Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
lhomme-grenouille
3 333 abonnés
3 170 critiques
Suivre son activité
5,0
Publiée le 3 janvier 2014
OK, je le reconnais, la bonne vieille atmosphère « gros synthé et gros biscotos » des années 1980 me parle ENORMEMENT dans ce film. Mais bon, ce serait nier toutes les qualités que j’adore retrouver dans un film de John Carpenter : une narration basique totalement assumée, un regard ironique à la fois sur sa propre œuvre mais aussi sur sa période, et surtout cette maitrise totale des codes de la série B. C’est tout ça qui fait que j’assume totalement cet univers apocalyptique sans prise de tête et ô combien jouissive… Est-ce ça le plaisir de l’esprit régressif ?
Avec "New York 1997" John Carpenter nous donne une vision apocalyptique d'un Manhattan transformé en prison géante où Snake Plissken (Kurt Russell), prisonnier, est envoyé par le chef du système de sécurité (Lee Van Cleef) pour sauver le président des USA s'étant crasher dans la zone. Considéré encore aujourd'hui comme culte, notamment grâce au charisme de son héros, ce film a tous de même prit un sacré coup de vieux et est au final assez simpliste dans l'intrigue, mais il s'en dégage tout de même un certain charme rétro-futuriste fort sympathique porté par une bande originale sublimissime. Cela reste un pur divertissement très 80's, on ne s'ennuie pas une seconde bien qu'on puisse avoir un peu de décalage avec le côté kitsch et caricatural des décors et costumes. A voir en toute décontraction avec un grand bol de pop corn.
Snake Plissken est un peu l'alter-égo de John Carpenter. Le personnage incarné par Kurt Russel ne veut ni sauver ni tuer personne. Il veut juste avancer et ne demande rien à personne, il n'obéit que sous la contrainte et ne tue que ceux qui l'empechent de passer. Snake Plissken n'est pas là pour sauver et servir son pays, ce qui est étonnant dans une production américaine. Snake Plissken est avant tout l'incarnation de "lonesome cowboy" du cinéma, politiquement incorrect où John Carpenter prone l'insoumission. Le réalisateur rend hommage aux westerns qui ont bercé sa jeunesse cinéphilique, nottament les films de Howard Hawks et John Ford. John Carpenter aime les anti-héros, les perdants, c'est-à-dire les personnages souvent oubliés. Carpenter leur rend hommage et prone ainsi l'anticonformisme, la liberté. New-York 1997 accuse un petit coup de vieux visuellement et ne se cache pas d'avoir été réalisé avec 3 bouts de ficelle mais aussi avec beaucoup de génie. Le film est dans sa conception (et volontairement) linéaire. John Carpenter utilise le decor dévasté par un incendie, de la ville de St Louis, dans un superbe cinemascope. La musique signée egalement de Carpenter est presque hypnotique et incontournable de sa filmographie. Kurt Russel devient une icone, Carpenter signe une série B de génie assumée, un film culte est né.
New York 1997 fait partie intégrante de ces long-métrages qui ont marqué le cinéma de genre, particulièrement celui des films d'action. Alliant avec talent courses-poursuites, gunfights et scénario original et malin, John Carpenter signe une oeuvre de renommée et indispensable à tout cinéphile qui se respecte. Le personnage principal incarné par Kurt Russel ajoute énormément à cette oeuvre, en plus d'être charismatique et attachant. Un badass comme on voudrait en voir plus souvent, ce Snake! La bande-son, signée John Carpenter , vaut le détour à elle seule. Un classique.
