fascinent. Et puis vient la deuxième heure, où le metteur en scène laisse exploser son génie cinétique avec une succession de morceaux de bravoure. Pas la peine de lister les moments forts, il y en a dans tous les recoins. Pour vous donner une idée, sachez que le film est une parfaite jonction des Dents de la mer (pour le suspense) et d'Indiana Jones (pour l'aventure).
Il y a largement de quoi s'accroche aux accoudoirs, frémir et on exulter devant pareil étalage de maîtrise. Mais si Jurassic Park mérite les éloges, c'est autant pour ses personnages que le ride de sensations fortes qu'il génère. Sam Neill trouve son rôle le plus emblématique dans les pompes du héros malgré lui, charismatique à souhait. Richard Attenborough, génial en papi gâteau irresponsable, évoque plus le double fictionnel de Spielberg lui-même, qui semble s'interroger sur son rôle en tant que pape du divertissement pour tous. Mais celui qui fait le plus forte impression demeure Jeff Goldblum, tout simplement extraordinaire de charme excentrique en Ian Malcolm -principal fournisseur de répliques imparables).
Même près de vingt ans après sa sortie, il n'a pas pris une ride et n'a surement rien perdu de son efficacité pour nous accrocher. Sûrement l'un des meilleurs divertissements des années 90, ou plus simplement jamais réalisés.
Jurassic Park demeure plus de vingt ans après sa sortie comme l'un des plus grands sommets atteints en la matière. À tout point de vue. Modèle de storytelling joignant l'intimiste avec le (hautement) spectaculaire, le long-métrage nous ramène à cette sensation d'émerveillement qu'on expérimente que trop rarement face à un écran. Une telle réussite a été rendue possible grâce à l'expérience d'un metteur en scène passé maître dans l'art de caractériser chacun de ses personnages et de jongler avec les émotions. Pendant une heure, Spielberg pose les bases et tout ce qu'elles soutiennent (avidité de la société spectacle, inconscience face aux découvertes génétiques).
Dans l'intervalle, il s'amuse à frustrer en limitant les apparitions des créatures ressuscitées du crétacé/jurassique. Bizarrement, nul frein à ronger ici, puisque le propos ainsi que les offrandes fascinent. Et puis vient la deuxième heure, où le metteur en scène laisse exploser son génie cinétique avec une succession de morceaux de bravoure. Pas la peine de lister les moments forts, il y en a dans tous les recoins. Pour vous donner une idée, sachez que le film est une parfaite jonction des Dents de la mer (pour le suspense) et d'Indiana Jones (pour l'aventure).
Il y a largement de quoi s'accroche aux accoudoirs, frémir et on exulter devant pareil étalage de maîtrise. Mais si Jurassic Park mérite les éloges, c'est autant pour ses personnages que le ride de sensations fortes qu'il génère. Sam Neill trouve son rôle le plus emblématique dans les pompes du héros malgré lui, charismatique à souhait. Richard Attenborough, génial en papi gâteau irresponsable, évoque plus le double fictionnel de Spielberg lui-même, qui semble s'interroger sur son rôle en tant que pape du divertissement pour tous. Mais celui qui fait le plus forte impression demeure Jeff Goldblum, tout simplement extraordinaire de charme excentrique en Ian Malcolm -principal fournisseur de répliques imparables).
Même près de vingt ans après sa sortie, il n'a pas pris une ride et n'a surement rien perdu de son efficacité pour nous accrocher. Sûrement l'un des meilleurs divertissements des années 90, ou plus simplement jamais réalisés.
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