Un vieillissement possible grâce à des décors particulièrement soignés car naturels en partie. Se déroulant essentiellement de nuit dans le centre ville de Saint-Louis, ce dernier portant encore les traces du violent incendie ayant ravagé la ville quelques années plus tôt, le film de Carpenter bénéficie d’une atmosphère chaotique et crépusculaire incomparable. Quartiers entiers en ruines et voitures calcinées par centaines marquent autant l’œil que l’esprit. Le point fort du récit, c’est une galerie de personnages hétéroclites particulièrement réjouissants. Un casting typique des films de Carpenter au charme certain. Ainsi, derrière l’incontournable Snake Plissken, on retrouve quelques monuments comme Lee van Cleef en chef de la police sans scrupules, Ernest Borgnine en chauffeur de taxi pétochard, Harry Dean Stanton en démerdard, Isaac Hayes en sadique Duc de New York et puis quelques figures récurrentes chez Carpenter tels que Tom Atkins, Donald Pleasence. Même si l’histoire reste assez simpliste, Escape from New York n’en demeure pas moins une œuvre incontournable du genre.
New York 97, réalisé par Carpenter, montre New York en 1997, dont Manhattan est un no man's land servant de prison pour de nombreux criminels. Cette prison est donc entouré de murs, surveillé, et peu recommandable. Un homme, Snake Plissken, va être envoyé sur New York pour trouver et évacuer le président des USA dont Air Force One s'est crashé sur la prison. Autant le dire, les effets spéciaux et le rythme datent et le film a bien vieilli. Mais qu'il est passionnant de voir l'idée en 1981 de ce que le monde serait en 97 mais aussi de découvrir le personnage de Kurt Russell qui l'a rendu si célèbre. Bref : un film historique avec des idées magnifiques pour l'époque.
"New York 1997" raconte l'histoire de Snake Plissken (Kurt Russell), un prisonnier qui est envoyé sur l'île de Manhattan, devenue une immense prison où sont regroupés les détenus les plus dangereux, afin de retrouver le président américain. Ce film de John Carpenter est un chef-d'oeuvre visuel urbain, aux décors époustouflants. L'histoire, bien que simple, offre des moments d'anthologie (la scène en planeur, le combat sur le ring, la course-poursuite sur le pont...) et des répliques cultes (dont le fameux "Appelez-moi Snake", qui devient à la fin "Appelez-moi Plissken"). Les acteurs sont vraiment excellents : Kurt Russell (né pour incarner Snake), Lee Van Cleef (toujours aussi bon dans les rôles antipathiques), Donald Pleasence (dans un rôle de lâche qui lui va à ravir), Isaac Hayes (vraiment crédible en méchant)... Et la musique colle incroyablement bien aux images, avec, comme d'habitude de la part du réalisateur / compositeur, un thème principal mémorable. En bref, "New York 1997" est un de mes Carpenter préférés.
" New York 1997 " bon film de John Carpenter . L'histoire se déroule en 1997 ou Manhathan est devenu une immense île-prison ou sont retenus 3 millions de détenus organisés en bande rivales . A la suite d'un attentat l'avion du président des États Unis ( Donald Pleasence ) se crashe en plein milieu de cette gigantesque prison qu'est devenu Manhathan . Le chargé de la sécurité Bob Hank (Lee Van Cleef ) décide d'envoyer un prisonnier nommer Snake Plissken ( Kurt Russell ) pour le récupérer . Lâché à l'intérieur de la prison Snake va devoir se frayer un chemin en évitants les loubards et les cannibales qui peuplent Manhattan pour trouver et ramener le président ... " New York 1997 " est un film de science fiction culte des années 80 signé par Jonh Carpenter ( Halloween , Christine , The thing , Fog ... ) . Le film est globalement pas mal même si il n'est pas dénuer de défauts . L'histoire bien que basique est efficace , plutot originale et prenante celle d'un prisonnier qui va devoir aller sauver le president des États Unis perdu au milieu de New York devenu une prison gigantesque remplit de millions de prisonniers dégénérer et sa va être explosif ce qui va donner lieu à son lot de suspense et de bonnes scènes d'actions ( la course poursuite sur le pont , le combat sur le ring ...) . Jonh Carpenter à mis en scène avec ce Manhathan en ruine devenu une gigantesque prison un univers apocalyptique génial où on s'évade avec grand plaisir . Le film dont l'action se déroule pratiquement que de nuit contient une ambiance nocturne et apocalyptique excellente . Les décors qui donnent vie à Manhathan devenu une gigantesque prison sont vraiment réussit surtout que le budget du film est trés modeste . La musique est excellente et accentue l'ambiance effrayante et apocalyptique du film. Le problème de ce film c'est qu'il met un peu de temps à vraiment décoller . Il faut vraiment attendre la dernière demi heure pour que sa bouge vraiment . Avant ça le rythme est assez lent et on n'attend que sa bouge réellement bien qu'on reste captiver par l'intrigue et par l'ambiance et l'univers apocalyptique du film . Et le film a quand même pris un sacré coup de vieux par moment . Bon malgré tout on passe un bon moment . Le film est porter par un très bon casting avec à sa tête Kurt Russell excellent et très charismatique dans le rôle du cultissime Snake ce prisonnier qui va devoir se démener pour aller sauver le président des États Unis bien interpréter par Donald Pleasence ( on ne vit que deux fois , Halloween ... ) . Son look badass est excellent et définitivement culte . Kurt Russell fut révéller avec ce film . Le reste du casting est également très bon avec entre autre Lee Van Cleef ( le bon la brute et le truand , et pour quelques dollars de plus ... ) dans le rôle de Bob Hank le chargé de la sécurité qui va envoyer Kurt Russell sauver le président . Sans oublier Ernest Borgnire ( l'aventure du Poseidon ...) dans le rôle d'un chauffeur de taxi qui va apporter son aide à Kurt Russell pour sauver le président . Un bon film Sf des années 80 à voir et à revoir .
Certes le spectacle est assuré de fort belle façon avec une mise en scène très correcte, mais le scénario est vraiment trop primaire, Russel trop bourrin, Borgnine insupportable. Les facilités de scénario, les déficits d'explications, les ellipses et les invraisemblances abondent. Et en parlons même pas des scènes inutiles (à quoi sert ce combat de ring absurde puisque dénué de tout suspense sinon à faire de l'attraction gratuite). Aucun humour. Adrienne Barbeau campe un personnage improbable mais elle est très photogénique dans ce film. Quant à la fin… on va dire qu'elle est amusante, mais pas de quoi s'affoler non plus. Nous avons donc là une bonne série B très regardable, mais prendre ça pour un monument du cinéma c'est se moquer du monde !
Lâché dans un New-York transformé en ville-prison, le badass Snake Plissken n'a qu'une mission: sauver le président. Avec Escape From New York, John Carpenter signe un film malin, dépeignant un New York en ruine habitée par des silhouettes fantomatiques, coupée du monde (on n'a que très peu d'information sur le monde extérieur). Le scénario est traité habilement et les personnages sont bien écrit et facilement reconnaissables (le grand méchant tiqué, son acolyte fou qui n'est pas sans rappeler le méchant de Mad Max, un Snake Plissken qui déborde de cool, etc). Mais c'est par sa réalisation que le film se démarque, sombre et détaillée. Sans oublier bien évidemment un des meilleurs travaux musicaux de Carpenter, Escape From New York est une semi-série B largement au-dessus de la moyenne et qui mérite son statut de culte.
C'est avec pas mal de plaisir que je redécouvre ces derniers temps l'œuvre de John Carpenter, « New York 1997 » ne fait pas exception même si ce n'est pas celui que je préfère. La faute à un scénario comportant parfois d'énormes invraisemblances et un ton sans doute trop basique, donnant pour le coup presque raison à ceux n'ayant guère d'estime pour le réalisateur. D'autant qu'ici, j'ai souvent eu l'impression que l'on aurait pu avoir droit à un chef-d'œuvre que Carpenter ne semble pas avoir voulu se donner la peine de faire. Un peu frustrant, alors que le film reste une véritable mine dans pas mal de domaines. D'abord visuel : franchement, cette photo est juste la preuve de l'incroyable talent plastique du bonhomme, tout comme celui de savoir exploiter à merveille un décor particulièrement marquant, dans une logique à la fois « bad ass » et crépusculaire. Car malgré la légère frustration évoquée précédemment, impossible de ne pas voir une dimension éminemment politique sur ce monde carcéral sans foi ni loi, où presque aucun personnage n'est réellement positif, certains étant juste « moins pires », mais (presque) toujours cohérents avec ce qu'ils pensent et ce qu'ils font, rendant un récit qui aurait pu sombrer dans le nanar pur en bonne grosse série B très virile, à l'image d'un casting rêvé pour tout fan du genre : Kurt Russell, Lee Van Cleef, Ernest Borgnine, Donald Pleasence, Harry Dean Stanton et la splendide Adrienne Barbeau en caution féminine, avouez qu'il est difficile de faire mieux. Bref, sans être l'œuvre majeure de son auteur, voire légèrement décevant quant à mon souvenir, « New York 1997 » reste un titre laissant une empreinte par son identité visuelle et son discours ouvertement nihiliste : un bel héritage hélas totalement ignoré par le cinéma d'action d'aujourd'hui...
Un film culte absolument tétanisant de maîtrise. Kurt Russell ('appellez-moi Snake !') est génial, Lee Van Cleef, Donald Pleasence et Isaac Hayes également. A signaler une musique (signée, comme toujours chez lui, par Carpenter himself) absolument grandiose. Un film d'anticipation qui n'a pas vieilli, excepté la date à laquelle l'action se passe (!!)... Un de mes films de chevet.
Inutile d’y cherchez un film de science-fiction puisqu’à part l’idée d’avoir transformé Manhattan en prison géante, aucun travail n’est réellement fait pour nous présenter un univers futuriste. C’est plutôt face un actionner recyclant allègrement les codes du western que John Carpenter a voulu nous mettre, et ce grâce à un personnage devenu mythique, Snake incarné par un Kurt Russell au meilleur de sa forme. Le scénario se montre malgré tout terriblement académique dans sa construction scénaristique avec ses enjeux effarants et ses personnages secondaires stéréotypés au possible heureusement interprétés par un casting prestigieux (Lee Van Cleef et Donald Pleasence, notamment, y sont excellents). L’usage d’effets spéciaux encore novateurs au début des années 80 s’est fait au détriment de décors assez rudimentaires pour reproduire une ville nocturne et sordide. Même s'il a très mal vieilli, New-York 1997 garde son efficacité de divertissement et sa morale pessimiste dans lequel le message politique est à peine dissimulé.
En dehors d'une excellente idée au départ,fort séduisante et génialement simple ,d'une ambiance assez réussie si on adopte un point de vue ultra pessimiste sur l'avenir ,il n'y a strictement rien à retenir de ce film. Alors qu'il y avait tout un nouvel univers carcéral à créer, tout a déjà été vu et revu dans divers films d'aventures. Si la première moitié du film se laisse regarder avec un certain plaisir,la seconde est presque ennuyeuse et la fin totalement bâclée, pour ne pas dire ridicule, avec un Président des états unis se faisant justice lui même. Il y a quand même des limites intellectuelles à ne pas dépasser. Les scénaristes de science fiction se croient autorisés à tout; et bien non! La logique des rapports humains jusqu'à preuve du contraire doit être respectée.D'autre part, c'est assez paradoxal qu'avec une mise en scène correcte et même parfois soignée ce film ne dégage aucune beauté; jamais. Il y en a beaucoup par exemple dans ''Water world'' or ici, Kurt Russell aussi solitaire y est même enlaidi. Nos oreilles étant plus gâtées avec une bande son bien adaptée. Deux étoiles cependant pour la qualité des décors réels qui sont la seule raison de conserver ce film...Borgnine et Van Cleef n'ayant rien à y faire. Quant à Pleasence il est presque le contraire du rôle,j'espère que Obama ne verra jamais cela.